- Comment se déroulent les premiers jours de ce stage pour vous ?
- Certes, on est arrivés à Hammam Bourguiba mardi dernier très tard dans la nuit. En outre, le staff technique est passé directement aux choses sérieuses, la preuve, on s’est entraînés très tard dans la nuit le jour même de notre arrivé, cela prouve qu’on est là pour travailler et non pas pour autre chose. Pour revenir à votre question, tout va bien pour nous pour le moment. On travaille bien et c’est le plus important à mes yeux.
- Passer le Ramadhan loin du pays n’est pas une mince affaire pour vous…
- Qui ne veut pas passer ce mois sacré chez lui et en famille. Néanmoins, on est des professionnels, on doit s’adapter à toutes les situations, d’ailleurs, on est payés pour accepter tous les sacrifices.
- Les conditions de récupération sont au moins bonnes ici à Hammam Bourguiba…
- Sur ce plan, on n’a rien à dire. On a trouvé tous les moyens à notre disposition, c’est à nous de savoir comment bien récupérer. On connaît bien ce centre, puisque on a effectué la saison passée un stage de préparation ici.
- Vous en personne vous connaissez ce centre, mais les autres jeunes sont ici pour la première fois. Le groupe a connu de grands changements cet été…
- Dans chaque club du monde il y a un mouvement de joueurs au mercato et la JSK ne pouvait échapper à cette règle. Certes, il y a beaucoup de jeunes dans le groupe cette saison, ce qui est une bonne chose et pour l’équipe et pour le football national, néanmoins, la plupart des cadres sont toujours là, Les Rial, Asselah, Benlamri, Maroci sont toujours à la JSK et je sais bien que ces anciens joueurs ne lésineront pas sur les efforts pour aider ces jeunes joueurs.
- Selon vous, ce jeune groupe pourra t-il jouer les premiers rôles cette saison ?
- On vient juste de commencer la préparation, mais je peux vous dire et dés maintenant qu’il ne faut surtout pas sous-estimer ce jeune groupe. Au contraire, il faut bien compter avec nous. Avec la présence de quelques joueurs d’expérience dans le groupe et de jeunes pétris de qualités, la JSK aura son mot à dire cette saison, à condition bien sûr qu’on continue à travailler avec ce même esprit de solidarité.
- Pour terminer, comment vous avez trouvé la méthode de travail d’Aït Djoudi ?
- J’ai travaillé avec plusieurs entraîneurs et chacun d’entre eux avait sa propre méthode. Néanmoins, Aït Djoudi, et en plus de ses compétences dans le domaine, communique merveilleusement avec les joueurs, ce qui est très important pour nous et pour la réussite de l’équipe.
A. H.