C’est un préparateur physique très sympa, mais aussi et surtout qui sait ce qu’il est en train de faire que nous avons rencontré jeudi soir à l’issue de la seconde séance d’entraînement de son équipe. Kamel Boudjenane a accepté de répondre à nos questions.

- Vous êtes méconnu du grand public, on pense alors qu’une présentation à nos lecteurs et aux supporters de la JSK en particulier s’impose, non ?

- Kamel Boudjenane, ancien joueur de la JSBM. Après avoir mis fin à ma carrière, j’ai quitté le pays pour aller terminer mes études en Espagne. Une fois que j’ai obtenu tous les diplômes, j’ai commencé à travailler dans ce pays où j’y ai passé quinze années. Cet été, Aït Djoudi m’a fait appel, je n’ai pas hésité la moindre seconde pour venir, je ne pouvais pas dire non ni à Aït Djoudi ni à la JSK d’ailleurs.

- Après dix jours de travail à Tizi Ouzou et cinq jours à Hammam Bourguiba, peut-on avoir un premier bilan sur l’état physique des joueurs ?

- A mon arrivée à la JSK et lors de la première séance d’entraînement, on a fait des tests, les résultats n’étaient pas bons et c’est tout à fait normal, car les joueurs étaient au repos pendant plus d’un mois. Néanmoins, après quelques jours de travail, l’état physique des joueurs s’est beaucoup amélioré, je suis très satisfait de leur réaction.

- Peut-on estimer en pourcentage les moyens physiques des joueurs ?

- Ils sont à 45% et avec les jours restants de ce stage, on atteindra un bon pourcentage. Toutefois, avec la compétition et les matchs, les joueurs arriveront à leur top niveau.

- Justement, seront-ils prêts pour le début du championnat ?

- Sur ce plan, il n’y aura aucun souci à se faire. On ne travaille pas au hasard, j’ai tracé un bon programme qui permettra aux joueurs d’être prêts pour la première journée de championnat. Mais chose normale aussi, il faut savoir que le rythme de croisière ne sera atteint qu’après quelques journées de championnat.

- Le préparateur physique de l’été dernier n’a pas hésité à accélérer le rythme de travail et à forcer sur le champignon dès les premiers jours de la préparation alors que vous vous êtes en train d’aller doucement avec les joueurs…

- Chaque préparateur physique possède sa propre méthode de travail. Moi, je préfère ne pas forcer dès les premiers jours afin d’éviter les blessures aux joueurs. Le plus important est le programme de travail et d’être très efficace. De toutes les façons, chacun travaille avec des méthodes bien appropriées et chacun applique sa dose en fonction de l’état physique des joueurs dont il a la charge.

- Un dernier mot…

- Je remercie les responsables de la JSK ainsi que l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi qui m’ont fait confiance. Incha Allah, je serai à la hauteur, je ferai le maximum pour participer à la réussite de l’équipe.

                        A. H.