Ce soir, le club oranais livrera sa première joute amicale contre la formation de la Palme Sportive de Tozeur, le nouveau promu en D1 tunisienne. C’est la deuxième rencontre pour le MCO depuis l’entame de la préparation, après le piteux visage affiché il y a six jours face à l’USMB à Aïn Témouchent.

Les Rouge et Blanc sont appelés à fournir une meilleure prestation ce soir sur le terrain en gazon naturel de Bordj  Cédria afin de gagner en confiance, d’autant que l’adversaire de ce soir n’est pas une grande équipe, et que le plus important pour le coach Giovanni Solinas est, selon lui, «de parfaire les automatismes et de corriger les lacunes décelées lors du premier match». Très impliqué dans son travail, l’ancien driver de la JSMB tente, lors des séances d’entraînement, d’imposer à ses joueurs sa philosophie du jeu, et ce, en arrêtant souvent  carrément une séance d’entraînement pendant quelques minutes pour corriger ses joueurs. «Moi, je n’attends pas le retour à l’hôtel pour faire une remarque à un joueur, dès que celui-ci en commet une, je le recadre tout de suite, c’est comme ça que je fonctionne», dira Solinas.

Dans le programme de matches amicaux qui seront livrés en Tunisie par le MCO, sur demande de l’entraîneur Giovanni Solinas, sa formation ne croisera pas le fer avec les grosses cylindrées locales, une demande de l’Etoile du Sahel a été même rejetée en prétextant que la date proposée par le grand club tunisien n’était pas inscrite dans le programme arrêté au préalable. En réalité, le nouvel entraîneur du MCO cherche à éviter des défaites humiliantes à son équipe. «On ne peut pas affronter une équipe qui a entamé sa préparation un mois avant nous. Il y a deux ans, on m’a dit que le MCO avait affronté, à son arrivée ici en Tunisie, le Club Africain après deux jours d’entraînement. Résultat, l’équipe a pris une raclée (CA 5-MCO 1). Je ne veux pas faire subir à mes garçons une telle humiliation », justifiera Giovanni Solinas sa décision de ne jouer que contre des clubs de seconde zone.

 

L’autre argument du coach

Si dans notre bref entretien avec lui samedi soir Giovanni Solinas avait prétexté qu’il refuserait, vu le retard dans la préparation qu’accuse son équipe, d’affronter de grosses cylindrées, l’autre raison invoquée par le coach du MCO est son refus à accepter les dates qui arrangent seulement ses adversaires. «Tout de même, le MCO, c’est un grand club qui a son histoire, ce club mérite qu’on le respecte, on n’acceptera jamais, quelle que soit l’envergure de l’adversaire, qu’on nous impose une date», prévient Giovanni Solinas.

M. S.