- Saha Aïdek Larbi, comment ça va ?
- Aïd Moubarek à toi, à toute la rédaction de Compétition et à tous les Algériens et les musulmans partout dans le monde. Je vais très bien merci, le moral est au beau fixe Dieu merci.
- Les propos fort encourageant à votre encontre ont apparemment boosté votre moral, n’est-ce pas ?
- Bien évidemment, et je profite de cette occasion pour remercier Cheikh Saâdi infiniment. Sincèrement, il a prouvé son savoir-faire avec les jeunes. Je considère ses paroles comme une réhabilitation de ma personne. Je suis en pleine forme, je me sens bien physiquement, techniquement et surtout moralement pour réussir ma saison en tant que joueur senior après deux saisons d’apprentissage avec l’équipe fanion en tant que joueur espoir.
- Justement, votre présence avec l’équipe fanion ces dernières années laisse dire que vous êtes plus âgé. Un commentaire ?
- Merci de m’avoir donné cette occasion pour faire rappeler aux lecteurs de Compétition et aux observateurs que je vais entamer ma première année senior réglementairement, je suis né le 12 mars 1991. Après avoir fait toutes mes classes à la JSM Béjaïa le seul club que j’ai connu et que je ne compte pas quitter de mon propre gré. C’est dire que ma présence au sein de l’équipe fanion ne date pas d’hier, ce qui m’a permis de gagner en confiance et en expérience au contact de plusieurs joueurs de renom, dont mon idole Amar Belakhdar, parti au CSC, avec lequel j’ai eu l’honneur de jouer après l’avoir supporté longtemps.
- Mais comment vous expliquez la présence de votre nom dans la liste des joueurs à libérer par la direction ?
- Du moment que la direction ne m’avait rien signifié en ce sens, je n’ai pas pris acte, estimant que tout ce qui a été dit sur moi n’était que mensonges et rumeurs. D’autant plus que je n’avais pas encore le statut de senior vu que j’avais joué tous mes matchs avec l’équipe première avec la licence espoir. J’aime beaucoup la JSMB, mais si la direction ne voulait pas de moi j’aurais étudié les offres que j’ai reçues des Ligues1 et 2.
- Avec Saâdi, on vous sen libéré psychiquement, n’est-ce pas ?
- Je ne vous cache pas que la confiance de l’entraîneur est un atout important pour tous les joueurs. Je ne vous cache que cheikh Saâdi a su m’utiliser dans mon poste de prédilection, ce qui explique l’aisance avec laquelle j’ai joué lors des matchs amicaux. C’est dire que je suis mis dans les conditions idoines pour donner le meilleur de moi-même.
- Saâdi vous a conseillé entre autres de continuer à travailler pour éviter de prendre la grosse tête, qu’allez- vous lui dire ?
- Ma réponse sera sur le terrain, je suis quelqu’un de calme de nature, un bosseur qui ne lésine pas sur l’effort, je sais que j’ai beaucoup de choses à apprendre, je suis prêt aux sacrifices nécessaires pour réussir ma carrière de footballeur et bien évidemment mériter la confiance du staff technique et aussi de la direction qui protège ses joueurs du cru.
- La concurrence sera rude pour le poste de titulaire à quelques jours du lever de rideau face au MCA, qu’en dites-vous ?
- Je pense avoir acquis l’expérience nécessaires avec les Maroci, Boucherit, Kacem et Zerrara, pour ne citer que ce quatuor du milieu de terrain avec lequel j’ai fait quelques bouts de matchs trois années auparavant. C’est dire que je suis bien armé pour concurrencer les joueurs de mon âge cette année. Je dis sans prétention aucune que je vise une place de titulaire dès le premier match du championnat contre le MCA, le 24 août, devant notre public, à défaut je prendrai place sur le banc des remplaçants tout en étant prêt à signer mon entrée dès que le coach me fera signe.
- Un dernier mot Larbi …
- Mon dernier sera à l’adresse de notre cher public auquel je dis que le groupe de la JSM Béjaïa est encore plus jeune cette année, mais sa composante est plus riche avec des joueurs très techniques, qui a besoin de temps pour que la mayonnaise prenne, j’en suis persuadé que juste après l’équipe atteindra sa vitesse de croisière et fera sensation incha Allah.
L. C.