Les contacts avec les clubs, il y en a, mais Djebbour n’a pas encore trouvé son compte. Il cherche toujours le club qui lui permettra de s’épanouir sur le plan sportif et améliorer sa situation financière. A Elche, Malaga ou peut-être du côté de Hull City en Angleterre, Rafik n’a pas encore tranché, mais il a tout de même été retenu par Vahid dans la liste des 28 convoqués pour affronter le Silly national. D’ailleurs, hier, quand il est arrivé à l’aéroport d’Alger, tout le monde voulait avoir des nouvelles du transfert du joueur, mais sans succès. Rafik a refusé d’accorder le moindre détail, se contenant d’évoquer le match de mercredi à Tchaker et le stage : «Le plus important dans ce genre de rencontres, c’est de se retrouver entre nous, de discuter, de retrouver la cohésion, celle qui fait de nous une très bonne équipe aujourd’hui.»
«C’est une rencontre amicale, mais quand on joue pour l’Algérie, la pression est toujours présente»
Même si la rencontre est amicale, Djebbour affirme qu’elle a son importance. On lui a demandé si le fait de s’être qualifié très tôt au tour des barrages était un avantage, étant donné que ça évacuera la pression de l’équipe, du moins pour la rencontre de la Guinée et celle du Mali, il n’était pas du tout d’accord. Pour lui, quand les Verts jouent, il y a forcément une pression qui suit : «Quand on joue pour l’Algérie, il y a toujours et forcément de la pression. Donc, pour nous, ça sera un match qu’on abordera de la même manière que les précédents.»
A noter que le désormais ex-attaquant de l’Olympiakos semblait en forme. Il n’a pas pris de poids, une preuve qu’il suit un programme individuel strict. D’ailleurs, il nous a fait savoir qu’il se sentait bien, même s’il ne s’est pas préparé avec un club, ce qui est aussi le cas de son coéquipier en attaque, Islam Slimani.
S. M. A.