Ishak, quelle simplicité !

Tout le monde a remarqué la disponibilité et la simplicité du nouveau joueur de l’Inter de Milan, Ishak Belfodil.

Le néo-international, courtois et bien dans sa tête, sait ce qu’il fait et ne veut surtout pas brûler les étapes. Il sait qu’il vient de signer dans un grand club, c’est pour cela qu’il préfère se concentrer sur son travail afin de progresser et, ensuite, arracher sa place dans le onze type des Nerazzuri. Même si ces derniers temps, la presse l’a annoncé comme partant de l’Inter et, comme quoi, les responsables de cette équipe envisageaient de le prêter  à un autre club, cependant, l’ex-joueur de Parme n’a pas voulu prêter attention à ces rumeurs, préférant bosser aux entraînements et, surtout, suivre les consignes de son coach Walter Mazzari. D’ailleurs, sa patience lui a permis de faire ses grands débuts  dans le Calcio avec le maillot de l’Inter de Milan dimanche passé contre Genoa, même s’il est rentré à la 68’. L’international algérien, qui a une grande marge de progression devant lui, est bien parti pour réussir une grande saison avec l’Inter et apporter le plus escompté à la ligne offensive de la sélection algérienne. La Coupe du monde reste un objectif important pour Belfodil qui rêve de le concrétiser, lui qui a choisi de jouer pour l’Algérie par conviction et, surtout, par amour pour le pays où il est né et y a vécu son enfance.

K. H.

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- Quel est votre sentiment en revenant au pays ?

- C’est toujours avec un grand plaisir que je retrouve le pays et la sélection. Je suis content et surtout fier de porter le maillot de la sélection algérienne.

- C’est votre seconde sélection après le match du 14 août dernier contre la Guinée. Comment allez-vous aborder cette seconde sélection ?

- C’est avec une grande motivation que je vais aborder ce stage en prévision du match du 10 septembre contre le Mali. J’espère être à la hauteur et apporter le plus escompté.

- Pour revenir à votre club, l’Inter de Milan, vous avez effectué vos grands débuts dans le Calcio dimanche passé contre Genoa où le coach vous a incorporé à la 68’. Comment avez-vous trouvé votre rendement ?

- On a joué deux matches de championnat. Lors du premier match, je n’ai pas été aligné, mais lors du second match disputé, le coach m’a incorporé à la 68’. Franchement, je suis content de mes débuts. J’ai fait le maximum sur le terrain où j’ai failli marquer. Nous avons gagné sur le score de 3 à 0, ce qui est très encourageant. J’espère continuer à progresser afin d’arracher ma place dans le onze type de l’équipe.

- Justement, à propos de l’Inter, votre équipe a enchaîné deux victoires consécutives en championnat. Une excellente entame pour l’équipe qui a vécu une saison difficile l’année dernière ?

- Oui, c’est vrai, la saison dernière, l’équipe avait eu une saison difficile. Pour cette saison, on est repartis de zéro, on a bien travaillé lors de la préparation d’intersaison et, voilà, nous avons réussi à décrocher deux victoires en championnat, ce qui est une bonne chose. Il faudra maintenant confirmer lors des prochaines rencontres avec déjà à la clef un gros match contre la Juventus dans dix jours.

- Vous pensez déjà à cette grosse affiche ?

- Pour l’instant, je suis concentré avec l’EN sur le prochain match qui nous attend contre le Mali.

- Avant la clôture du mercato, la presse italienne a beaucoup spéculé sur votre éventuel prêt à Sassuolo, mais finalement, il n’en fut rien…

- Ce n’était que des rumeurs, puisque même la direction de mon club a fait un démenti dans ce sens. C’est vrai que les dirigeants de Sassuolo étaient intéressés par mon profil, d’ailleurs, ils étaient sur mes traces bien avant que je signe pour l’Inter. En tout cas, personne à la direction de l’Inter n’est venu me dire que j’allais être prêté à un autre club. Moi, je suis bien à l’Inter et je suis surtout content de mes débuts sous le maillot des Nerazzuri.

- Contre la Guinée le 14 août dernier, c’était  un match amical,  maintenant, c’est un match officiel, tous les regards seront braqués sur vous afin d’apporter votre touche à la ligne d’attaque de la sélection. Etes-vous conscient de cela ?

- Pour ma première sélection contre la Guinée, j’ai essayé de donner le meilleur de moi-même, mais sincèrement, je n’étais pas au top physiquement, surtout avec les voyages et les longs déplacements. Là, Dieu merci, je me sens beaucoup mieux, j’espère bien préparer ce match contre le Mali pour apporter le plus espéré et, surtout, décrocher la victoire afin d’aborder le dernier virage de la qualification pour le Mondial avec une grande sérénité.

- La dernière fois lors de son point de presse précédant le match de la Guinée, le sélectionneur national a indiqué qu’il attendait beaucoup de vous pour être plus performant et apporter le plus nécessaire à la ligne d’attaque des Verts…

- Non, ce n’est pas une pression. Il n’avait pas besoin de le dire, car je sais que je dois être à la hauteur des espérances placées sur mes épaules, c’est normal que le sélectionneur  attende beaucoup de moi pour apporter le plus escompté. C’est vrai que je viens d’arriver dans un grand club comme l’Inter où la concurrence est rude, mais c’est à moi de montrer ce dont je suis capable pour arracher une place de titulaire. Mon objectif principal est d’avoir un maximum de temps de jeu cette saison et de gagner ma place.

- Dans quel état d’esprit allez-vous préparer ce match contre le Mali, sachant que la sélection algérienne est déjà qualifiée pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 ?

- On jouera ce match pour décrocher les 3 points de la victoire. Bien sûr, il faut prendre l’habitude des victoires  pour gagner en confiance afin de  préparer dans d’excellentes conditions les deux matches décisifs qualificatifs pour le Mondial brésilien.

- Est-ce que vous préférez évoluer seul en pointe dans un système avec un attaquant devant ou bien vous êtes beaucoup plus favorable pour un système de jeu avec deux attaquants ?

- Franchement, j’ai joué avec plusieurs systèmes de jeu et je n’ai pas un de préférence. Tant qu’il y a de bons joueurs, on pourra se retrouver ensemble. L’essentiel est de réussir à gagner et d’atteindre les objectifs tracés.

- Pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 et avant le tirage au sort prévu le 16 septembre, avez-vous des préférences pour affronter une sélection précise ou pas forcément ?

- Personnellement non, je sais que nous sommes tête de série, ce qui a priori va nous permettre d’éviter une grosse cylindrée, mais à ce stade de la compétition, je pense que toutes les équipes se valent. C’est à nous de bien préparer les matches barrages.

Kamel Hassani

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