Djabou : «C’est à Ouaga qu’il faudra assurer la qualif’»

Le milieu de terrain offensif des Verts, Abdelmoumène Djabou, a été l’auteur d’une prestation honorable contre le Mali. Pour sa première titularisation, le joueur du Club Africain a montré de belles choses, même s’il aurait souhaité inscrire un but pour marquer sa présence. L’ex-joueur de l’ESS nous parle dans cet entretien des deux matches barrages qui nous attendent contre le Burkina Faso et sur les chances des Fennecs d’aller au Brésil.

 

Entretien réalisé par Kamel Hassani

 

- Comment cela se passe pour vous ?

- Dieu merci, je poursuis ma préparation avec mon équipe, le Club Africain, pour le premier match de championnat qui nous attend le 25 septembre contre le CS Sfax. C’est une rencontre attendue par les observateurs et les spécialistes du football tunisien.

- Eu égard au recrutement effectué par vos dirigeants, le Club Africain vise-t-il le titre de champion ?

- Oui, c’est l’objectif principal tracé par la direction du club. On va faire le maximum pour être à la hauteur et offrir un titre à notre cher public.

- Votre équipe disputera la Coupe de la CAF cette saison. Pensez-vous aller loin dans cette compétition continentale ?

- C’est une compétition qui revêt une grande importance pour nous. On tâchera d’aller le plus loin possible.

- La sélection algérienne a hérité du Burkina Faso comme adversaire pour les barrages qualificatifs pour le Mondial 2014.  Quel est votre avis sur ce tirage ?

- C’est un tirage qui nous arrange, surtout avec la perspective de disputer le match retour chez nous. Il faut qu’on se prépare sérieusement pour les deux rendez-vous qui nous attendent, aux mois d’octobre et novembre prochains.

- Avant le tirage au sort, quel était l’adversaire que vous ne vouliez pas affronter ?

- Sincèrement, je ne voulais pas qu’on tombe sur l’Egypte. Ce n’est pas parce que cette équipe est plus forte que nous, mais tout simplement parce que je savais que cette confrontation allait prendre des proportions extra sportives. Heureusement qu’on l’a évitée.

- Quel est votre avis sur le Burkina Faso ?

- C’est un adversaire solide, avec des joueurs au gabarit impressionnant. C’est une équipe qui monte en puissance et les résultats enregistrés sont là pour le prouver.

- Faites-vous allusion à leur arrivée en finale de la dernière CAN ?

- Lors de la dernière CAN, ils ont montré qu’ils avaient du potentiel. C’est pour cela qu’on doit se méfier de cet adversaire, rester humbles et ne pas s’enflammer.

- Craignez-vous cet adversaire ?

- Je ne crains pas cette équipe, mais on doit quand même la respecter afin d’éviter toute mauvaise surprise.

- Vous avez affronté cette équipe en amical au mois de juin dernier à Tchaker. Comment l’avez-vous trouvée ?

- C’était en amical. C’est pour cela que je ne peux pas émettre un jugement objectif sur cet adversaire.

- Vous êtes rentré en cours de match, lequel s’est achevé sur la victoire de l’Algérie par 2-0…

- Certes, on a mieux contrôlé ce match, surtout en seconde période, mais, comme je vous l’ai dit, c’était un match de préparation avant la phase retour des éliminatoires de la CM 2014.

- Le sélectionneur national vous a titularisé pour la première fois contre le Mali le 10 septembre dernier. Comment avez-vous trouvé votre prestation ?

- J’ai essayé d’appliquer les consignes du coach, lequel m’a demandé de tenir mon poste à droite en première mi-temps sur le plan offensif, tout en accomplissant un rôle défensif. En seconde période, j’ai permuté à gauche avec Soudani, et j’ai donné le maximum sur le terrain.

- Etes-vous satisfait de votre rendement ?

- Dans l’ensemble, je suis satisfait, même si j’aurais aimé inscrire un but, comme ce fut le cas contre la Guinée en amical. J’ai senti beaucoup de pression sur mes épaules, car il s’agissait de ma première titularisation lors d’un match officiel.

- Peut-on dire que le meilleur est à venir pour vous ?

- Psychologiquement, je suis bien armé pour me distinguer lors des prochains matches. Je dois travailler aux entraînements et surtout avoir du temps de jeu dans les jambes.

- Justement, le sélectionneur national n’a pas caché son inquiétude à propos des joueurs de l’EN qui ne jouent pas dans leurs clubs, et ce à un mois du premier match contre le Burkina Faso ?

- Le coach a entièrement raison sur ce point car rien ne remplace la compétition, mais toujours est-il que je reste convaincu que nous avons des joueurs expérimentés qui peuvent remplacer leur manque de compétition par la volonté et la combativité.

- Pour vous, le problème de manque de compétition ne se posera pas, n’est-ce pas ?

- En principe, je n’ai pas de souci à me faire car, normalement, d’ci le match aller, j’aurais au moins 4 à 5 matches dans les jambes.

- Le match aller se déroulera à Ouagadougou. Comment s’annonce-t-il ?

- On doit tout faire pour réussir un bon résultat là-bas. Pour moi, si on veut décrocher notre billet pour le Brésil, on doit assurer notre qualification à Ouagadougou.

- Le fait d’accueillir le Burkina Faso au retour, est-ce un avantage ?

- C’est vrai que le fait de recevoir au retour est une excellente chose mais, comme je vous l’ai dit, on doit faire le maximum à Ouagadougou pour obtenir un bon résultat nous permettant  d’aborder le match retour avec sérénité.

K. H.

 

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