Par N. Boumali
Son équipe voyage bien en ce début de saison, il espère que son équipe enregistrera sa troisième victoire consécutive à l’extérieur. «Le match face au CRB est un virage important. On ne doit en aucun cas le rater. On parle beaucoup de la rencontre de demain, mais pour moi c’est une rencontre comme toutes les autres. C’est vrai qu’elle a une certaine spécifié, mais ce qui m’intéresse, c’est de bien la négocier», confiera Aït Djoudi.
«Les supporters veulent la revanche, ils ont raison»
Très proche des supporters, l’entraîneur Aït Djoudi ne lésine pas sur l’effort pour leur faire plaisir. Le public kabyle veut que son équipe prenne sa revanche sur le CRB qui est considéré comme la bête noire de la JSK ces dernières années et pourquoi pas effacer l’humiliante défaite de 7 buts à 1 concédée sur le terrain du 20-Août-1955. Ils n’ont pas oublié les taquineries des Belouizdadis «laâm l’djay maâ Boufarik».
Aït Djoudi que nous avons interrogé sur le souhait des supporters kabyles de voir leur équipe s’imposer sur le terrain du 20-Août-1955 affirme : «Les supporters veulent que leur équipe prenne sa revanche sur le CRB et ils ont raison.»
«Les matches CRB-JSK sont spécifiques»
L’entraîneur Aït Djoudi reconnaît que le match de ce vendredi face au CRB a un cachet particulier. Même s’il ne veut pas donner plus d’ampleur à ce match, surtout qu’on est qu’au début de saison, le coach des Canaris avoue que les rencontres CRB-JSK sont toujours spécifiques. «C’est un match comme tous les autres, mais j’avoue que les rencontres entre le CRB et la JSK ont toujours eu leur spécificité. Notre objectif est de bien négocier notre déplacement à Alger.»
«Le CRB n’est pas facile, mais il nous faut les trois points»
Bien que le CRB collectionne les contre-performances en ce début de saison, Aït Djoudi ne veut pas crier à la victoire. Il pense que le Chabab a les moyens pour réagir. «Le CRB n’est pas un adversaire facile. C’est une équipe qui joue bien et on doit se méfier d’elle. Certes, elle traverse une période difficile, mais elle a les moyens pour se ressaisir. Mon équipe affiche une belle forme et notre souci est de confirmer notre bonne santé.»
«Je n’ai pas peur du CRB, je l’ai déjà affronté par le passé»
Au sujet de la confrontation de ce vendredi face à la bête noire de la JSK, l’entraîneur Aït Djoudi souligne qu’il a déjà affronté le Chabab au 20-Août-1955, il y a six ans de cela. «Ce n’est pas la première fois que j’affronte le CRB. Il y a six ans de cela, lorsque j’avais pris l’équipe en main, mon premier match, c’était face au CRB au 20-Août-1955. On avait perdu par 3 buts à 2. Mais à l’époque, mon équipe était sur une série de quatre défaites consécutives. Je n’ai pas peur du CRB, surtout que les données ne sont pas les mêmes.»
«La spécificité de ce match est une source de motivation pour moi»
Ne voulant pas mettre la pression sur ses joueurs, Aït Djoudi ne s’intéresse qu’au match en lui-même. «La défaite par 7 buts à 1 et le fameux refrain scandé par les supporters du CRB «L’aâm l’djay maâ Boufarik» font partie de l’histoire. Il faut trouver les sources de motivation qui nous permettront de revenir avec un résultat probant de notre déplacement au 20-Août-1955.»
«Le CRB comme le MCO, son attaque me préoccupe»
Bien que le compartiment offensif du CRB ne crache pas le feu en ce début de saison, l’entraîneur de la JSK se méfie des attaquants belouizdadis. Ils ont inscrit 4 buts en autant de rencontres. «Le CRB est comme le MCO, son attaque me préoccupe. C’est une équipe qui joue bien au ballon et elle est vraiment difficile à manier.»
«Il n’y a que moi qui peut juger la forme actuelle de Beziouen»
Sur les déclarations faites par l’ex-entraîneur de la JSK, Nacer Sandjak, sur Berbère Télévision au cours desquelles il a affirmé qu’il est étonné de voir un joueur comme Beziouen ne pas jouer, Aït Djoudi déclare que son ami Sandjak n’a dit que du bien sur la JSK. «Nacer a bien parlé de notre équipe. Il connaît Beziouen, mais en ce qui concerne la forme actuelle du joueur, il n’y a que moi qui peux la juger.»
N. B.
La JSK ce matin à l’hôtel Mouflon d’Or
Afin de préparer leur match face au CRB dans les meilleures conditions, les Canaris rejoindront Alger ce matin où ils éliront leur quartier général à l’hôtel Mouflon d’Or. L’entraîneur Aït Djoudi a donné rendez-vous à ses joueurs dans cet établissement où ils passeront la nuit de jeudi à vendredi.
Entraînement cet après-midi à Tixeraïne
Les poulains d’Aït Djoudi effectueront leur ultime séance d’entraînement cet après-midi sur le terrain de Tixeraïne. Le choix de ce dernier n’est pas fortuit, puisque les Canaris auront droit à toutes les facilités pour bien préparer leur rendez-vous de demain.
Maroci poursuit toujours les soins
Comme annoncé par nos soins, le milieu Tayeb Maroci est indisponible pour la rencontre de ce vendredi face au CRB. Il s’est présenté hier au stade du 1er-Novembre, mais pour poursuivre les soins. La blessure de ce joueur commence sérieusement à inquiéter le staff technique vu qu’il a raté déjà deux matches.
M. A.
La prime entre 15 et 20 millions de centimes
Les Canaris auront droit à une belle récompense, s’ils parviennent à battre le CRB chez lui. Le président Hannachi a promis à ses joueurs à la fin de la rencontre face au MCO que s’ils lui font plaisir face au Chabab, il leur accordera une prime alléchante. Il n’a pas encore fixé le montant de la prime, mais d’après une source digne de foi, elle varierait entre 15 et 20 millions de centimes. Pour les deux premiers matches gagnés à l’extérieur face respectivement au MCEE et au CRBAF, le montant de la prime est de 10 millions de centimes pour chaque victoire, mais comme le match de demain est un peu spécial, vu que le CRB est la bête noire de la JSK ces dernières années, le président Hannachi ne lésinera pas sur les moyens pour motiver ses joueurs. Après avoir passé deux jours en France où il s’est rendu pour une affaire personnelle, le président de la JSK est rentré mardi après-midi au pays. Il devrait s’adresser à ses joueurs aujourd’hui ou demain matin, afin de les encourager à l’occasion de la rencontre de la 5e journée face au Chabab.
M. A.