Même si le premier responsable technique du club chélifien était la victime dans l’affaire l’ayant opposé à l’arbitre, Lemrid, il s’en est sorti avec six mois de suspension, dont trois avec sursis, à compter du 10-09-2013, ainsi qu’une amende de 40 000,00 DA. Rappellons qu’Ighil a été signalé lors de la rencontre du championnat (JSMB-ASO) qui s’est déroulée le 3 septembre à Béjaïa. Cette sanction sévère n’a pas été sans décevoir ceux qui connaissent la bonne éducation de cet entraîneur.

ASO Chlef

 

 

Par A. Benabdelkader

 

L’intéressé, qui en a trop sur le cœur, vis-à-vis des responsables du football national, lui qui n’a jamais daigné commenter un match de l’Equipe nationale afin de ne pas polémiquer et surtout de ne pas se retrouver au centre des spéculations, n’a même pas voulu commenter la sanction infligée. «C’est sans commentaire», nous a-t-il répondu. Cependant, il ne cache pas son désarroi et surtout sa déception par ce qui arrive au football. Le «deux poids deux mesures» est flagrant dans cette affaire, du moment qu’il n’a même pas été entendu par la commission pour se défendre.

 

Medouar : «Malgré cette sanction, on fait toujours confiance à Ighil»

Nullement décontenancé, le porte-parole du club chélifien, Medouar, n’a pas été trop long à se prononcer sur la sanction de l’entraîneur Ighil, qu’il trouve injuste à plus d’un titre. «Sincèrement, on ne s’attendait pas à tout cela car Ighil n’a pas fauté ce jour-là, et la sanction est vraiment trop sévère» a-t-il commencé par dire, avant de montrer du doigt la commission d’arbitrage : «Il y a de l’excès de zèle dans cette sanction car c’est l’arbitre qui a insulté Ighil et non le contraire. La commission sanctionne-t-elle les arbitres qui commettent de tels délits ?» s’est-il interrogé, avant d’assurer qu’Ighil fait de l’excellent travail à l’ASO et jouit de la confiance de l’entourage du club : «Malgré cette sanction, on tient toujours à Ighil et il sera avec nous car on lui fait confiance.» Avant de rappeler aux observateurs : «Qu’a-t-on fait à l’arbitre qui a donné un coup de pied à Bentoucha la saison dernière au stade Boumezrag ?» Sans commentaire.

A. B.

 

Le «petit pont» d’Amri Chadli

Même s’il a promis de revenir le lendemain pour continuer les négociations avec la direction du club, qui a eu un brin d’optimisme pour le voir signer au profit du club, l’ex-international Amri Chadli n’a plus donné signe de vie et a laissé les dirigeants chélifiens sur leur faim. L’ex-milieu de terrain de Frankfurt SVF a surpris plus d’un après avoir pourtant rassuré la direction du club. Le joueur, qui a fait un tour dans la ville de Chlef avant de repartir à Alger, a sûrement une idée dans la tête, la seule d’ailleurs, celle de ne pas jouer à l’ASO. D’aucuns ont même estimé que la ville ne lui avait pas plu.

 

Il aurait négocié hier avec la direction du MCO

Sachant que ce joueur est dans le collimateur du MCO depuis la saison dernière, on dit qu’il aurait négocié avant-hier avec ces dirigeants. En effet, l’offre des Oranais était meilleure que celle de l’ASO. D’aucuns estiment que si Amri Chadli avait signé à l’ASO, Djebbari n’aurait jamais eu la vie tranquille, les Hamraoua ne lui auraient jamais pardonné cela, ce qui l’a obligé à mettre le paquet, selon les mêmes sources, histoire de taquiner son homologue chélifien, Medouar.

A. B.

 

Biquotidien hier

Les camarades de Haddouche ont été soumis à du biquotidien hier. Ils ont effectué une séance de musculation le matin avant de passer au travail physico-tactique le soir sur la pelouse du stade Boumezrag où des exercices spécifiques ont été exécutés.