La raison, c’est qu’ils n’avaient pas encore rallié Ouagadougou en raison de l’indisponibilité de places dans les avions en provenance des différentes villes européennes. Ainsi donc, la séance a débuté par le traditionnel échauffement suivi d’une dizaine de minutes, où le sélectionneur belge a axé sur le travail physique. Beaucoup d’accélérations et de courses. Avant de programmer un match d’application, l’entraîneur du Burkina Faso a prévu un travail spécifique avec ballon en demandant à ses poulains de travailler les combinaisons à trois à partir des 30 mètres jusqu’à l’approche des bois.
Les Burkinabés se trouvaient facilement sur le terrain
Un exercice durant lequel Paul Put n’a cessé de corriger ses éléments. Un match d’application a été joué dans la moitié du terrain avec un sept contre sept et un seul gardien de but, puisque les deux équipes attaquaient du même côté. Cette joute a duré près de 35’, et ce qui en pouvait ressorti de cette première séance, c’est que l’entraîneur belge n’a cessé de travailler son attaque durant plus d’une demi-heure de jeu. A chaque offensive, on pouvait voir une remise en jeu très rapide du gardien à ses défenseurs. Ces derniers enchaînaient eux aussi très rapidement en servant sur le côté, tantôt droit, tantôt gauche. Des deux côtés, et quel que soit le joueur qui prenait le ballon, il cherchait immédiatement son coéquipier au milieu de terrain pour aller toujours vite vers l’avant avec des combinaisons très travaillées.
Un journaliste burkinabé : «C’est normal, le but sera de beaucoup marquer»
En fait, et en voyant ce premier match d’application, et malgré l’absence de certains éléments, on pouvait tout de suite se rendre compte que les automatismes y sont et que les joueurs se connaissent très bien entre eux puisque ces derniers connaissaient parfaitement les déplacements de leurs coéquipiers. Paul Put a donc insisté sur l’attaque et le côté offensif de son équipe, d’ailleurs en faisant cette remarque, un journaliste confrère burkinabés assis juste à côté de nous répliqua : « C’est normal que le sélectionneur axe son travail sur le volet offensif. Il est impératif de marquer le maximum de buts si on veut aller jouer le match retour dans de bonnes conditions. »
Ils n’hésitent pas à tirer à l’approche des 20 mètres
Ainsi donc, Paul Put veut principalement parfaire sa ligne d’attaque lors de ce stage de préparation, en tous les cas il a débuté avec ça, et de ce qu’on a pu voir hier lors des deux séances d’entraînement des Burkinabés, c’est que ça va vite devant. A ce niveau-là, les Verts devraient faire preuve d’une grande vigilance d’autant plus qu’à l’approche des 20 mètres et face aux bois, les joueurs n’hésitent pas à tirer de loin, des tirs qui dans leur majorité étaient cadrés.
Pour finir la séance d’entraînement, Paul Put a prévu un footing de 5 minutes suivi d’une séance d’étirement. L’entraînement a duré en tout et pour tout une heure et demie.
Asma H. A.
Près de 200 supporters étaient présents
Même si personne n’a le droit d’approcher l’équipe, joueurs ou membres du staff technique, les deux premières séances d’entraînement d’hier étaient ouvertes au public. Dans la matinée, on pouvait voir près de 200 supporters burkinabés assis dans les tribunes. Ces derniers ont suivi l’entraînement sans faire de bruit, préférant laisser leurs joueurs bosser dans le calme. A la fin de la séance, les fans des Etalons ont quand même tenu à applaudir leur équipe.