Tous les joueurs, sans exception, étaient du voyage. Le sélectionneur national a décidé de ne laisser personne à Alger. Plusieurs choses peuvent expliquer ce choix. Le coach Vahid a d’abord voulu permettre aux 26 joueurs présents lors de ce stage de faire le déplacement, éviter de décevoir les joueurs écartés qui ont manifesté leur envie d’aller encourager leurs camarades et aussi de peur à ce qu’un ou plusieurs joueurs se blessent ou tombent malades à Ouagadougou.
Le MJS n’a pas raté l’occasion…
L’Etat algérien, représenté par son ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Tahmi, était présent à l’aéroport Houari Boumediene. M. Tahmi a salué tous les joueurs avant de prendre place aux côtés du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. Le protocole a duré moins de cinq minutes. Les journalistes, présents sur place pour couvrir le départ de l’EN, n’auront été laissés accéder au salon d’honneur de l’aéroport international Houari Boumediene qu’une fois le discours du ministre terminé.
Raouraoua-Halilhodzic, long tête-à-tête
Contrairement à ce qui a été dit çà et là sur les rapports entre le coach national et le président de la FAF, qui se seraient détériorées à cause de la non-convocation de Belfodil, les deux hommes, côte à côte, ne se sont pas quitté durant tout le temps qu’a pris cette petite pose au salon d’honneur. Rien n’indiquait qu’il y aurait un problème quelconque entre eux. Comme ce fut le cas depuis deux ans, Raouraoua et Vahid étaient inséparables.
Entre crispation et décontraction
Ce n’est pas tous les joueurs qui étaient décontractés. Certains, surtout les nouveaux, avaient le visage crispé. A cause de la pression du match, de l’enjeu ou tout simplement, pour certains, parce qu’ils ont su d’une façon ou d’une autre qu’ils vont être remplaçants samedi, une partie de l’équipe, en plus de se présenter avec un visage sombre et crispé a tout fait pour éviter les journalistes. Il faut dire que leur crispation est tout à fait compréhensible. Quand on s’apprête à jouer pour la première fois de sa carrière un match de cette importance où tout un peuple t’attend de pied ferme, avoir peur est une réaction tout ce qu’il y a de normal, c’est un sentiment humain qui se manifeste en pareille circonstance. Néanmoins, il y a des joueurs, comme Bougherra, Yebda, Mesbah, Mbolhi, Lacen et autres Guedioura qui, eux, étaient plutôt détendus, ils ont en vu d’autres.
A. B.
Djediat : «Les Verts peuvent surprendre à Ouagadougou»
En sa qualité d’ancien international, Miloud Djediat s’est dit convaincu que les Verts sauront revenir de la capitale du Burkina Faso avec un bon résultat qui préserverait intactes les chances de qualification à la Coupe du monde 2014. «J’espère que les joueurs seront dans leur jour ce samedi afin de passer avec succès l’écueil burkinabé. En fait, je suis convaincu qu’ils sont en mesure de surprendre à Ouagadougou. Et c’est tout le mal souhaité à notre sélection nationale. Toute l’Algérie est derrière sa sélection pour réaliser ce rêve de jouer l’été prochain le Mondial brésilien. Nous possédons une bonne sélection sur laquelle il faudra compter», nous dira-t-il.