EN : Les Verts découvrent Ouaga dans une ambiance de folie

Comme il fallait s’y attendre, tous les supporters qui étaient déjà arrivés au Burkina Faso depuis lundi se trouvaient à l’aéroport d’Ouagadougou pour accueillir les Verts. Ces derniers et après près de 3h40 de vol sont arrivés à 13h45 heure locale, 14h45 heure algérienne.

Aussi et comme prévu, les poulains de Vahid Halilhodzic n’ont pas passé beaucoup de temps au niveau de la police des frontières du fait que les autorités burkinabées ont fait en sorte de faciliter leur entrée et réduire au maximum leur temps d’attente. Du coup, le seul moment où Bougherra et ses coéquipiers ont dû patienter un peu, ce fut pour récupérer leurs bagages. Mais là aussi, ça n’a pas duré longtemps. En effet, du fait qu’il n’y a pas beaucoup de vols qui arrivent en même temps, la sortie des bagages se fait assez rapidement.

Halilhodzic et les joueurs avaient du mal à sortir tellement il y avait foule

En fait et bizarrement, c’est au moment de quitter la zone internationale et sortir de l’aéroport que les joueurs de notre équipe nationale ont été contraints de patienter. Pas parce que il y avait un souci de paperasse avec les autorités du Burkina Faso, mais en raison des supporters qui les attendaient juste devant la porte de sortie. Les policiers burkinabés, les responsables de la Fédération algérienne de football, les agents de sécurité algériens venus spécialement d’Alger pour assurer la sécurité des joueurs, tous n’ont pas réussi à calmer les ardeurs des fans tout excités de voir leurs poulains enfin arrivés. Du coup, il a fallu près de 15 bonnes minutes durant lesquelles on n’a cessé de supplier les supporters de faire un peu d’espace afin de laisser les joueurs passer et rejoindre leur bus. Il faut dire qu’à voir l’ambiance qui régnait à l’aéroport international d’Ouagadougou, on avait presque l’impression qu’on était en Algérie : des chants, de la derbouka et même un grand tambour étaient présents pour acclamer les joueurs sous le traditionnel chant : One, two, three viva l’Algérie.

Les fans au son du vuvuzela, de la derbouka et du tambour

Finalement, les supporters ont bien voulu ouvrir un passage et Vahid Halilhodzic était le premier à sortir comme à son habitude. Les supporters n’ont bien évidemment pas raté cette occasion pour l’encourager : «Allah akbar Halilhodzic», n’ont-ils cessé de répéter.

Les joueurs ont suivi derrière, et malgré la fatigue, tous ceux qui ont été sollicités pour prendre des photos ont accepté. Une fois dans le bus, les supporters ont repris leurs chants avec les drapeaux et ont même escorté les joueurs jusqu’à leur hôtel. On pouvait donc voir des supporters sur des motos avec des drapeaux algériens, d’autres dans des taxis et d’autres dans des petits camions loués à l’occasion. En fait, les fans présents ont tout simplement défilé sur les routes d’Ouagadougou accompagnant le bus des joueurs jusqu’à l’hôtel Laïco.

Les joueurs escortés par les supporters jusqu’à l’hôtel

Ainsi donc, les joueurs ont mis à peine une heure de leur descente d’avion jusqu’à leur arrivée à leur lieu d’hébergement. Bien évidemment, et suite aux instructions données, aucune personne étrangère à la délégation n’a été autorisée à accéder à l’hôtel. Les joueurs savaient déjà dans quelle chambre ils allaient séjourner, puisque des enveloppes avaient déjà été distribuées dans le bus. Quelques minutes d’attente seulement pour Feghouli et le reste des joueurs devant la porte d’entrée de l’hôtel du fait que tout le monde passait par un scanner.

Ainsi donc et comme cela était prévu, les poulains de Vahid Halilhodzic ont mis à peine une heure pour rallier leur chambre pour pouvoir se reposer pendant près d’une heure de temps avant de se diriger vers le stade d’entraînement juste en face pour une séance de décrassage.  

A. H. A.  

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