EN : mettre fin au signe indien

Les nombreux matches livrés par notre équipe nationale ici à Ouagadougou ne sont pas forcément un bon souvenir pour nous, cela a commencé en 1998 lorsque l’EN, drivée alors par Abderrahmane Mehdaoui et emmenée par les Tasfaout, Dziri et Saïb, fit un parcours catastrophique en Coupe d’Afrique des nations en concédant trois défaites (face à la Guinée, le Burkina et le Cameroun).

Deux ans plus tard, les Verts reviennent à Ouagadougou pour affronter le Burkina qui remporte la partie sur le score de deux buts à zéro. Retour quelques mois après, en 2001 plus exactement, et nouvelle défaite par la plus petite des marges. Ces cinq matches, tous joués au stade municipal d’Ouagadougou, on disait alors que l’autre stade de la ville peut peut-être nous porter bonheur. C’était le mois de juin de l’année dernière, le stade 4-Août abritait le match Mali-Algérie, après une formidable première mi- temps avec un but d’Islam Slimani, L’EN a sombré par la suite. La chaleur, l’humidité et l’agressivité des Maliens avaient eu raison des Verts. Des productions de notre équipe nationale ici à Ouagadougou, il faudrait remonter à plus loin pour trouver une victoire en terre burkinabé, plus précisément à 1967, cinq ans après l’indépendance de L’Algérie. Sinon on se rappelle ce nul ramené d’Ouagadougou en 1981

par la bande à Lakhdar Belloumi. 46 ans après, les joueurs de Vahid Halihodzic vont-ils mettre un terme à cette mauvaise série à Ouagadougou ? Sinon, l’Algérie a souvent battu le Burkina à domicile, l’humiliation infligée aux Etalons à Oran en été 1981 (Algérie 7 - Burkina 0) est toujours dans les mémoires. En revanche, sur terrain neutre, en match officiel, notre EN est sortie victorieuse de la confrontation à la CAN 96 en Afrique du Sud, toutefois, en amical, les Etalons ont gagné lors des joutes disputées en France.

 

.               M. S.

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