Ce conclave, organisé à l’initiative du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, coïncidera avec l’épuisement de la moitié du parcours de la phase aller du championnat de l’élite.

Des réunions similaires ont été organisées depuis le début de l’avènement du professionnalisme en Algérie, mais les observateurs notent que les problèmes soulevés demeurent toujours les mêmes.

En effet, la majorité des clubs ayant adopté le modèle professionnel comme mode de gestion trouvent du mal à assurer un bon équilibre, notamment sur le plan financier.

Plusieurs présidents de club ne cessent d’ailleurs de contester "la non tenue par les pouvoirs publics de leurs engagements en matière d’accompagnement du projet de professionnalisme", selon leurs dires.

L’aspect infrastructurel constitue l’autre handicap dans la bonne marche de la nouvelle expérience. A titre d’exemple, aucun club ne dispose encore de son centre de formation.

Le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, avait promis, il y a quelques semaines, que les travaux de construction des centres de formation pour les clubs concernés démarreront avant "la fin du mois de décembre prochain", après avoir réglé tous les problèmes administratifs ayant trait aux assiettes de terrains destinées à accueillir ces infrastructures.

Les présidents de club devraient évoquer de nouveau le sujet lors de leur réunion avec le premier responsable du football algérien.