«C’est un homme timide, extrêmement gentil et tout le temps souriant qui s’est présenté sur le plateau de l’Emission Internos», c’est ainsi que les administrateurs du site www.interchannel.tv l’ont présenté. Ishak Belfodil a été sincère sur certains sujets, courageux dans d’autres et très modeste tout au long de l’émission.
«Jouer ? J’y travaille tous les jours»
«Je travaille tous les jours pour gagner une place dans le onze de l’Inter», dira Ishak sur le studio Nagaja Beccalossi et Roberto Monzani. Avant d’ajouter : «…Mais il est clair que dans une grande équipe comme l’Inter, la concurrence est élevée.» Gagner sa place est le but de «Belfo». Ce sera le but de Belfo , dont l'aventure avec les Nerazzurri a commencé par un mois de Ramadhan au cours duquel il a galéré. «C'était la première fois que je fais la préparation en étant à jeun. Mais ce fut une bonne expérience. Je n’ai jamais pensé que je n’allais pas jouer à cause de cela. Dans le même sens, je dirais que c’est une bonne chose qu’il y ait des mosquées à Milan, malheureusement, nous ne sommes pas si nombreux, nous les Algériens, mais il y a tellement d'Egyptiens !»
«Si je ne touche pas le ballon pendant quelques minutes, je me sens inutile»
«J'aime jouer en pointe. Mais si je ne touche pas le ballon pendant de nombreuses minutes, je me sens inutile…Il y a des joueurs qui ne touchent pas le ballon pendant quarante minutes, puis ils marquent à la première occasion. Moi, si je ne touche pas le ballon, même après avoir inscrit deux buts, je me sens faible. Je stresse», explique Belfodil.
Quant à son équipier en attaque, Diego Milito, Ishak Belfodil dira tout simplement qu’il est une légende vivante». «Maintenant, je le vois tous les jours, il est très agréable, simple et très modeste. Pourtant, c’est un champion. Si un jour je quitte l’Inter, les gens vont me dire : Wow, t’as joué avec Diego Milito !»
«Je dois être plus méchant devant les bois »
A propos de ses faiblesses, Ishak Belfodil s’est inspiré de ce que Walter Mazzari lui dit à chaque entraînement. «Je pense que je dois être plus méchant devant les bois. Beaucoup de gens me le reprochent d’ailleurs et je trouve qu’ils ont parfaitement raison. C’est un domaine dans lequel je dois m’améliorer », avoue Belfodil.
«La comparaison avec Benzema me flatte»
Beaucoup comparent Ishak à Benzema du fait qu’ils sont tous les deux d’origine algérienne, avant- centres et formés à l’OL. Interrogé une énième fois à ce sujet, Ishak Belfodil dira : «J’avoue que c'est une comparaison que j’aime, ou plutôt qui ne me dérange pas. Je vois la chose comme un compliment. » A propos de la sélection, le numéro 7 de l’Inter dira : «Nous avons une bonne équipe avec beaucoup de jeunes qui jouent dans de grands clubs. Nous pouvons bien faire.»
«J’aime les Italiens»
Sur son avis sur le Calccio, l’Italie et les Italiens en général. «J'aime les Italiens. Il y a une bonne ambiance et de magnifiques stades. Malheureusement, ils ne sont pas toujours pleins, mais ils sont beaux. San Siro, le stade olympique de Turin, l’Olympico… Sont de très beaux stades. »
«Je suis timide, mais quand je prends confiance, je deviens très bavard»
L'interview se termine par un jeu de questions-réponses que nous présentons ci-dessous.
- Avez-vous peur de l'avion ?
Non, mais lors du voyage aux USA, on a connu des turbulences et nous avons tous eu peur.
Quelle est votre passion ?
Faire toujours ce que ma conscience me dicte. Ecouter mon cœur.
Quelle question auriez-vous aimé poser aux journalistes ?
Mais rien… poser des questions, c’est leur travail…
Votre point faible ?
Je suis un peu timide, mais quand je prends confiance... je deviens trop bavard
Le point fort ?
Je dirais ma personnalité. Jai grandi dans des cités pas très faciles et cela m’a forgé et aidé à affronter les moments difficiles.
Pouvez-vous cuisiner ?
Non
Plat préféré ?
A Paris, je mange souvent à la maison parce que ma maman fait des plats algériens que j’adore. En Italie, j'aime beaucoup les pâtes et la pizza.
Êtes-vous superstitieux ?
Non.
Numéro un au monde ?
Ma mère
La première chose à laquelle vous pensez en vous réveillant le matin ?
Je me lève chaque jour à 6h du matin et la première chose à laquelle je pense ou je prononce : s’il vous plaît, laissez-moi dormir encore un peu…
A. B.