Dès le coup de sifflet final du match aller, les Algériens ont commencé à promettre l’enfer aux Burkinabés le 19 novembre prochain, des membres du staff technique sont même allés jusqu’à promettre d’avoir recours à la même méthode à Tchaker, mais c’était sans doute sous l’effet de la colère, d’autant qu’il s’agit d’une compétition comme la Coupe du monde où il n’est pas donné à tout le monde de décider quant à l’issue d’une rencontre.
Souvenez-vous du match de la Libye à Casa !
Côté EN, on espère bien sûr que l’arbitrage soit correct au retour pour que les efforts promis par les joueurs ne partent pas en fumée, mais ça ne va sans doute pas être une partie de plaisir surtout qu’hier le nom du Sénégalais Badara Diatta a été évoqué avec insistance comme probable referee de cette rencontre, un nom que les Algériens n’ont sans doute pas oublié, puisque c’’est lui qui avait arbitré le fameux match du 10 septembre 2012 à Casablanca, face à la Libye, un match émaillé d’une bagarre générale qui a coûté une suspension injuste à Djebbour et une blessure à la cheville à Cadamuro sans oublier les interventions musclées sur Lacen qui avait reçu le second carton qui l’avait suspendu au match retour, les Libyens, quant à eux, étaient un peu trop agressifs et en même temps protégés et ont pu tout faire, sans la moindre réaction de Badara Diatta, cet arbitre de 44 ans, né à Ziguinchor, une ville considérée comme le tombeau de la jeune et glorieuse équipe détentrice de la CAN 1990 à Alger.
Le scénario et le rapport du match en question prouvent que si la désignation de cet arbitre est confirmée, elle sera le pire cauchemar imaginée par les responsables de l’EN, il faudra vraiment être costaud et supérieur sur tous les plans pour surclasser le Burkina.
S. M. A.