JSK 1 – ESS 1 : Soulèvement kabyle contre l’arbitre

La grosse affiche de la 8e journée entre la JSK et l’ESS a été marquée par le mauvais arbitrage de Houasnia, lequel a faussé le résultat de la rencontre.

Sans diminuer de la valeur de l’ESS qui reste l’une des meilleures équipes de notre championnat ces dernières années, la JSK aurait pu récolter les trois points de la partie, si l’arbitre Houasnia n’avait pas fermé les yeux sur deux penalties valables en deuxième mi-temps. D’abord, à la 55e minute, il n’a pas sifflé faute sur le fauchage de Benlamri par Touahri à l’interieur de la surface de réparation, alors qu’il était proche de l’action. Les joueurs de la JSK ont longuement réclamé un penalty, mais il s’est montré inflexible. Il ne s’est pas arrêté là puisqu’il a accordé un avertissement à Mekkaoui pour contestation de décision le privant ainsi de la prochaine rencontre face au Mouloudia d’Alger. S’il n’avait pas fermé les yeux sur le fauchage de Benlamri, les Canaris auraient pu aisément imposer leur domination. Les malheurs des locaux ne sont pas arrêtés là, puisque dans le dernier quart d’heure l’attaquant Ahmed Messaâdia s’est fait bousculer par le défenseur Benabderhmane à l’intérieur de la surface de réparation sans que l’arbitre siffle penalty. Il y a eu tirage de maillot et il ne devait pas hésiter un seul instant à accorder un penalty à l’attaquant kabyle. Mais lui, il a laissé jouer comme si de rien n’était. Certes, ça arrive à tous les arbitres de se tromper, mais lorsqu’un joueur se fait faucher à l’intérieur de la surface de réparation ou se fait tirer par le maillot, les règlements sont clairs. Il faut reconnaître aussi que le but inscrit par l’ESS à la 40e minute et invalidé par l’arbitre pour une faute de main pas du tout évidente est une preuve que le match commençait à lui échapper. C’est vrai qu’il a sifflé la faute et que Gourmi ne l’a pas entendu avant qu’il ne se présente tout seul devant Asselah. Il aurait pu gérer aisément le match, s’il avait fait preuve d’un peu de clairvoyance. C’est la place de leader qui était en jeu entre la JSK et l’ESS, mais le fair-play était total sur le terrain. Ses décisions intempestives ont irrité les deux équipes. D’un côté, les Sétifiens l’ont accusé de les avoir privés d’un but valable. De l’autre, les Canaris l’ont tenu pour le seul responsable de leur semi-échec en fermant les yeux sur deux penalties en deuxième mi-temps. Il a éprouvé toutes les peines du monde pour rejoindre les vestiaires. Dès le coup de sifflet final, les dirigeants et le staff technique de la JSK se sont dirigés vers lui pour lui dire ce qu’ils avaient sur le cœur. Ils l’ont traité de tous les noms d’oiseaux. Courroucés par son mauvais arbitrage, ils l’ont attendu dans le tunnel qui mène aux vestiaires. Leur frustration est grande vu que s’ils avaient gagné le match, ils auraient repris la première place au classement général.

Karim A

Stade du 1er-Novembre, Tizi Ouzou, terrain en bon état, temps clément, affluence nombreuse, arbitrage de M. Houasnia assisté par MM. Hamou et Doulache.

Buts

Remache (csc, 74’) ESS

Ebossé (90’) JSK

Averts : Legraâ (27’), Delhoum (68’), Karaoui (70’) ESS

Mekkaoui (55’), Maroci (81’) JSK

JSK : Asselah 3, Remache 1 (Chibane 78’), Mekkaoui 3, Benlamri 4, Rial 4, Maroci 3, Sedkaoui, Yesli 4, Madi 2 (Messaâdia 46’) 2, Aouedj 3 (Beziouen 74’)

Ent. : Aït Djoudi

ESS : Khedaïria 4, Ziti 3 (Boukria 90’+5), Legraâ 3, Benbderrahmane 3, Demou 4, Delhoum 4, Ferahi 3, Karaoui 4, Gourmi 5 (Melouli 86’), Touahri 3 (Djahnit 74’), Zerara 3

Ent. : Lang

Un stade archi comble

A l’occasion des retrouvailles, entre l’Entente de Sétif et la JS Kabylie, le stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou a retrouvé son ambiance des grands jours. Une ambiance qui nous rappelle, en effet, celle du temps de la Jumbo Jet. L’enceinte de Tizi Ouzou a affiché, en tout cas, complet hier. Les Sétifiens n’en comptaient que 300 supporters alors que le reste des gradins est carrément pris d’assaut par les fans des Jaune et Vert. 

 

Les Canaris applaudis…

Au moment où les joueurs de la JS Kabylie faisaient leur apparition sur le rectangle vert du stade du 1er-Novembre, les gradins ont explosé sous un tonnerre d’applaudissement provoqué par les supporters kabyles. La réaction positive des fans est expliquée surtout par les bons résultats enregistrés par les Canaris sous la direction de leur entraîneur Azzeddine Aït Djoudi.

 

…Les Sétifiens hués

A l’opposé, les joueurs de l’Entente de Sétif ont été sifflés par les fans des Canaris. Une manière pour eux d’influencer les joueurs adverses à quelques minutes du début du «combat».

 

Ziti et Boukria retrouvent Tizi

Ce match entre la JSK et l’ESS a permis à deux anciens joueurs du club kabyle de retrouver la ville des Genêts. Avant de défendre les couleurs de l’ESS, les joueurs en question ont joué pour la JSK. Si Ziti avait laissé une bonne impression à la JSK, ce n’était pas le cas de Boukria, dont le passage à Tizi avait été sanctionné par un total échec.

 

Maroci titulaire, Messaâdia sur le banc

Le milieu de terrain Tayeb Maroci a retrouvé le onze de départ hier. Absent de la compétition depuis le match contre l’USM Alger pour cause de blessure, le joueur a été aligné, en effet, d’entrée contre les Sétifiens. Pendant ce temps, l’attaquant Messaâdia a débuté le match sur le banc. Il a fait son entrée en début de seconde période à la place de Madi.

 

Gourmi ignore l’arbitre

Cela relève un peu de l’insolite. Au moment où l’arbitre a sifflé une main pour la JSK, en fin de première période, après que la balle eut touché la main d’un Sétifien, Gourmi prend le cuir et va seul mettre le ballon au fond des filets. Le joueur n’a pas entendu le coup de sifflet du referee, d’où la décision de ce dernier de ne pas lui brandir un carton jaune.

 

 

 L’homme du match :

Ebossé, le sauveur

C’est à son attaquant camerounais Albert Ebossé que la JS Kabylie doit son salut. Le joueur en question, qui a constitué un véritable poison pour la défense sétifienne, a surgi dans la toute dernière minute de la partie pour marquer un précieux but. Celui de l’égalisation. Le Camerounais de confirmer de match en match son talent offensif et son flair devant les buts adverses. Hier, il a été tout simplement le meilleur sur la surface de jeu.

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Coup de sifflet :

Houasnia rate son match

Après une première période plutôt correcte, le directeur de jeu Houasnia a inexplicablement sombré dans la médiocrité en seconde période. Il prive d’abord la JSK d’un penalty valable à la 55e minute quand Benlamri est fauché dans la surface de réparation. Et ensuite, il refait son coup au moment où Messaâdia est tiré par le maillot par Benabderrahmane. Houasnia ne bronche toujours pas. D’où la vague de contestation des Canaris à la fin du match. Houasnia a tout simplement raté son match.

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Attitude des entraîneurs :

Aït Djoudi : L’entraîneur kabyle est resté debout tout au long de cette rencontre électrique contre les coriaces sétifiens. Il a eu la sueur froide après le but sétifien. Il a continué à donner des conseils à ses joueurs et a opéré de nombreux coachings qui ont permis à la JSK de revenir au score. C’est le deuxième faux pas concédé par l’ancien entraîneur du MAS de Fès à Tizi Ouzou cette saison.

Lang : Contrairement à Aït-Djoudi, l’entraîneur de l’Entente de Sétif, Jean-Christian Lang, s’est distingué par un calme impressionnant. Il n’a pas bougé de sa banquette. Au moment fort de la domination des locaux, le technicien français s’est contenté d’observer, tout en laissant le soin à son adjoint Madoui de communiquer les consignes.

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La note du match : 13/20

Même si les deux protagonistes n’ont pas fourni un match de haut niveau, il faut noter cependant que les débats étaient chauds. Le public et les téléspectateurs auront apprécié l’intensité de la rencontre.

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Ya, ya mon capitaine !

Rial : En dépit de l’importance et de la dimension de l’évènement, le défenseur international de la JSK, Ali Rial, est resté zen tout au long du match. Il n’a pas perdu son self-control. En vrai capitaine, il a donné de précieux conseils à ses défenseurs, comme il a participé au jeu offensif.

Delhoum : Un véritable maestro sur le terrain était le milieu de terrain Delhoum. Le capitaine sétifien est la plaque tournante de son équipe sur le terrain. Mais il a quelque peu pêché par ses contestations contre les décisions de l’arbitre, ce qui lui a valu un carton jaune.

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L’action du match :

Aouedj et la transversale

On jouait la 70e minute, la JSK obtient un coup franc dangereux à la limite des 20 mètres. Aouedj se charge de son exécution, sa balle bute sur la transversale. Avec plus de précision, la balle aurait visité les filets de Khedaïria. Le match aurait connu un autre scénario.

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Le public et son équipe :

Des supporters en or

La JSK doit être fière de ses supporters. Ces derniers ne l’ont pas abandonnée. Ils ont continué à la soutenir dans les moments critiques du match. Des supporters précieux.

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Prestation des internationaux :

Rial : Un match correct pour un joueur qui se montre de plus en plus précieux et indispensable pour les Jaune et Vert.

Karaoui : Combatif et accrocheur, Karaoui a bien justifié hier son statut d’international. Un match à la hauteur de son statut.

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Equipe adverse :

L’Entente de Sétif a été, hier, un véritable os pour les Canaris. L’Aigle noir n’a pas volé son nul grâce à une prestation honorable et une meilleure maîtrise de jeu collectif.

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Rôle des gardiens de but :

Asselah : A l’exception du but encaissé, Asselah a livré un match plutôt correct. Il s’en est tiré à bon compte.

Khedaïria : Idem pour le gardien de l’Entente, dont les attaquants kabyles n’ont pu tromper sa vigilance qu’en fin de match.

 

Hannachi : «Cet arbitre est un minable»

Scandalisé par l’arbitrage de Houasnia qui a privé son équipe de deux penalties, le président Hannachi n’a pu maîtriser ses nerfs à la fin de la rencontre. Il a, en effet, usé d’un terme qui risque de faire tache d’huile en accusant l’arbitre de la rencontre de minable. Frustré d’être privé de la victoire qui propulserait son équipe à la première place, le président de la JSK a dit ce qu’il avait sur le cœur au coup de sifflet final. «Cet arbitre est un minable. On aurait pu gagner, s’il ne nous avait pas privés de deux penalties. Il a faussé le résultat de la rencontre. En plus, il a accordé un avertissement à Mekkaoui pour contestation de décision», a tonné Hannachi.

«Cela fait trois ans qu’il nous sabote»  

En traitant l’homme en noir de minable, le président Hannachi ne l’a pas fait uniquement parce qu’il a saboté son équipe face au leader, il l’a fait, car, selon lui, l’arbitre a saboté déjà la JSK par le passé. «Cela fait trois ans qu’il nous sabote. A chaque fois qu’il vient à Tizi Ouzou, il nous pénalise. On ne lui demande pas de nous aider, mais juste d’être correct.»

«Il n’y a plus de football avec un arbitre pareil»

Très remonté contre l’arbitre, le président Hannachi a confié que ce n’est pas avec un arbitrage pareil que notre football va évoluer. «Il n’y a plus de football avec un arbitre pareil. Lorsqu’on te prive de deux penalties, je pense qu’on ne peut plus parler de foot.»

«Il est en train d’aider un club»  

Poursuivant son réquisitoire contre l’arbitre de la rencontre, le président de la JSK l’a accusé d’avoir tout fait pour saboter son équipe. «Non seulement il nous a privés de deux penalties, mais il a aussi accordé un carton jaune à Mekkaoui pour contestation de décision. Ce n’est pas de cette façon qu’on arbitre, sauf si on veut aider un autre club», accuse-t-il.

«Belaïd Lacarne doit assister à la réunion de ce mardi»

Pour que les arbitres n’influent pas sur les résultats des matches, le président Hannachi invite le président de la commission d’arbitrage, Belaïd Lacarne, à prendre part à la réunion des présidents des clubs avec la FAF qui aura lieu ce mardi. «Belaïd Lacarne doit venir à la réunion de ce mardi. Ce n’est pas avec un arbitrage pareil que notre football va évoluer», a-t-il conclu.     

Karim A.

Film du match

9’ La JSK tente d’impressionner son adversaire. Elle s’offre une belle occasion par Rial qui, seul face au portier adverse, tente le lob mais le cuir passe au-dessus de la transversale.

14’ Les locaux poursuivent leur pressing. Ebossé tente un slalom au milieu de la défense sétifienne, la balle finit dans les pieds d’Yesli qui tente un tir, mais sans résultat.

33’ La réaction sétifienne intervient par l’intermédiaire de Ferahi qui reprend de la tête un corner, la balle est facilement interceptée par Asselah.

39’ Un joli retrait d’Ebossé sur Madi qui ne saura pas exploiter sa bonne position. Son coup de tête n’apportera aucun changement au tableau d’affichage.

41’ La JSK s’offre la dernière occasion de la première période par Rial qui tente une tête qui va passer au-dessus de la transversale.

49’ Tout comme la première période, la JSK essaye d’ouvrir la marque précocement. Yesli met en danger Khedaïria d’un tir des 35 mètres.

63’ Ebossé revient à la charge d’un tir des 20 mètre, Khedaïria a dû étaler toute sa classe pour écarter le danger.

70’Les Canaris s’offrent leur plus dagereuse occasion par Aouedj qui exécute imparablement un coup franc direct des 20 mètres, mais la balle est allée s’écraser sur la transversale.

75’ Au moment où on s’attendait à une concrétisation kabyle, Djahnit, quelques secondes après son incorporation, va se jouer de la défense kabyle avant d’adresser un tir latéral sans danger. Remache se charge du reste pour marquer contre son camp. L’Entente mène au score.

90’ Se jetant corps et âme dans la bataille pour revenir au score, la JSK parviendra à remettre les pendules à l’heure par l’inévitable Ebossé qui bien positionné au milieu de la défense sétifienne ne se fait pas prier pour marquer.

90’+2 La JSK a failli se faire avoir dans les temps morts quand Djahnit file de la droite puis se positionne devant Asselah, mais ce dernier a bien fermé l’angle évitant ainsi le scénario catastrophe. 

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