Le portier de l’USMA, Mohamed-Amine Zemmamouche, est sur une courbe ascendante depuis l’entame de la saison. L’international retenu dans la liste des présélectionnés pour le match contre le Burkina Faso espère disputer le match du 19 novembre, même s’il affirme dans cet entretien que le plus important pour lui reste la qualification pour le Mondial brésilien.

- Vous enchaînez les belles prestations et votre rendement est constant, comment l’expliquez-vous ?

- Dieu merci, je suis en train de récolter le fruit de mon labeur. Je travaille beaucoup aux entraînements pour améliorer mes qualités techniques et physiques. En plus de ça, il y a l’apport de mon entraîneur des gardiens, Farid Belmellat, qui m’oriente et me donne des consignes précieuses. J’espère continuer dans cette voie jusqu’à la fin de saison.

- Vous êtes retenu dans la liste des présélectionnés pour le match du Burkina Faso, quel est votre sentiment ?

- Je suis fier de faire partie de cette liste élargie. J’espère être retenu dans la liste finale pour la rencontre du 19 novembre qui sera décisive.

- Justement, vous étiez gardien remplaçant lors du match aller, comment avez-vous trouvé le rendement de l’équipe ?

- Ce n’est pas la peine de revenir sur les erreurs de l’arbitrage qui nous a privés d’un penalty et offert un aux Burkinabés. L’essentiel pour nous est qu’on a réussi à inscrire deux buts hors de nos bases, ce qui est une excellente performance. Maintenant, on sait ce qui nous attend au retour. C’est pour cela qu’on doit jouer à 200% de nos moyens pour réussir notre pari et offrir la qualification au peuple algérien.

- Si le sélectionneur national décide de vous titulariser lors du match retour, serez-vous prêt à assumer ce rôle ?

- J’ai toujours été prêt à défendre les bois de la sélection nationale. Maintenant, il y a un sélectionneur en place, et c’est lui qui décide en dernier lieu. Personnellement, pour ce match décisif, le plus important est de décrocher la qualification pour le Mondial brésilien. Titulaire ou remplaçant, l’essentiel est d’atteindre l’objectif.

- Comment imaginez-vous le rendez-vous du 19 novembre ?

- Il faut qu’on soit concentrés et déterminés pour battre le Burkina Faso. Nous avons un groupe solidaire qui a envie de réussir une bonne performance.

K. H.