Revigorés par le nul ramené d’El-Harrach, les Chélifiens sont déterminés à aller de l’avant face au MOB. Ils prétendent à la victoire, comme le souligne Bentoucha.

- Comment qualifierez-vous l’ambiance qui règne dans le groupe ?

- L’ambiance est bon enfant depuis ce nul ramené de l’extérieur. Elle est telle que chacun de nous essaie de se donner à fond, car on ne veut pas rater l’occasion d’être en forme. Maintenir cette dynamique tout autant que la série positive nous tient à cœur.

- La reprise a donc été dans la joie…

- On fait comme d’habitude, avec le sérieux qui a toujours été notre qualité première à l’ASO. On travaille le plus normalement du monde, avec en tête ce match face au CRB. La détermination et la concentration battent le plein dans le groupe.

- Face à El-Harrach, vous avez été l’un des joueurs les plus en vue. Un commentaire.

- Il faut souligner que, juste après le match face à l’USMA, on s’est promis de récupérer les points perdus à El-Harrach, et on a tenu parole. A l’image de tout le groupe, je ne me devais pas de commettre une erreur qui aurait pu saper le moral de la troupe. Il est vrai que j’étais dans mon jour, mais cela n’enlève en rien au mérite de mes camarades, lesquels ont, aux aussi, contribué à ce résultat.

- D’aucuns ont été surpris par le jeu présenté ce jour-là…

- Cela nous enchante, on a pu confirmer que nous avons un groupe paré à toutes les situations. Le fait d’avoir joué de la sorte prouve encore une fois que nous possédons un groupe de joueurs capables d’assimiler les différentes tactiques élaborées par l’entraîneur.

- Le match face au MOB pourrait être l’occasion de reprendre avec la victoire…

- Ce ne sera pas du gâteau, d’autant plus que l’adversaire a gagné chez lui face à l’ESS. Il se pourrait que les Béjaouis soient fortifiés par la motivation de continuer sur leur lancée. Nous devons les tenir en respect et ne pas lâcher car une victoire nous hissera au classement.

- Une victoire relancera l’équipe…

- L’essentiel, c’est d’engranger le maximum de points. Renouer avec la victoire, chez nous notamment, est obligatoire pour espérer aller de l’avant et reprendre notre place sur la scène.

- Vos supporters seront nombreux à l’occasion.

- C’est la pire des choses qui puisse nous arriver, et on le souhaite, car ils seront à nos côtés, comme cela a toujours été le cas. Toutefois, je les exhorte à être patients et à ne pas brusquer les choses dès le début.

A. B.

 

2 autres milliards dans les caisses

Après l’argent de l’ECDE, la subvention de l’PAC, équivalant à presque la même somme, deux milliards de centimes environ, a renfloué les caisses du club. Une opportunité pour les responsables de verser les salaires des joueurs avant la fin de ce mois.

 

Vers le retour du duo Daham-Haddouche en attaque

Face au MOB, les données ne seront pas les mêmes, et Ighil sera dans l’obligation d’aligner une équipe offensive afin de secouer les filets adverses, l’équipe n’ayant pas inscrit le moindre but en deux matches. Reprendre avec la victoire à Boumezrag sera au menu, d’où l’appel aux attaquants. Dans ce cas de figure, l’on pense sérieusement au duo Daham-Haddouche, ou le trio avec Ali Hadji, pour une attaque renforcée afin de faire vaciller les bois adverses. A rappeler que l’ASO n’a pas gagné à domicile depuis sa victoire face au RCA. Elle est passée à côté trois matches durant, face, respectivement, à l’ESS (une défaite), à la JSK et à l’USMA (deux nuls).

 

Les attaquants se frottent les mains

Comme le trio cité plus haut, les autres joueurs évoluant en attaque, tels Farhi, Djaâbot et Merzougui, se frottent les mains dans l’attente d’une chance lors de ce match face au MOB.

 

Messaoud : examens rassurants

Blessé et remplacé lors du match face à l’USMH, Messaoud a dû passer des examens le lendemain. Le joueur a été rassuré quant à sa blessure, laquelle n’est pas vraiment méchante. Toujours est-il qu’il aura à effectuer d’autres examens pour confirmer. En cas d’absence face au MIOB, on s’attend à ce qu’Ighil fasse appel à un jeune comme Belkacemi, Nasri étant toujours blessé, à moins que l’un des milieux de terrain de métier, comme Bentoucha ou Tedjar, mène le bal.