Taïder : «On a envie d’aller au Mondial et d’emmener ce peuple avec nous»

Saphir Taïder est arrivé hier à Alger. Il a accompagné son coéquipier en club Ishak Belfodil. Si ce dernier n’a pas voulu s’exprimer, en revanche, le milieu de terrain de l’EN a répondu aux questions, en nous apprenant qu’il se sent prêt pour le match et pour la qualif’. Il veut absolument vivre la joie qu’il a suivie à la télé en 2009. Il évoque aussi l’arbitrage du match aller.

- A l’aller, vous avez perdu, et vous vous apprêtez à entrer en stage pour préparer la seconde manche. Est-ce que la défaite de l’aller est déjà oubliée ?

- On ne doit garder que les choses positives. On a marqué deux buts à l’extérieur, même s’il n’y a pas eu la victoire au bout, c’est une chose positive. Il nous appartient de bien se préparer durant les 10 prochains jours pour être prêts le jour du match.

- Est-ce que vous êtes motivés d’aller à ce Mondial ?

- Oui, c’est une chose qui arrive tous les 4 ans, donc forcément, la motivation est facile à trouver.

- La motivation doit aussi être là par rapport à ce qui est arrivé avec l’arbitrage au match aller, non ?

- Pas forcément à cause de ça, ni à cause d’une quelconque injustice, c’est une Coupe du monde, on a tous envie d’aller au Mondial et d’emmener le peuple avec nous, c’est tout simplement ça.

- Après quelques matches avec l’Inter, est-ce que vous êtes à votre top niveau?

- Je me sens bien, Hamdolilah. J’arrive à trouver assez de temps de jeu, je suis content. Physiquement, je me sens bien, mais il faut se préparer collectivement pour être prêt pour le match.

- A moins de 10 jours de la rencontre, est-ce que vous sentez la pression monter ?

- La pression, non. Se retrouver est un plaisir, il ne faut pas se mettre trop de pression. Il faut être concentrés et donner le meilleur de nous-mêmes sur le terrain, car avec la pression, on n’arrivera pas à jouer notre football.

- Et entre vous, les joueurs, est-ce que vous parlez de cette rencontre ?

- Oui, on en parle souvent. Maintenant qu’on va être ensemble pendant 10 jours, on va encore plus en parler, tous les jours un peu plus, mais c’est une partie de jeu, c’est une étape à franchir. On fera tout pour y aller.

- Après tout ce qui a eu au Burkina, l’arbitrage contesté et tout le reste, est-ce que vous appréhendez cette deuxième manche. Vous ne dites pas qu’il va être peut-être une nouvelle fois contre vous ?

- Il y a eu une erreur au Burkina, c’est des choses qui arrivent, on doit l’accepter, mais c’est difficile à encaisser, car on était à 2-2. On a une victoire à décrocher chez nous, et ça passera par le terrain.

- Vous n’étiez pas présent lors de la qualification en 2009, vous n’avez encore rien vu de la ferveur des Algériens qui adorent le football…

- Oui, c’est vrai. J’ai vu tout ça à la télé, j’ai vu pas mal de choses aussi jusqu’à présent. C’est vrai qu’on en parle beaucoup avec les anciens. Le fait de pouvoir se qualifier pour le Mondial, ça créerait un engouement énorme dans tout le pays et même ailleurs.

- Un mot sur le retour de Belfodil en sélection ?

- Ishak, on est contents de le retrouver. Il est content aussi, il donnera le maximum aussi, comme il l’a toujours fait. C’est un atout supplémentaire, on est contents de le revoir.

- Un nouveau joueur a rejoint la sélection, il s’agit d’Aïssa Mandi, est-ce que vous le connaissez ? Que pensez-vous de ce renfort ?   

- Non, je ne le connais pas personnellement, mais c’est un joueur qui évolue en Ligue 1. Donc, forcément, s’il est venu, c’est qu’il a confirmé au sein de son club et qu’il a donc des atouts à faire valoir.

- La présence du public algérien au match retour va-t-elle être une pression de plus sur vos épaules ou un atout que vous exploiterez ?

- Ce sont des Algériens, donc forcément, ça ne sera qu’un atout.

S. M. A.

 

«Ishak est content de retrouver l’EN»

 «Le stade sera plein d’Algériens, donc ça ne sera qu’un atout»

«Ça arrive tous les quatre ans, donc la motivation est facile à trouver»

 «Physiquement, je me sens bien, place à la préparation collective»

«La joie du peuple en 2009, je l’ai suivie à la télé, cette fois, je veux la vivre»

 «Je ne connais pas Mandi, mais il joue en Ligue 1, ça veut tout dire»

 

 

 

 

 

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