Le meneur de jeu, Bouazza Feham, a été écarté par l’ex-entraîneur du club, Rolland Courbis, après la défaite concédée en championnat face au MC El-Eulma. Il n’a pas disputé la moindre rencontre depuis. Rencontré à l’hôtel El-Mouradi, l’enfant d’Oran nous parle sur sa situation. Il affirme que son équipe a tous les moyens pour terminer la phase aller première ou deuxième au classement général du championnat.

- Tout d’abord, comment se déroule votre préparation à Sousse ?

- Elle se déroule dans les meilleures conditions. On a passé hier (ndlr, interview réalisée hier) notre deuxième jour de ce stage. Les séances d’entraînement s’effectuent dans une ambiance conviviale. Les joueurs répondent présents et c’est le plus important pour réussir notre préparation.

- Que dites-vous sur cet établissement hôtelier (El-Mouradi Palace) ?

- Comme vous l’avez vu, cet établissement hôtelier est doté de tous les moyens modernes, ce qui nous permettra de réussir une bonne préparation. Le stade se trouve à cinq minutes seulement de l’hôtel et cela nous arrange beaucoup. Nous sommes ici pour travailler, et le plus important pour nous est de réussir notre préparation afin d’être prêts sur tous les volets avant que le championnat ne reprenne ses droits.

- Vous étiez l’un des quatre joueurs écartés après la défaite en championnat face au MC El-Eulma, peut-on savoir les raisons de votre mise à l’écart ?

- Personnellement, je n’arrive pas encore à comprendre pour quelles raisons l’ex-entraîneur m’avait écarté. Après la défaite amère concédée face au MC El-Eulma, Courbis nous avait convoqués pour visionner cette rencontre. Franchement, je n’étais pas mauvais lors de ce match pour être écarté. J’avoue que toute l’équipe est passée à côté face à El-Eulma et c’est pour cela que je n’arrive pas à comprendre pour quelle raison Courbis m’avait écarté. Peut-être que je n’avais pas donné satisfaction, mais pas au point de rester trois matchs de suite en dehors de la liste des 18. Sincèrement, c’est très difficile de suivre les rencontres de mon équipe loin des terrains.

- Vous avez du mal à digérer votre mise à l’écart, n’est-ce pas ?

- Bien sûr. J’étais titulaire indiscutable depuis la saison passée, puis, subitement, je me trouve en dehors de la liste des 18. Comme vous le savez, j’avais joué la plupart des rencontres de mon équipe la saison passée et j’avais toujours tenu mon rôle bien comme il se doit. Malgré ma mise à l’écart, je me suis toujours donné à fond aux entraînements. Je suis quelqu’un de sérieux, je travaille et j’honore mon contrat jusqu’à la fin.

- Avec l’arrivée de Velud, espérez-vous retrouver votre place de titulaire ?

- Je ne suis pas un jeune pour attendre la chance de jouer. Je crois que Velud me connaît très bien. Je n’ai rien à prouver, car je ne suis pas en début de carrière. Tout ce que je dois faire est de continuer à travailler et de cravacher dur lors de ce stage pour être prêt en vue du prochain derby du championnat face au CRB. Titulaire ou remplaçant, ce sont des choix de l’entraîneur que je ne dois pas contester. Je travaille sérieusement et c’est à lui de décider.

- Revenons au parcours de votre équipe. A deux points seulement du leader, l’espoir de remporter le titre renaît. Comment voyez-vous le reste de la phase aller ?

- Après un début de saison difficile, mes coéquipiers ont réussi à provoquer le déclic tant attendu en enchaînant deux victoires face au CRB Aïn Fakroune et au MCO. C’est très motivant pour nous de retrouver le podium et à deux points seulement du leader, l’ESS. On doit garder les pieds sur terre et bien gérer le reste du parcours pour atteindre notre objectif. L’équipe a retrouvé sa bonne dynamique et je crois que personne ne pourra nous empêcher de terminer cette première manche du championnat 1^ers ou 2^es.

- Votre ami Seguer pourrait ne pas arriver du fait qu’il n’a pas encore retiré son passeport, c’est sûr qu’il vous manque beaucoup…

- Mohamed est un frère avant d’être un coéquipier. Il devait être avec nous, malheureusement, son passeport n’est pas encore prêt. Chose qui l’a empêché de venir en Tunisie pour se préparer avec l’équipe. C’est quelqu’un très proche de moi vu qu’on se connaît depuis longtemps et c’est sûr qu’il me manque beaucoup. Je saisis l’occasion pour le saluer.

A. S.

 

«Je n’ai rien à prouver, je travaille et c’est au coach de décider»

 

«Seguer me manque beaucoup»