- Quel est votre sentiment après cette qualification pour le Mondial 2014 ?
- C’est une joie énorme et surtout une fierté du devoir accompli. Le public algérien était extraordinaire, c’est grâce à son soutien que nous avons su trouver les ressources nécessaires pour décrocher le fameux sésame.
- Le match n’a pas été facile, n’est-ce pas ?
- On a affronté une coriace équipe qui nous a mis en difficulté, surtout en première mi-temps, mais notre solidarité et notre rage de vaincre, deux atouts, nous ont permis de gagner et empocher notre billet qualificatif pour le Mondial 2014.
- Comment expliquez-vous la première mi-temps décevante de l’EN ?
- On est rentrés un peu crispés, car la pression était énorme sur nos épaules. Les Burkinabés nous ont causé quelques problèmes à cause de leur puissance physique, mais, en seconde mi-temps, on a su comment imposer notre jeu pour marquer le premier but. A partir de là, la confiance s’est installée et on a eu d’autres occasions, mais on n’a pas su les exploiter. L’essentiel pour nous était la qualification au détriment de la manière.
- Comment avez-vous trouvé votre prestation ?
- Je ne me focalise pas sur ma prestation individuelle, car, aujourd’hui, le plus important, c’est le rendement du groupe. On a été solidaires et combatifs durant tout le match. Je pense qu’au vu des deux rencontres, on a mérité notre billet qualificatif pour le Mondial 2014.
- C’est votre première qualification pour un Mondial, comment la vivez-vous ?
- Je suis aux anges, franchement. Je remercie encore une fois le public algérien pour son soutien formidable. C’est grâce à lui que nous avons réussi cet exploit.
- A qui dédiez-vous cette qualification ?
- Je dédie cette qualification à ma famille et à tous les habitants d’El Goléa.
K. H.