Le joueur d’Ajaccio, Mostefa Mehdi, a retrouvé mardi son poste de prédilection au milieu de terrain contre le Burkina Faso.

Aligné comme milieu défensif, il a eu des difficultés en première mi-temps pour assurer son rôle convenablement, car les Burkinabés étaient mieux organisés et plus dynamiques dans l’entrejeu. Généreux dans l’effort et combatif, Mostefa a fait le maximum durant le premier half afin de récupérer un maximum de ballons et surtout empêcher les Burkinabés de construire leurs actions. «En première mi-temps, on était un peu crispés par l’enjeu du match. On  a eu du mal à trouver nos marques. Il fallait rester attentifs et vigilants, car les Burkinabés étaient dangereux. J’ai essayé d’accomplir mon rôle pour assurer la jonction entre la défense et le milieu de terrain. En seconde mi-temps, on est rentrés décidés à marquer et on a réussi à secouer les filets adverses. Ce but nous a mis en confiance. On s’est battus par la suite pour conserver ce résultat et, Dieu merci, on a décroché notre qualification pour le Mondial 2014. Je suis heureux et fier de cette qualification», a affirmé Mostefa, avant d’enchaîner : «En voyant le public nous soutenir et nous porter haut à   notre entrée sur le terrain, on s’est dit qu’on n’a pas le droit de le décevoir. On s’est battus pour faire honneur au pays et, sincèrement, aujourd’hui, nous sommes fiers de cette qualification.»

 

«Cette qualification m’a fait oublier ma blessure» 

Interrogé sur sa blessure (il a dû céder sa place à la 85’ à Taïder), le milieu récupérateur des Verts a affirmé qu’il souffre de l’adducteur, mais, pour l’instant, il ne connaît pas la nature de cette blessure. «Après un tacle, j’ai ressenti des douleurs à l’adducteur. Je ne pouvais pas continuer la partie, car les douleurs étaient atroces. J’ai vécu les dernières minutes sur les nerfs à partir du banc de touche, mais, au coup de sifflet final de l’arbitre, j’étais soulagé et hyper heureux. Cette qualification m’a fait  oublier ma blessure», a souligné l’ex-joueur de Nîmes.

K. H.