MCO : Après la défaite à Béjaïa, le traumatisme !

Affichant un semblant de regain de santé, après sa première victoire à l’extérieur, le MCO est revenu à la case départ, suite à sa défaite inattendue à Béjaïa avant-hier.

e club oranais, qui est en butte à de gros problèmes financiers, connaît une première moitié de saison décevante. Tous les ingrédients de la morosité sont réunis chez les Mouloudéens. Que faire alors ?

La semaine passée, en dépit de la victoire sur le CRBAF, on avait reproché aux joueurs leur manque d’efficacité, car, ce jour-là, le MCO pouvait s’assurer un succès confortable, plutôt que de se contenter d’une petite victoire. A Béjaïa, les Oranais remettent ça, en ratant un nombre incalculables d’occasions faciles à mettre dedans. Toutefois, contrairement à la précédente sortie, leurs adversaires avaient réussi à mener au score rapidement, un avantage qu’ils ont préservé jalousement jusqu’au coup de sifflet final.

 

Toujours à la recherche d’un baroudeur

Ce n’est pas la première fois de la saison qu’ils perdent un match faute d’avoir été efficaces. De nombreux points ont été égarés en cours de chemin à cause justement de ce handicap, alors que, pour d’autres clubs, il leur suffit de se procurer une demi-occasion pour qu’ils gagnent leur match. Pour le MCO, en revanche, il faudrait une pelle d’occasions pour marquer un petit but. Naguère, fournisseur au football national des attaquants de grande valeur tels que les Fréha, Belkedrouci, Benmimoun ou tout récemment Tasfaout et Meçabih, le club phare de l’Ouest est toujours à la recherche d’un baroudeur.

 

Benyettou et Farès Amrane manquent de réussite

Certes, un garçon comme Benyettou multiplie les belles performances, mais il lui manque toujours ce petit brin de réussite. Ayant misé sur Farès Amrane pour booster sa ligne offensive, malheureusement, cet attaquant, qui s’est distingué la saison dernière par son sens du but (il a fini meilleur buteur de L2 avec 24 buts), n’arrive toujours pas à confirmer sa réputation de grand buteur. Certes, dans le football d’aujourd’hui où le collectif prime sur l’individualisme, tous les joueurs, quel que soit le compartiment où ils évoluent, sont susceptibles de marquer des buts. Le MCA a, ce samedi, assuré son succès sur la JSS grâce à deux buts inscrits par le défenseur Amine Aksas. Hélas, ce problème d’inefficacité persiste toujours et cela coûte des points au MCO qui se morfond dans le bas du classement.

 

Peut-on atteindre les prévisions ?

S’étant fixé de terminer la phase aller avec un capital de 21 points, cet objectif est toujours du domaine du possible. En effet, il suffirait aux Oranais de gagner les deux dernières rencontres de cette phase, contre le  CRB qu’ils recevront à Oran, ensuite contre l’Arba pour le compte de la dernière journée. Néanmoins, pour éviter la crise, le MCO doit impérativement passer sans dégâts le  premier tour de la coupe, ce vendredi.

M. S.

 

Une erreur dans le… changement !

Avant-hier, un fait insolite s’est produit pendant le match. On venait juste de dépasser l’heure de jeu, lorsque l’entraîneur demande au secrétaire d’aller chez le quatrième arbitre pour procéder à un changement de joueur. Benchadli avait demandé à remplacer Saïdi par Nessakh, mais le secrétaire s’est trompé, en sortant Aouamri. Benchadli, qui donnait des consignes à Bouterbiat à propos du replacement de la défense, ne s’est rendu que quelques secondes après de l’erreur de son secrétaire. Une erreur qu’on pouvait rectifier si Aouamri, qui se trouvait de l’autre côté du terrain, ne s’était pas directement dirigé vers… les vestiaires. D’après l’un des témoins, le coach du MCO était très en colère, après cette erreur, tandis que le secrétaire a été, paraît-il, induit en erreur, lorsque Benchadli se concertait avec son adjoint sur le replacement de la défense. En évoquant celui d’Aouamri, le secrétaire n’a entendu que le nom de ce dernier, c’est pour cette raison qu’il fut induit en erreur.

 

Aouamri n’a pas pris sa douche

L’autre conséquence de ce changement est la colère d’Amine Aouamri qui s’est dirigé directement, rappelons-le, vers les vestiaires sans passer par le banc de touche. Aouamri qui n’a pas admis sa substitution, d’après un des accompagnateurs de l’équipe, n’a même pas daigné prendre sa douche, il est rentré chez lui dans le véhicule d’un de ses amis qui était au stade de l’Unité maghrébine. Son attitude n’a pas été appréciée par ses entraîneurs et même ses coéquipiers, car s’il était sorti de la partie du terrain où l’attendait son remplaçant, Nessakh, il aurait donné le temps au secrétaire de rectifier son erreur. Dommage !

M. S.

 

Belarbi ne risque rien

Averti pendant le match, Abdellah Belarbi, auteur d’une bonne prestation samedi, n’a pas écopé d’un avertissement pour contestation. Ce qui fait que le portier du MCO n’est pas suspendu pour le prochain match.

 

Dagoulou proche de son meilleur niveau

Après un passage à vide, l’international centrafricain a été de loin l’un des meilleurs éléments de son équipe samedi. Auteur déjà le week-end précédent d’une bonne prestation, Eudes Dagoulou est proche de sa forme optimale.

 

Les joueurs ratent une belle prime

Après avoir empoché 15 millions (primes des matches gagnées face au CABBA et au CRBAF), les joueurs avaient l’opportunité d’empocher dix millions en cas de succès avant-hier. Ils n’en voudraient qu’à eux-mêmes pour avoir concédé une défaite.

 

Précision sur le but encaissé

Sur l’action du but marqué par la JSMB, l’erreur est partagée en défense. En effet, d’après l’un des présents à Béjaïa, la faute incomberait d’abord à Saïdi, lequel, au lieu de laisser sortir le ballon en touche, le remet dans l’axe à Bellabès qui, pressé par un adversaire, rate son dégagement, une aubaine que ne ratera pas Hamouche qui marquera l’unique but de la partie.

 

La JSMB à l’italienne 

Dès qu’elle est parvenue à ouvrir le score, pourtant à la 7’, la JSMB s’est repliée derrière en défendant bec et ongles son maigre acquis. «La JSMB évoluait avec six défenseurs, derrière», relatera un des présents qui ne remet pas en cause le succès de l’équipe de Boualem Tiab.

 

Arrivée à 6h

La délégation est rentrée à Oran à 6h00. En raison des conditions climatiques, le chauffeur du bus qui transportait la délégation roulait doucement, d’où l’arrivée tardive à Oran.

 

Des sandwiches pour calmer la faim

Des sandwiches préparés par le restaurant de l’hôtel où l’équipe était hébergée pendant son séjour à Béjaïa ont été offerts en guise de dîner à chaque membre de la délégation. Suffisant pour calmer l’estomac pendant le long trajet séparant Béjaïa de la ville d’Oran.

 

Reprise cet après-midi

Au repos hier, les joueurs reprendront le chemin des entraînements cet après-midi, une séance lors de laquelle l’entraîneur, qui n’a pas digéré la défaite inattendue concédée à Béjaïa, va secouer certainement son groupe. On y reviendra.

 

Le tableau ne bouge pas

En dépit de la défaite, le club oranais, à la faveur des faux pas de ses concurrents directs pour la course au maintien, est toujours collé à sa place au classement, soit tout juste au-dessus du premier relégable. Pour le match de la prochaine journée entre le MCO et le CRB au stade Ahmed Zabana, l’enjeu sera de taille, puisque le Chabab compte le même nombre de points, soit 15. En cas de succès, les Oranais feront un grand bond au classement et s’éloigneront un peu de la zone rouge.

 

 

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