Qu’il est compliqué à organiser ce match Algérie-France auquel tient énormément le président de la FFF, Noël le Graet. Son déroulement avant le Mondial est compromis.

D’abord, les techniciens des deux équipes avouent qu’ils sont incapables de trouver une date qui leur conviendrait. Vahid Halilhodzic en parlant de l’éventualité de tenir ce match en juin le trouve compliqué, «parce qu’il y a une différence dans le lieu de préparation. Donc, il n’en est pas encore question.» De son côté, Didier Deschamps qui s’est réuni hier avec son président pense lui à un autre type d’adversaire qu’il doit affronter avant le Mondial et l’Algérie ne figure pas dans ses plans.  Le sélectionneur des Bleus a soumis à son président un calendrier de rencontres amicales que son équipe doit jouer avant la Coupe du monde. Noël le Graët a laissé entendre que son entraîneur a souhaité jouer trois matches amicaux le 27 mai puis le 1^er et le 8 juin 2014, en plus de celui du 5 mars que la FFF a déjà conclu avec les Pays-Bas. Quant au profil des adversaires que Didier Deschamps cherche, son président en a donné l’esquisse. «Il souhaitait une équipe européenne pour le premier match, puis une équipe d'Amérique du Sud et une d'Amérique centrale.» Ce qui confirme que l’Algérie n’est pas dans les plans de l’ex-capitaine des champions du monde français. Du moins pas avant le Mondial. Et c’est ce que croit aussi la presse française qui a même fait intervenir Noël le Graet sur ce sujet. Le président de la FFF n’a pas été tout de même affirmatif quant à la programmation de ce match Algérie-France avant le Mondial. «Ça va sûrement être difficile de l'organiser avant le Mondial, principalement pour des raisons de sécurité, mais l'envie est réelle. J'ai toujours dit que je souhaitais jouer là-bas avant la fin de mon mandat, mais dans des conditions où le sport sera privilégié», a-t-il rappelé. Joint une nouvelle fois par nos soins, le patron du football français garde toutefois un mince espoir que ce match se déroule avant la Coupe du monde. «J’ai eu mardi Raouraoua au téléphone, mais on n’a pas beaucoup avancé sur la question. On n’est pas encore parvenu à trouver une date. Il devait me rappeler samedi (ndlr, hier), mais je n’ai pas reçu son coup de fil», nous annoncera-t-il avant d’ajouter qu’«aujourd’hui dimanche, il aura une réponse définitive du président de la FAF. On verra bien si on tombe d’accord sur une date, autrement, ça se fera une autre fois, car comme je l’ai toujours dit, je veux jouer ce match absolument et en Algérie.» Questionné sur les raisons sécuritaires qui peuvent être un obstacle et qu’il a lui-même annoncé à la presse française, le président de la FFF a évité d’y répondre en nous déclarant que tout sera tiré au «clair aujourd’hui après la discussion que j’aurai avec Raouraoua».

 H. Ben