L’absence en nombre des joueurs de la JSM Béjaïa, lors de la reprise des entraînements, ne peut être expliquée que par l’amère élimination en coupe d’Algérie, vendredi dernier au stade Ahmed Zabana, contre le MCO, car c’est plutôt pour attirer l’attention de la direction qui ne semble pas préoccupée par le règlement de leur situation financière.

En guise d’avertissement à l’adresse de la direction, qui tarde à honorer ses engagements financiers avec la majorité des anciens qui réclament jusqu'à 8 mois d’arrières salariaux, dont la moitié date du précédent exercice, alors que les nouveaux sont à trois mois de retard au minimum, selon nos sources, les joueurs auraient brandi la menace de la grève pour faire bouger les choses, en boudant la séance d’entraînement d’hier soir. Mais l’absence de consensus a fait capoter le projet de débrayage, et ce, après l’intervention de quelques cadres de l’équipe parmi les enfants du club qui ont réussi à raisonner le reste du groupe en l’invitant à gagner le match capital contre le CRB, samedi, pour réclamer leurs dus en position de force.

 

La direction a calmé les esprits

Après avoir eu écho des intentions de quelques joueurs de l’équipe de déclencher une grève la veille de l’importante joute face au CRB, la direction de la JSM Béjaïa a anticipé en invitant l’ensemble des joueurs et le staff technique, hier soir, à l’hôtel Alloui à Tichy, à un dîner de famille. Les responsables du club ont réussi ainsi à calmer les esprits en promettant le règlement d’une partie de la situation financière incessamment, les incitant au passage à se concentrer sur le match capital de samedi qu’ils sont tenus de gagner coûte que coûte pour attaquer le stage hivernal avec un bon état d’esprit.

 

L’entraînement a eu lieu dans une bonne ambiance

L’intervention rapide de la direction, qui a pris les choses au sérieux, lui a permis de désamorcer la crise en se montrant prête à écouter les doléances des joueurs dans un cadre organisé en les invitant autour d’un dîner à l’hôtel Alloui , et ce, juste après la séance d’hier, qui a eu lieu avec un groupe rassuré et au complet et dans une ambiance bon enfant au stade de l’Unité maghrébine à 16 heures, sous la coupe de l’entraîneur en chef Djabour et son staff assistant.

 

Djabour leur a conseillé de battre le CRB pour renforcer leur position face à la direction

visiblement déçu par le nombre importants d’absents à la reprise dimanche dernier, le coach de la JSM Béjaïa n’a pas voulu prendre de risque inutile en sanctionnant les récalcitrants parmi ses joueurs, évitant au passage de compliquer encore plus la situation, d’autant plus que les joueurs ont repris tous le travail excepté ceux indisponibles pour blessures, à l’instar de Zafour, Laribi, Belgherbi, Niati, Bouyoucefi et Aroul, préférant calmer le jeu en se montrant compréhensif quant aux revendications salariales de ses capés. Djabour, en homme averti, leur a demandé de redoubler d’efforts lors des entraînements pour réussir le dernier test de l’année 2013 en prenant le dessus sur le CRB (15^e journée de la L1) pour renforcer leur position face à la direction.

 

L’élimination en coupe n’a pas influé sur le moral des troupes

Au sujet der l’influence de l’amère élimination en coupe face au MCO sur le rendement des troupes lors du prochaine match contre le CRB, Djabour, confiant, dira : «Je ne pense pas que cette élimination puisse influer sur le moral des joueurs, puisqu’on a déjà décidé de mettre cette défaite de côté et de ne penser qu’au prochain match face au CRB, où nous allons faire le maximum pour le gagner dans notre jardin et devant notre public.»

 

Il compte sur un sursaut d’orgueil de son équipe

Le coach Djabour parle de l’obligation de gagner le match face au CRB pour garder les chances de maintien intactes, il compte sur un sursaut d’orgueil de ses capés pour signer la seconde victoire de la saison. «Les trois points mis en jeu contre le CRB doivent rester à Béjaïa, on n’a plus droit à l’erreur, car une autre contre- performances compliquera davantage notre missions et mettra en péril le projet de sauvetage du club en L1. Une victoire par contre gardera les chances de garder le statut parmi l’élite intact. C’est dire que la balle est dans notre camp, staff technique, joueurs et administration ,en sus des supporters du club, tous sommes appelés à signer la victoire, qui nous permettra de gagner trois précieuses unités, lesquelles porterons notre capital points à 13 unités et nous permettra d’attaquer le stage hivernal à Sousse avec un meilleur état d’esprit.»

C. L.

 

 

Le syndrome des suspensions l’intrigue

Un autre phénomène aussi nuisible pour l’équipe auquel il fait désormais face, le premier responsable de la barre technique de la JSM Béjaïa parle du problème des suspensions, qui prend de l’ampleur avec la défection d’un joueur au minimum par match. En effet, Djabour, qui perd le virevoltant attaquant Bilel Mebarki, pour contestation de décision, contre le CRB, samedi, en plus de la mise en demeure de deux autres éléments qui se trouvent sous la menace, à savoir le défenseur malien Moussa Coulibaly et le milieu défensif de fortune, Khaled Bouziani, chacun compte trois cartons jaunes dans son escarcelle.

 

Il se réjouit du retour de Mebarakou et Aggoune

Dans le même sillage, le coach Djabour se réjouit de pouvoir compter sur les deux défenseurs de métier lors du prochain match de championnat, à savoir le capitaine Mebarakou et l’arrière gauche Farès Aggoune, qui ont purgé leurs suspensions respectives en coupe la semaine passée contre le MCO. «En plus du problème des blessures à répétition et en nombre auquel je suis confronté pratiquement à chaque match, les suspensions sont un autre problème à prendre très au sérieux, car à chaque joute, je compte une suspension au moins. Et pour preuve, l’équipe a payé cash l’absence des deux piliers de la défense, Mebarakou, dans l’axe, et Aggoune, sur le flanc gauche à cause de la suspension. Heureusement que face au CRB, le duo sera présent», estime Djabour.

 

La direction compte sévir financièrement

Pour mettre un terme au phénomène des suspensions qui prend de l’ampleur et revient cher à la direction, une source généralement bien informée nous a confié que la direction compte réagir pour mettre fin à cette situation en sévissant avec des sanctions financières capables de tempérer les ardeurs des joueurs contestataires lors des joutes officielles.

C. L.

 

Le manager général du RAJA ce samedi à Béjaïa pour Mebarakou

A la recherche d’un central de métier pour renforcer son équipe par une solution de rechange dans l’axe, le manager général du vice-Champion du monde des clubs, le RAJA, sur conseil d’un manager émigré qui suit de très près le championnat national, sera vraisemblablement à Béjaïa ce samedi, selon une source fiable. La présence attendue du premier responsable du recrutement au sein du club le plus populaire du Maroc a pour objectif de superviser le longiligne central de la JSM Béjaïa, Zidane Mebarakou, dont le profil intéresse le club casablancais, selon la même source.

 

L’entraîneur Benzerti l’a déjà vu à l’œuvre à Monastir

L’actuel entraîneur du RAJA, Benzerti, a déjà vu Mebarakou à l’œuvre deux années auparavant lorsqu’il drivait le club Echarika (EAU) lors du match gagné par la JSM Béjaïa (2-0) au stade Monastir lors du stage de Sousse en Tunisie. L’ex-entraîneur béjaoui, Alain Michel, avait évoqué l’intérêt de Benzerti pour Zidane Mebarakou à l’époque.

 

Le joueur est en fin de contrat, un atout supplémentaire pour les Marocains

Le manager émigré qui a proposé la piste Mebarakou au RAJA s’est basé en plus des qualités du nouveau capitaine béjaoui, sur son jeune âge et aussi la durée de son contrat qui expirera en cette fin d’exercice, ce qui a encouragé le recruteur du RAJA à programmer son voyage à Béjaïa, selon notre source généralement bien informée.

Chekal Lyès