Fabregas explique son départ à Arsenal

Passé par Arsenal, Cesc Fabregas a retrouvé Barcelone, où il coule des jours heureux. Pour autant, le groupe catalan vieillissant, l'international espagnol assure à demi-mots qu'une renouvellement de l'effectif ne serait pas une mauvaise idée.

Auteur de 5 buts, dont 1 sur pénalty, en l’espace de 15 matches, Cesc Fabregas affiche des statistiques tout à fait satisfaisantes cette saison en Liga. Véritable homme à tout bien faire, capable de cartonner au milieu de terrain comme de briller en tant que faux numéro neuf, l’international ibérique est un véritable bonheur pour un coach. Et pourtant, son histoire d’amour avec les Blaugrana n’a pas forcément été toujours idyllique, lui qui a tout de même dû quitter la Catalogne et filer à Arsenal pour prendre son envol. Un choix qu’il explique dans les colonnes de Marca :

« J’étais très jeune, je ne me voyais pas devenir footballeur professionnel. Puis, j’ai saisi cette opportunité, car Wenger me disait que je m’entraînerais tous les jours avec l’équipe première. À Arsenal, j’a vu que je pouvais avoir une chance, alors qu’au Barça il était clair que ça allait être difficile. Difficile, pour ne pas dire plus. Et puis je suis revenu au Barça, alors que j’étais dans un club où j’étais le capitaine, et où tous les ballons passaient par moi, où je pouvais être libre sur le terrain. J’ai alors connu Pep (Guardiola) et Tito (Vilanova), qui m’ont reproché de trop courir. J’aime être partout sur le terrain, mais ici on a à droite Xavi, à gauche Iniesta, et devant Messi ». Des stars à la pelle, pour un effectif qui a fière allure. Et pourtant, les années passent, et certains militent pour un renouvellement de l’effectif, commençant peu à peu à vieillir.

Une révolution que Fabregas ne refuserait visiblement pas : « L’équipe est très talentueuse, ce n’est pas pour rien que nous sommes dans toutes les compétitions. Mais je me souviens qu’à mon arrivée, Pep (Guardiola) m’avait dit que l’équipe avait certes tout gagné, mais qu’elle devait maintenant repartir de zéro. C’est un peu la même chose, il faut repartir chaque saison de zéro. Nous avons un certain nombre de cadres, comme Xavi ou Puyol, pour qui malheureusement les années passent. Le jeu est de plus en plus agressif, le calendrier est très chargé, nous devons donc nous adapter. Mais c’est à Zubizarreta (directeur sportif) et au président de trancher ». La balle est dans leur camp.

Source: Foot Mercato

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