Sa nomination est une surprise d'autant plus que personne ne s’attendait vraiment au départ de Saâdane. En tous les cas, l'ex-international s'est dit prêt à prendre en main le staff technique du club sétifien. Première conséquence de cette nomination, l'assemblée générale ordinaire de l’ESS, qui devait avoir lieu très prochainement, est reportée en raison de l'arrivée du nouveau coach.
Le moins que l'on puisse dire est que Menad va entraîner une équipe qui nage dans le doute. Son début de la phase retour est médiocre pour ne pas dire catastrophique avec, en trois rencontres, une défaite en finale de la super coupe face à l’USMA, une élimination en coupe d’Algérie à Sétif face au CSC et une difficile victoire en championnat face au CRBAF. Pour un club qui vise les places qualificatives à une compétition internationale, c'est nager à contre-courant que d'aligner de tels résultats.
Hamar : «J’attends de finaliser avec lui»
C'est lui qui a décidé de ne pas précipiter les choses au lendemain du départ de Rabah Saâdane pour la nomination d'un nouvel entraîneur. «A quoi cela aurait-il servi, nous a-t-il affirmé. A Sétif, vous nommez un entraîneur et au moindre mauvais résultat on vous demande de le renvoyer. Certes, on a contacté Menad et aux dernières nouvelles, il est d’accord pour prendre les rênes techniques de l’ESS, mais il faut avant que je discute avec lui la semaine prochaine, une fois qu’il rentrera d’Espagne, afin de tout finaliser avec lui. »
«Je reconnais mon erreur…»
Le président Hamar est particulièrement déterminé à mener son club à bon port même s'il ne bénéficie pas d'une grande aide.
Hamar en est parfaitement conscient mais reste persuadé que l'hémorragie va cesser. «Je suis sûr que l’ESS terminera la saison sur le podium. Avec l'effectif qu'elle a, l’ESS va réagir et remonter la pente. Je ne désespère pas.» D’ailleurs, il nous confirme qu’une partie des joueurs ne joue pas le jeu et a contribué à pousser vers la porte Rabah Saâdane. Ce sont ces mêmes joueurs qui vont devoir relever le défi de remettre sur les rails leur équipe et répondre au vœu de leur président qui la voit terminer sur le podium. Pour lui, une des grandes explications à ce mauvais départ est le choix de revenir 24h avant la finale de la super coupe. «Je reconnais avoir commis une erreur en optant pour un retour d’Espagne après un stage de 10 jours 24h avant la finale de la super coupe.»
«Achouri n’est plus manager de l’ESS»
Le président nous a confirmé qu’Achouri Abdelali n'est plus le manager général du club. « Il m'a téléphoné au lendemain du match contre le CSC pour m'annoncer qu'il était démissionnaire. Je lui ai répondu que sa démission était acceptée et depuis je n'ai plus eu de nouvelles de lui.»
K. A.