134 jours nous séparent du rendez-vous tant attendu par le public algérien, la Coupe du monde de football au Brésil. Au moment où les supporters algériens s’apprêtent à réserver leurs places via les offres que l’Etat compte leur proposer, le principal concerné par cette compétition, à savoir l’équipe nationale n’est toujours pas fixée quant au programme de préparation.

En effet, alors que nos adversaires savent déjà ce qui les attend d’ici le début de la compétition à la mi-juin prochaine, l’équipe nationale tarde à trouver des sparring-partners, un constat alarmant, surtout lorsqu’on remarque que nos prochains adversaires n’ont pas eu autant de difficultés à tracer leur programme de préparation. En effet, une équipe comme la Corée du Sud a même pu arrêter 5 dates pour le moment, alors que les Verts n’en ont eu qu’une seule.

L’argent a-t-il encore fait la différence ?

Ce retard peut-il compromettre les chances de l’EN dans ce Mondial ?  Ça ne devrait pas être le cas étant donné que le plus important reste la programmation de ces matches, mais ça reste quand même un retard qui perturbe les plans du sélectionneur, ce dernier qui avait émis des réserves lors de sa récente visite à Alger, ce jour-là, même le match de la Slovénie n’était pas encore programmé, il faut dire que le coach ce jour-là a réuni tout son staff pour donner des tâches précises à chacun d’entre eux, mais à défaut de rencontres programmées il ne pouvait pas aller loin dans ce programme, des sources de la FAF nous avaient affirmé que le retard était dû à quelques critères qu’elle avait elle-même arrêtés, dont son refus de négocier avec les intermédiaires et les agents qui proposaient pourtant des rencontres face à des équipes très bien cotées, mais, malgré ça, la FAF a préféré négocier directement et c’est peut-être ça la cause de ce retard inquiétant, autrement dit, le pouvoir de l’argent a encore frappé, et même si la FAF a soigné ses finances ces dernières années grâce notamment aux nombreux sponsors qu’elle s’est offerts, elle a préféré éviter le piège tendu par les agents quitte à mettre en péril l’avenir de la sélection.

Le désaccord entre Raouraoua et Vahid y est aussi pour quelque chose 

Au moment où la Belgique et la Corée du Sud ont même pensé à leurs locaux, étant donné que les Sud-Coréens sont par exemple actuellement aux USA où ils y ont programmé 3 matches, alors que la Belgique s’est permise de programmer le match contre la Tunisie un 7 mai, ce qui offre une chance à des joueurs du championnat local de gagner une place dans le groupe mondialiste, l’Algérie peine à gagner la confiance des sélections ; pour le moment, la Slovénie est le seul pays ayant donné son accord, alors que Vahid a évoqué 3 à 4 matches d’ici le début de la compétition, ce qui nous met dans une situation peu confortable, la FAF doit désormais trouver pas moins de 2 sparring-partners et il paraît que les choses se corsent au fil des jours, le différend entre Raouraoua et Vahid qui a envenimé les relations entre le boss et son employé y est sans doute pour quelque chose, d’ailleurs le coach avait déjà annulé une rencontre contre le Portugal alors que Raouraoua l’avait presque assurée, la même chose est en train de se répéter avec les équipes scandinaves que le Bosniaque voudrait affronter et qui n’ont pas donné une réponse, alors que la FAF privilégie la piste sud-américaine, entre une solution et une autre, jaillit à chaque fois le (faux) problème d’argent, car si la fédération avait accepté de passer par des agents, les choses auraient connu une autre tournure, et Vahid aurait actuellement sous la main un programme détaillé qu’il n’aura qu’à appliquer.

S.M.A