Doucement mais sûrement, Valence engrange des points, son retour en force coïncide étrangement avec celui de l’international algérien Sofiane Feghouli.

Une semaine après son exploit avec son équipe, qui est allée battre le grande FC Barcelone sur son terrain 3-2, voilà le FC Valence qui refait le coup, cette fois en s’illustrant de fort belle manière face au Bétis Séville, les Chauves-Souris l’ont emporté 5 à 0 à Mestalla, avec à la clé une nouvelle très belle partie de l’international algérien Sofiane Feghouli qui nous a gratifiés cette fois-ci d’un but venu d’ailleurs.

D’abord impliqué dans le but du 2 à 0

Dans une soirée où tout lui réussissait, le numéro 8 des Verts a épaté sur son couloir droit, dans l’axe, mais aussi dans des positions défensives, un vrai électron libre qui bouge dans tous les sens, le FCV a eu du mal à ouvrir le score, mais dès que Mathieu l’a réussi, la suite est devenue beaucoup plus aisée.

A la 44’, une longue touche est exécutée vers les 18 mètres, Soso, plus que jamais inspiré, réceptionne le ballons avec un très beau contrôle orienté de l’extérieur du pied droit qui lui permet d’effacer deux joueurs, Vargas récupère le cuir et centre-tire, Alcacer coupe la trajectoire du ballon au premier poteau et double la mise.

Soso transforme le cauchemar de la 62^e minute en conte de fées

Après avoir eu une assez rassurante avance, la 2^e mi-temps allait être celle de la confirmation et de la gestion du score.

Très en forme, Feghouli passe à l’acte, il amorce lui-même l’action qui sera incontestablement l’action du match à la 62’, où l’Algérien reçoit le cuir au rond central, il remet sur Parejo d’une talonnade, ce dernier lance Paco Alcacer, qui remet instantanément en direction de Feghouli en plein axe, le numéro 8 de Valence part seul défier le gardien, il temporise, élimine un défenseur venu dans son dos et d’une frappe sèche, il fait trembler les filets de Séville, un but qui intervient étrangement à la 62’ qui fut, il n’y a pas si longtemps, celle où il quittait ses coéquipiers, Djukic l’avait rendu un cauchemar, voilà qu’aujourd’hui le joueur en fait sa fierté.

En défense comme en attaque, tout lui réussit

Visiblement très à l’aise balle au pied, Feghouli enchaîne les prouesses, après le Barça, le Bétis le vérifie à ses dépens, car, hier, l’ancien joueur de Grenoble était aussi bon à droite de l’attaque qu’en défense, on l’a même vu revenir en plein axe, dans une position de vrai milieu défensif pour dégager un centre en retrait d’un attaquant de Séville, donnant raison à son entraîneur, car, faut-il le rappeler, le joueur nous déclarait dans ces même colonnes dimanche passé ceci : « Sur les tâches offensives, oui, je suis plus à l’aise, c’est vrai, j’ai cette liberté de mouvement, après sur les tâches défensives, j’ai des consignes vraiment très pointilleuses et que je dois respecter, car c’est lui (le coach) qui est le chef du bateau, donc oui, offensivement je suis plus libre, mais défensivement, j’ai des tâches bien concrètes, bien précises. »

Confiant, il retrouve son aisance technique

Lorsqu’il traversait une mauvaise période, Sofiane n’arrivait même pas à enchaîner les bons contrôles, contrairement à hier, l’aisance technique a été retrouvée, et la défense adverse a souffert devant lui, il aurait même pu avoir un penalty au premier half à la suite d’une balle disputée en plein air avec un défenseur du Bétis en pleine surface de réparation, il a été carrément poussé et mis à terre par une défense déboussolée et qui était à chaque fois en retard dans ses interventions, une action qui nous a montré l’autre facette du joueur costaud, robuste et qui va au charbon, car, malgré sa petite taille, son jeu reste dur.

Alejandro Richino, l’homme qui a ravivé la flamme

Sofiane Feghouli a marqué hier son 3^e but de la saison, il revient donc en force, après un long passage à vide, alors que la presse parle du miracle réussi par Pizzi qui a donné de nouvelles prérogatives au joueur et que ce dernier assure merveilleusement bien, il ne faut pas oublier de citer Alejandro Richino le préparateur physique de Valence qui avait pris en main le cas du joueur au lendemain de la reprise des entraînements à la fin du mois de décembre dernier, c’est le travail de ce dernier qui permet au joueur de tenir 90 minutes à courir dans tous les sens, ce qui lui facilite l’accomplissement de ses nouvelles tâches.

Le public était remonté contre son attaquant, hier on l’a vu heureux et applaudissant son petit Algérien, car, petit à petit, l’équipe se rapproche du haut du tableau et des places européennes, tout ça grâce entre autres à son numéro 8, la belle surprise de l’équipe en cette nouvelle année.   

S.M.A