Samedi soir, à l’issue de la rencontre JSK-CRBAF, le premier responsable du club kabyle n’a pas hésité à critiquer et ouvertement son entraîneur.

Certes, Hannachi l’a déjà fait après la rencontre devant le RCA et à la fin du match devant le CSC, néanmoins, samedi passé, il a appuyé un peu plus fort sur le champignon en déclarant que l’entraîneur doit améliorer le rendement de l’équipe et que le jeu de la JSK ne séduit personne. Joint hier après-midi au téléphone afin d’avoir sa réaction, le premier responsable de la barre technique des Jaune et Vert n’a pas affiché de signes de mécontentement, lui, qui n’est pas sous pression contrairement à ce qui est en train de se dire un peu partout. Lors de notre conversation, on a compris qu’AAD ne cherche que la sérénité et la tranquillité. Comme l’équipe est concentrée sur ses objectifs (Coupe d’Algérie et le podium en championnat), l’ancien sélectionneur national souhaite travailler dans le calme et éviter toutes les choses qui pourraient perturber le groupe. Par ailleurs, Aït Djoudi a refusé de faire une déclaration concernant cette histoire de critiques. Concernant les deux prochains matchs de l’équipe en championnat et en coupe d’Algérie contre le MCO, AAD mise sur une bonne préparation pour réaliser deux bons résultats, lui, qui sait au fond de lui-même qu’il n’aura pas droit à l’erreur…

                      A. H.

Aït Djoudi : «Je ne suis pas là pour expliquer mes choix tactiques aux joueurs»

La mauvaise prestation de la formation du Djurdjura samedi passé devant le CRBAF a provoqué une tempête du côté du stade 1^er-Novembre. En plus des déclarations du premier responsable de l’équipe, quelques joueurs n’ont pas apprécié leur statut ou bien les décisions de l’entraîneur. Ce dernier, qu’on a joint hier après-midi au téléphone, ne voulait pas entrer dans les détails, mais concernant cette histoire des joueurs mécontents, il explique : «Je suis le premier responsable de la barre technique, je suis là pour travailler et non pas pour gérer les humeurs. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’intérêt de l’équipe, les joueurs sont des employés du club. Et puis, je ne suis pas là pour expliquer mes choix tactiques aux joueurs. Je n’ai lésé personne, j’ai donné leur chance à tous les joueurs et, avec moi, c’est les meilleurs qui jouent tout le temps. C’est le terrain qui tranche et les règles du jeu sont claires comme l’eau de roche.»

«Madi n’était pas en colère et voilà pourquoi je l’ai remplacé»

Concernant le jeune attaquant Madi, sorti à trois minutes seulement du premier half, AAD revient sur cette décision : «Pour ce qui concerne, Madi, je l’ai fait remplacer exactement à quatre minutes de la fin du premier half et avec quatre autres minutes de temps additionnel, j’ai voulu terminer cette première période avec une petite avance. Pour cette raison, je l’ai remplacé et je misais sur Aouedj. Par contre, moi je n’ai pas vu Madi contester ou faire quoi que ce soit après sa sortie.»

«Je ne parlerai plus des prestations des joueurs, je parle du collectif»

Pour ce qui concerne la prestation des autres joueurs, notamment Zaabiya et Beziouen, Aït Djoudi affirme : «Je ne vais plus faire de déclarations sur la prestation des joueurs. Je préfère parler du rendement de l’équipe et du le collectif que de parler à chaque fois de X ou Y. Moi, je gère un groupe et non pas un ou deux joueurs. Maintenant, on va reprendre le chemin des entraînements cet après-midi, on doit bien préparer notre prochain déplacement à Oran pour tenter d’enchaîner avec un autre résultat positif, c’est le plus important à mes yeux.»

                         A. H.

Cela s’est passé durant la pause 

Hannachi blâme les joueurs

Le président kabyle était en colère à l’issue de la partie de samedi dernier. Il n’était guère satisfait du rendement de son équipe et il n’a pas hésité à le déclarer haut et fort à la fin la partie. Déjà, durant la pause, il était très en colère et il n’a pas hésité aussi à rentrer au vestiaire et parler aux joueurs. «Je ne comprends pas ce que vous êtes en train de faire sur le terrain. Vous ne pouvez même pas enchaîner trois passes de suite. Vous n’avez rien fait devant une formation qui n’est pas un foudre de guerre quand même. Avec ce niveau, on ne pourra rien faire, il faut faire quelque choses en seconde mi-temps», avait déclaré Hannachi durant la pause aux joueurs et devant l’entraîneur Aït Djoudi et ses adjoints, Karouf et Gaci. On ne sait pas si le numéro un des Jaune et Vert voulait secouer ses joueurs et les motiver pour réaliser une bonne seconde période ou bien voulait-il transmettre un message à Aït Djoudi. En tout cas, il est le premier responsable de l’équipe, il a donc le droit de rentrer au vestiaire et de parler aux joueurs. En seconde période, la prestation de l’équipe ne s’est pas améliorée et n’était le penalty que l’arbitre a accordé aux coéquipiers de Rial, la JSK aurait concédé un autre semi-échec sur son propre terrain.

                      A. H.

Les supporters déçus et en colère contre les joueurs

Hier matin, tout le monde à Tizi Ouzou parlait de la rencontre de samedi dernier devant le CRBAF. Les supporters kabyles ne commentaient pas la victoire de  leur équipe, mais ils parlaient de sa piètre prestation. Les fans jaune et vert sont très déçus par cette prestation catastrophique : «On n’a pas joué devant une grosse cylindrées, mais on a joué contre la lanterne rouge du classement. C’est grave, on n’avait même le niveau de cette formation qui joue pour la première fois de son histoire en Ligue 1», nous dira Ghanou, un fidèle supporters qui habite la cité Bekkar et qui était dans les gradins du stade 1^er- Novembre samedi après-midi. Un autre supporter qui était aux côtés de Ghanou enchaîne : «Sincèrement, c’est la catastrophe. Certes, j’étais au stade, j’ai supporté l’équipe, mais j’ai été choqué en regardant des personnes très âgées en train d’insulter les joueurs. C’est une preuve que le rendement de l’équipe était catastrophique.» Certes, la formation du Djurdjura a réussi à garder les trois points de la rencontre à domicile, néanmoins, le rendement a provoqué la colère des supporters qui  pointent du doigt les joueurs. «Mis à part deux ou trois joueurs, les autres n’ont rien fait sur le rectangle vert. La preuve, c’est à la 93’ et sur penalty qu’on a marqué. Les joueurs doivent savoir qu’ils sont en train de porter le maillot du club le plus titré du pays.»

                     A. H.