MCO : C’est la spirale infernale !

Défait pour la troisième fois de suite en championnat, le MCO garde certes 5 points d’écart sur le premier relégable, le CRBAF, mais descend d’une marche. Il se retrouve à 2 points du MOB et à 6 de la JSS. C’est dire qu’il a fait une mauvaise opération comptable en perdant samedi contre le MCA, qui est encore loin de son niveau et de surcroît dans une rencontre qui s’est jouée à huis clos.

Tandis que tous les acteurs donnaient l’impression que la situation n’est pas si alarmante, l’équipe enchaîne les contre-performances, trois défaites en championnat (ASO, ESS et MCA) et une qualification laborieuse en coupe d’Algérie aux dépens de la modeste formation de Magra. Le parcours de l’équipe en ce début d’année 2014 est catastrophique. Ainsi, faut-il continuer à faire aveuglément confiance à cette équipe qui est en train de s’embourber dans la spirale infernale ? La question taraude l’esprit des supportes, lesquels, dans leur grande majorité, ne croyaient même pas à une réaction des joueurs samedi à Alger en dépit des conditions du match (huis clos). Ils n’en finissent pas de baver et prient pour que leurs favoris se réveillent avant que la situation ne se complique davantage.

 

Stérilité de l’attaque

Depuis l’entame de la phase retour, le club phare de l’Ouest aligne les mauvaises statistiques. Mais, s’il y a une qui irrite les supporters, c’est bien l’impuissance des attaquants à secouer les filets adverses qui dure depuis plusieurs matches, malheureusement.

Samedi, ils ont vendangé des occasions parfois à deux mètres des bois de Djemili. Amrane, Benyettou ou Chérif étaient auteurs de plusieurs ratages. Ces attaquants auraient pu, s’ils avaient fait preuve de lucidité, permettre à leur équipe de remporter un match largement à sa portée. Le seul but marqué en 2014 est l’œuvre d’Eudes Dagoulou en coupe face à Magra. Cela illustre la stérilité criante de la ligne d’attaque. Le staff technique a beau donner leur chance à tous les éléments susceptibles d’évoluer en attaque, le problème reste le même. L’absence de Djamel Bouaïcha, un milieu offensif porté vers l’attaque, déstabilise la machine offensive qui n’arrive plus à marquer des buts et cela porte préjudice aux résultats de l’équipe. Jusqu’à quand le MCO va-t-il compter sur les contre-performances de ses rivaux pour demeurer hors de la zone de relégation ? C’est l’autre question qu’on se pose. Si l’équipe ne réagit pas le week-nd prochain lorsqu’elle accueillera la JSK, il sera trop tard.

M. S.

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