Rappelons que l’affaire de la prolongation du contrat de l’entraîneur national jusqu’en 2015 avait provoqué une très grande onde de choc, vu l’intérêt accordé par plusieurs médias à ce conflit qui aura marqué la fin de l’année 2013 et le début de 2014.
L’entraîneur national avait donc opposé un niet catégorique dans un premier temps, trouvant que prolonger à 6 mois du Mondial était insensé. On l’a même vu remonter lors d’une interview accordée à la Chaîne III, lorsqu’on lui a évoqué un ultimatum. Se sentant contrarié, c’était l’étincelle qui a fait éclater l’affaire. C’était à ce moment-là clair : Vahid ne cédera pas aux ultimatums, quitte à se voir doubler par un autre coach, étant donné que Raouraoua était, lui aussi, hors de lui en constatant cette «rébellion» pourtant justifiée de son employé.
La discussion a eu lieu, la finalisation prochainement
Après cette situation confuse qui a fait craindre le pire aux fervents supporters des Verts, la FAF a décidé de bouger.
En effet, après son retour du CHAN, Raouraoua s’est réuni comme on le sait avec son entraîneur et quelques dirigeants. Une partie du programme des Verts avant le Mondial a été arrêtée, notamment la confirmation d’une seconde rencontre amicale face à la Roumanie en juin. D’autres sujets ont été traités dans cette réunion, mais il semblerait que celle-ci n’était pas la seule qui a eu lieu depuis que le coach a rallié Alger, lui et Raouraoua se seraient vu d’autres fois pour essayer de trouver une solution, surtout que le président de la FAF avait, cette fois, une autre raison, et donc, une autre date butoir qu’il comptait arrêter à son entraîneur.
Raouraoua veut un entraîneur avant le 27 avril
La CAN 2015 n’est pas loin. Elle aura lieu au mois de janvier prochain. Le compte à rebours a déjà commencé, mais cette fois, et contrairement aux fois précédentes, c’est le Mondial qui se jouera en premier. Il ne laissera donc pas assez de temps aux équipes pour jouer les éliminatoires qui auront lieu en 2 mois. Une période très courte qui nécessite une aptitude maximale du groupe, et il serait donc préférable d’y plonger avec la même composante. C’est d’ailleurs cette idée là que Raouraoua défendait, pour laquelle il a exercé dans un premier temps une certaine pression sur son coach, mais ce dernier qui a mal pris la chose au début s’est ravisé en écoutant les arguments de son supérieur, sans doute lors de leur récente entrevue, durant laquelle de nouveaux éléments sont venus enrichir la discussion et faire donc pression à nouveau sur l’ex-sélectionneur de la Côte d’Ivoire.