Le stade Beira-Rio construit à Porto Alegre "risque" d'être écarté de la Coupe du monde de football au Brésil (12 juin-13 juillet) en raison des coûts des structures temporaires, selon Internacional, le club résident.
"La négociation est complexe et le problème n'a pas été résolu, a déclaré vendredi le président du club, Giovanni Luigi, à la Radio Gaucha. Il y a un risque que nous n'ayons pas la Coupe du monde et ce n'est pas un petit (risque)".
Le dirigeant a expliqué que son club ne pouvait régler les 30 millions de reais (9 millions d'euros) destinés à des installations provisoires. Des négociations sont en cours avec la mairie de Porto Alegre et le gouvernement de l'Etat de Rio Grande do Sul pour partager ces coûts.
Dans les contrats signés avec la FIFA en 2007 et révisés en 2009, il est stipulé que l'entité responsable d'un stade doit assumer les frais concernant les installations temporaires (centre de presse et celui des volontaires, ainsi que les équipements comme les générateurs électriques, les clôtures et les détecteurs à rayons X).
Le secrétaire municipal pour le Mondial, Joao Bosco Vaz, a dit qu'il n'y avait "pas de sécurité juridique" pour régler ces coûts avec de l'argent public.
Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, doit visiter ce stade lundi.
Le stade doit accueillir cinq rencontres: France-Honduras le 15 juin, Australie-Pays-Bas le 18 juin, Corée du Sud-Algérie le 22 juin, Nigeria-Argentine le 25 juin et un 1/8e de finale le 30 juin.