Victorieuse de la Grèce à Athènes 2-0, la Corée du Sud a entamé la seconde étape de la préparation du Mondial du Brésil de la meilleure des façons.

Adversaires de l'Algérie dans le groupe H du Mondial 2014, les Sud-Coréens peuvent continuer leur ascension et préparer le prochain stage du mois de mai dans les meilleures conditions possibles.

Les hommes de Hong Myung-bo effectueront, en effet, un stage préparatoire à partir du 12 mai prochain au centre national de football à Paju (équivalent du CTN de Sidi Moussa), province de Gyeonggi au Nord de Séoul, c’est du moins ce qui a été rapporté, hier, par la presse locale.

 

16 jours pour mériter sa place dans les 23

Alors que la liste définitive des joueurs qui représenteront la sélection sud-coréenne au Mondial sera envoyée à la FIFA le 2 juin, l’entraîneur de cette équipe a choisi de commencer d’abord son premier stage avec un groupe élargi composé de 30 joueurs.

Hong Myung-bo devra soumettre son groupe à un rythme élevé, et ce, durant 16 jours. Un stage qui sera ponctué par une rencontre amicale de préparation contre la Tunisie le 28 mai prochain à Seoul. Le lendemain, le coach va annoncer la liste définitive des 23 qui s’envoleront le 30 mai en direction de la Floride aux USA pour peaufiner la préparation avant de mettre le cap sur le Brésil.

Rappelons que les coéquipiers de
Son Heung-min avaient déjà effectué un stage aux Etats-Unis, en janvier
dernier, ponctué par trois matches amicaux, avec une victoire face au Costa Rica (1-0) et deux défaites face au Mexique (4-0) et les USA (2-0).

 

Et si Vahid faisait de même ?

Avec sa manière de gérer son large effectif composé d’un peu moins de 40 joueurs, Vahid Halilhodzic pourrait faire appel à cette méthode de travail. Il faut dire que le stage qu’effectuera l’EN à Sidi Moussa pourrait être une aubaine pour prendre quelques joueurs en plus, en attendant le choix final. L’équipe commencera le 20 mai à Genève un second stage, et il est évident que le coach ira chez les Helvétiques avec ses 23. On peut donc imaginer un scénario où le Bosnien allumerait la concurrence entre les locaux, par exemple en sélectionnant quelques éléments en plus et commencer le travail plus tôt que prévu avec eux en mai. Une sorte de dernière chance pour certains éléments qui feront sûrement un maximum pour briller et mériter leur place, mais le plus dur dans ce genre de méthodes, c’est le coup au moral que subira le joueur qui sera écarté à la fin. Une situation humiliante qui donne à réfléchir. En tout cas, le dernier mot va revenir au sélectionneur national, seul maître à bord.   

S. M. A.