MCA : Les milliards gâchés de Sonatrach

Le Mouloudia d’Alger a décidé d’ouvrir les portes à Sonatrach pour avoir une très bonne gestion. Ce qui devait rendre la gestion bien meilleure. Mais rien ne change. La masse salariale dépasse les 60 milliards par an et le Mouloudia d’Alger compte dans ses rangs, excepté quelques joueurs, des éléments très limités qui ne devraient même pas faire partie du Mouloudia d’Alger. Car le Doyen des clubs algériens ne mérite pas de jouer les seconds rôles avec comme actionnaire majoritaire la première entreprise du pays. Dans ce qui suit, on a lié le nom de chaque joueur du MCA, son salaire annuel et son rendement depuis l’entame de la saison. Un constat qui n’est pas vraiment satisfaisant pour un club qui aurait pu jouer le doublé cette saison, si les responsables étaient à la hauteur des attentes.

Hachoud, le Sniper à 3 milliards

10 buts toutes compétitions confondues. Quand Hachoud se porte à merveille, le Mouloudia d’Alger gagne. Quand il est enrhumé, le Mouloudia enchaîne les revers. Sur coup franc ou corner, il marque de très jolis buts. La preuve, il a sauvé le Mouloudia d’Alger mercredi passé en exécutant un coup franc direct, ce qui avait permis au MCA de remettre les pendules à l’heure à une minute de la fin du match. Son salaire de 300 millions, Hachoud le mérite amplement.

 

Zeghdane, la révélation à 600 millions 

En grande perte de forme ces derniers temps. Mais il reste tout de même une satisfaction pour sa première saison en Algérie. Il est jeune et talentueux. Il devrait être bien meilleur à l’avenir. Il touchait 40 millions quand il est arrivé l’été dernier. Il est passé à 60 millions par mois, soit 600 millions par an. Un chiffre «normal» pour un joueur qui a un avenir prometteur.

 

Aksas, le joueur des petits stades à 1,5 milliard

Certes, il a marqué trois buts (2 contre la Saoura et un contre l’ASO). Mais il a commis aussi des erreurs impardonnables. Comme le 2e but contre l’USMA. De l’indiscipline comme la bagarre avec Yalaoui lors du stage de Tlemcen. Il s’est accroché avec Karaoui mercredi passé à Bologhine. Un joueur qui prend de l’âge, puisqu’il a 32 ans. Il est l’un des rares joueurs du MCA qui veut jouer dans les petits stades comme Bologhine. Il a montré ses limites dans un grand stade comme Tchaker (très lourd dans ses interventions). Ce qui a d’ailleurs permit à Chafai de marquer le second but. D’ailleurs, il partage la responsabilité avec Djemili. Ce qui montre que Geiger avait raison de ne pas le titulariser au 5-Juillet.

 

Bachiri, un patron défensif à 1,4 milliard

C’est sans conteste le patron dans l’axe, mais ça reste insuffisant, car, pour un libéro qui manque d’une bonne relance, Bachiri qui est à sa seconde année avec le Mouloudia d’Alger devrait faire mieux. Il est blessé actuellement. Mais tout le monde a constaté en son absence que l’axe mouloudéen vacillait. Face à l’USMA, son absence s’est fait vraiment sentir.

 

Djemili, à 800 millions, ce n’est forcément pas Chaouchi 

Malgré ses belles prestations, malgré le fait qu’il se surpasse sur le terrain afin d’être monsieur 50% de l’équipe, il n’a pas encore atteint le niveau de Faouzi Chaouchi. Il devra encore travailler sans relâche pour arriver à être le numéro un mouloudéen sans conteste. Cependant, vu son salaire de 80 millions par mois, en le comparant à celui de Chaouchi qui était de 360 millions, Djemili est dans les normes.

 

Ghazi, 1,5 milliard pour encadrer les jeunes

Il est âgé de 35 ans. Il est en fin de cycle, mais il reste l’un des meilleurs joueurs du MCA. Il se donne à fond sur le terrain à chaque fois qu’il est sollicité. C’est d’ailleurs pour cette raison que la direction compte le maintenir la saison prochaine afin d’encadrer les jeunes, comme l’a confié dernièrement le président Boumella.

 

Kacem, 1,3 milliard pour un meneur perdu

Depuis qu’il est devenu meneur de jeu, il a perdu de ses forces. Il devrait retrouver son poste de relayeur afin d’apporter le plus attendu, car si on revient dans le passé, quand Menad était entraîneur du MCA, ce dernier disait : « Kacem, Metref et Ghazi sont ma colonne vertébrale.» Donc, il faut que Kacem retrouve son poste pour redevenir meilleur comme il était. Car, face à l’ASO, les présents étaient vraiment très déçus par son rendement.

 

Yachir, 2 milliards de doute

Il est en baisse de régime depuis un bon moment. Le doute s’est installé. Il faut le secouer afin que Yachir puissance trois revienne. Car, l’an dernier, Yachir était monsieur doublé et triplé au MCA. Ce n’est pas normal, en un laps de temps court, Samy Yachir chute ainsi. Il faut le repêcher, et pour cela, Bouali doit trouver la bonne formule. Car pour un salaire de 2 milliards la saison, il faut marquer plus de deux buts quand même.

 

Djallit, 2,4 milliards de ratage

Il est devenu monsieur ratage cette saison. Plusieurs occasions dans plusieurs matches où il se retrouve face au gardien, il rate lamentablement. D’ailleurs, à force d’être déçu, les supporters ont tenu à lui montrer leur colère face à l’ESS mercredi passé. Il est devenu la cible des fans qui veulent désormais son départ. Pour un salaire de 240 millions le mois, Djalit devrait faire mieux que cela.

 

Bouguèche, 2,5 milliards pour un faux Bouguèche

Ce n’est plus Bouguèche de 2010, ni le Bouguèche de la phase retour de la saison passée. Il enchaîne des rentrées transparentes. Alain Michel n’avait pas tort quand il a déclaré à son sujet : «Bouguèche est limité techniquement.» Deux buts pour 2,5 milliards par an, c’est trop cher payer.

 

Yahia Cherif, 2,2 milliards pour 2 buts

Malgré les efforts fournis, Yahia Cherif n’a pas encore atteint son meilleur niveau. Les deux buts marqués pour un salaire de 220M/mois sont vraiment chers pour un joueur que le peuple mouloudéen attendait de voir bien meilleur. Il devra passer la vitesse supérieure pour mériter de rester au Mouloudia d’Alger, car le Doyen des clubs algériens doit avoir des joueurs de grande valeur, pas seulement sur le plan financier, mais aussi en ce qui concerne le talent.

 

Boucherit, 1,7 milliard et 4 cartons en 6 matchs

Malgré qu’il se donne à fond dans chaque match, comme tout le monde la vu, mais ce qui attire l’intention, c’est que Boucherit a écopé de 4 cartons en 6 matchs. On peut dire que c’est un record à battre. Il touche 170 millions par mois. Les Mouloudéens attendent plus de lui pour le reste de la saison.

 

Besseghir, 1,4 milliard pour chauffer le banc

Pour un joueur qui chauffe le banc pour un salaire de 140 millions, ça donne envie de dire que la gestion au Mouloudia d’Alger est vraiment gérée par des incompétents. Surtout avec son âge avancé, la direction décide de lui prolonger son bail, alors qu’il aurait fallu donner la chance aux jeunes talents du Mouloudia d’Alger qui n’attendent que cela.

 

Djeghbala, 1,2 milliard de naïveté

Même s’il a assuré dans l’axe, il reste limité techniquement. Aussi, il est limité dans sa relance, et surtout trop naïf. Il a commis beaucoup d’erreurs. En clair, Djeghbala n’a pas eu un grand temps de jeu. Pour un salaire de 1,2 milliard, il devrait faire encore mieux.

 

Belaïd, un complot à 2 milliards 

Il est victime d’un complot dans le vestiaire. Bouali avait dit à son sujet : «Belaid est un grand joueur.» Mais son malheur, c’est ce qui se passe dans les coulisses qui l’a mis dans cet état actuel. Mais n’empêche, avec un salaire de deux milliards par an, Habib Belaïd doit redoubler d’efforts, car le Mouloudia d’Alger a besoin de grands joueurs, pas de joueurs limités.

 

Lavatsa, un flop à 10 000 €/mois 

Pourtant, il était annoncé en trombe. Il a même été comparé à Njeng. Mais il a suffi de le suivre face à l’USMA pour que les fans du MCA découvrent le flop du mercato. Ce fut vraiment la grosse arnaque pour le MCA. Il a joué des matches avec le Mouloudia d’Alger, mais les fans ont pu le suivre de près contre l’USMA à Tchaker. Il avait l’occasion de montrer sur le gazon ce qu’il avait vraiment dans le ventre. Mais comme ce fut le bide de l’hiver, il a montré qu’il n’avait rien à montrer.

 

Dibi, un show à 100 000 € l’année

Il sait faire des cabrioles pour amuser la galerie. Mais sinon, il n’a rien montré sur le terrain. Quand il rentre, il erre sur le terrain comme s’il ne sait même pas c’est quoi un carré vert. Cependant, quand il s’agit de faire le show pour amuser le public, il est en première loge. Pour faire cela avec 100 000 euros l’année, c’est cher payé pour un club qui devrait réduire sa masse salariale.

 

Gherbi, 2 milliards de blessures

Il est victime des blessures. Il a montré face à l’ASO et l’ESS qu’il a de grandes qualités. Il devrait continuer sur cette voie et le staff technique doit lui faire plus souvent confiance.

 

Metref, un gâchis médical à 1,8 milliard 

A cause des erreurs du staff médical, il a reporté à maintes reprises son retour à la compétition. Le Mouloudia d’Alger avait tant besoin de son stabilisateur. Il continue à se soigner, la saison tire à sa fin. Le cas Metref a été vraiment un gâchis pour le Mouloudia d’Alger qui aurait bien profité de son talent.

 

Fabre, 2 milliards pour 0 minute

Il est arrivé l’été dernier pour remplacer Chaouchi sanctionné pour deux ans. Il a voulu s’imposer, mais rien à faire. Il touche deux milliards par an pour zéro minute de jeu. La direction a voulu se débarrasser de lui, mais avec son contrat de deux ans, les Mouloudéens devront payer deux autres milliards la saison prochaine et peut-être sans voir Fabre jouer le moindre match.

 

Ouali, 1,4 milliard d’irrégularités

Il n’est pas régulier dans son rendement. Mais il faut dire qu’il n’a pas eu beaucoup de chances. Il a été relégué au banc, et ces derniers temps, Ouali a été utilisé. Il a répondu présent à la demande de son coach. Mais son irrégularité dans le jeu ne plaide pas en sa faveur. C’est pour cela qu’il est relégué à chaque fois sur le banc.

 

Bensalem, 500 millions pour l’ombre de Babouche

Tout le monde pensait qu’il allait s’imposer quand Babouche a été sanctionné pour un an. Mais il ne l’a pas fait. Sa timidité n’a pas joué en sa faveur. Il reste toujours dans l’ombre de Babouche. Ce qui a permis d’ailleurs à Zeghdane de s’imposer, et même des fois, le coach fait appel à Besseghir. Bensalem doit montrer ses griffes.

 

Daoud, le pompier du service à 900 millions

En 2010, il était l’une des cartes maîtresses sur l’échiquier mouloudéen. Mais après sa participation à la C1 et l’arrivée de Menad, Daoud a été relégué au banc. Il a attendu. Il est utilisé quand il y a un manque. Il est le pompier du service et ne décolère pas. Il a réussi de belles choses ces derniers temps. Il faudra juste qu’il enchaîne les matchs.

 

Bouzidi, 300 millions pour l’immortelle doublure

Il est depuis longtemps au Mouloudia d’Alger et n’a pas eu la chance de s’exprimer. Il reste l’éternelle doublure. Le gardien numéro trois de 30 millions par mois. Bouzidi mérite mieux.

Bouali, 1,15 milliard pour une équipe limitée

Vu l’effectif du Mouloudia d’Alger, tout le monde s’accorde à dire que le Mouloudia d’Alger n’est pas une équipe de titre, car avec ces joueurs moyens, il ne faut pas croire quand ces joueurs promettent monts et merveilles. Malgré tout cela, Fouad Bouali a su comment profiter du meilleur de cet effectif. Il est 3e au classement et demi-finaliste de la coupe d’Algérie. Un seul bémol, c’est que les supporters n’arrivent pas à oublier la défaite contre l’USMA.

 

Kaci Saïd, 400 millions pour prendre 3 à 0 contre l’USMA

Le manager de l’équipe du MCA a failli dans sa mission. Il a raté son mercato. Il aurait dû rester à Alger et laisser l’équipe en Espagne se préparer. Il aurait dû choisir les meilleurs joueurs qui auraient permis au Mouloudia d’Alger de rivaliser avec les Usmistes pour le titre de champion. Quand il était arrivé l’été dernier après le départ de Kaoua, il avait promis de faire un très bon recrutement au mercato. Mais, au final, il rate complètement le marché d’hiver. Pour 40 millions par mois, il aurait pu mieux faire.

 

 

Tags: ,

Classement