- Récemment, on a laissé entendre que vous allez être opéré, info ou intox ?
- C’était le diagnostic fait à Oran lors d’une visite médicale que j’ai subie sur place. Cependant, sur conseil d’un proche, j’ai fait une contre-visite chez le médecin de l’équipe nationale à Alger, qui m’a conseillé d’éviter l’opération en estimant que je pourrais me rétablir en m’astreignant à une période de soins de trois semaines. après, je n’aurai besoin que de quelques jours de travail de renforcement musculaire pour reprendre l’entraînement avec l’équipe.
- Cette blessure, c’est quoi en fait ?
- J’ai une déchirure au niveau de l’adducteur avec une cicatrice de 17 millimètres. Il faut juste, comme je l’ai précisé, une période de soins de trois semaines pour qu’elle se referme.
- Etes-vous sûr que c’est le bon remède ?
- D’après ce spécialiste que j’ai consulté à Alger, il a eu affaire à un joueur dont la cicatrice était de 32 millimètres. Il lui a conseillé le même traitement et il a été remis sur pied sans passer par l’opération chirurgicale. Le cas de ce joueur me rend optimiste vu que ma cicatrice est de 17 mm seulement.
- Vous deviez faire un contrôle cette semaine, non ?
- Non, ça ne vaut même la peine. En effet, mon médecin, lorsqu’il a vu l’échographie, m’a aussitôt prescrit ce traitement. Il faut dire que je souffre au fond de moi de rater autant de matches importants pour mon équipe, mais ce sont les aléas du métier de footballeur ; les blessures et les suspensions font partie de notre quotidien, on doit apprendre à relativiser.
- Vos dirigeants sont-ils en contact avec vous ?
- Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel téléphonique du président Djebbari qui était inquiet en apprenant qu’il se pourrait que je sois opéré. Même Moulay Haddou s’est enquis de mon état de santé. Evidemment, je leur ai expliqué pourquoi je vais éviter l’opération.
- Parlons de l’équipe. Avec la dernière défaite, l’objectif du maintien se complique…
- J’ai vu les séquences du dernier match, il y avait un hors-jeu flagrant sur l’action du but marqué par le MOB, il faut être aveugle pour ne pas siffler. Même Amar Ammour, que j’ai croisé le lendemain du match dans un cabinet médical où on se soigne tous les deux, m’a avoué que le joueur du MOB était en position de hors-jeu. Depuis le début de la saison, on a perdu plusieurs points à cause des erreurs d’arbitrage. En outre, je suis outré par les commentaires de M. Zekrini qui est consultant à la télévision et qui continue à défendre les arbitres. D’ailleurs, je ne vois pas quel est son rôle, lui qui persiste à faire des analyses subjectives en fermant les yeux sur des erreurs monumentales commises par les hommes en noir, alors que tout le monde devrait s’élever pour contester ces décisions arbitrales qui coûtent de précieux points à des équipes qui luttent pour leur survie. Il faut que ça cesse !
M. S.
Les supporters doivent s’impliquer
Par M. Stitou
Depuis que le compte à rebours a été lancé pour l’opération sauvetage, les dirigeants du MCO ainsi que les autorités de la ville, à leur tête M. Abdelghani Zaâlane, wali d’Oran, mobilisent tous leurs efforts pour que cet objectif soit atteint.
Pour réussir ce difficile challenge, il faudrait que les joueurs et les entraîneurs fassent convenablement leur travail et que les supporters s’impliquent. Actuellement, divisés, ils doivent faire bloc autour de leur équipe et non pas continuer à mener la vie dure à leurs favoris, qu’ils malmènent à chacune de leur sortie à Oran. Les supporters, qui sont majoritairement des jeunes, doivent savoir que leur attitude, blâmable, rend service aux adversaires de leur équipe. Récemment, les banderoles insultantes déployées avant le coup d’envoi du match contre l’USMH ont déstabilisé les joueurs. «Lorsque nous les avions lues, on était hors de nous !» déclaraient les joueurs après ce match.
Les Crabes comme exemple
Naguère véritable douzième homme, le public du MCO, qui suscitait l’admiration de tout le monde avec l’ambiance exceptionnelle qu’il mettait à chaque sortie de son équipe à domicile, a, au fil des années, perdu les vertus qui faisaient sa réputation. Le MCO est depuis plus d’une décennie sur le déclin, ce n’est plus l’équipe qui trustait les titres, voire qui offrait un football spectaculaire. Cette décadence est la cause du manque de ferveur des supporters envers leur équipe. Toujours est-il que la conjoncture actuelle leur impose de changer d’attitude en soutenant à fond leur équipe qui a plus que jamais besoin de ce réconfort moral pour bien mener son opération sauvetage. Samedi, à Béjaïa, joueurs et accompagnateurs oranais étaient ébahis par la ferveur du public du MOB qui a encouragé ses protégés de la première à la dernière minute. «Nous souhaitons voir nos supporters imiter ceux du MOB qui assurent bien leur rôle de douzième homme», relatera admirativement un des joueurs du MCO. «Chez nous à Oran, si on ne marque pas au bout de 10 minutes de jeu, les supporters se retournent contre nous», déplore-t-il. Pour éviter une mauvaise surprise à la fin du championnat, tout le monde doit s’impliquer pour l’opération sauvetage, plus particulièrement les supporters.
M. S.
CABBA-MCO à huis clos
La LFP vient d’infliger une sanction d’un match à huis clos au CABBA et sera lors de la prochaine journée où il recevra le MCO. Une pression de moins donc pour les Oranais. Cependant, cela ne veut pas dire que le MCO va évoluer en toute sécurité. Il faudrait que le délégué qui sera désigné pour ce match accomplisse convenablement sa mission en faisant respecter le huis clos.
Nessakh présent à la reprise
Contrairement à son habitude où il s’absentait toujours à la reprise, Chemseddine Nessakh était présent lundi après-midi. Toutefois, il était absent hier matin.
Dagoulou chez l’inspection du travail
L’international centrafricain, qui a brillé par son absence lundi à la reprise, était au même moment convoqué par l’inspection du travail pour le renouvellement de son permis de travail. C’est le motif avancé par Eudes Dagoulou pour justifier son absence lundi.
Programme spécifique pour Saïdi
Ilyès Saïdi, qui a rejoint le groupe à la reprise, est soumis à un programme spécifique. Ce qui fait qu’il ne doit pas subir la même charge de travail que ses camarades.
Benyettou, le bon exemple
Bien qu’il ait écarté de l’équipe pour le dernier match (il n’a même pas été convoqué), Mohamed Benyettou était le premier à arriver au stade Habib Bouakeul lundi. Ce qui est un bon exemple à suivre par les autres joueurs.
Bouterbiat se plaint du talon
Sofiane Bouterbiat, qui ne rate pratiquement aucun entraînement, était absent hier matin. Renseignement pris, il souffre d’une légère blessure au talon qui ne devrait pas remettre en cause sa participation au match de samedi.
Amrane au chevet de son père
N’ayant plus donné signe de vie depuis jeudi, Farès Amrane, qu’on a contacté hier en milieu de journée, nous a fait savoir : «Je suis resté à Alger, car mon père est malade.» Néanmoins, l’ancien baroudeur du MOB devait rejoindre l’entraînement hier après-midi lors de la deuxième séance de la journée. Lorsqu’on l’a eu au téléphone, il était en route pour Oran.
Où est passé Fedal ?
Probablement démoralisé par sa mise à l’écart de la liste des convoqués, Mohamed Fedal multiplie les absences à l’entraînement sans justification. Même la direction du club n’est pas informée des raisons qui le poussent à s’absenter régulièrement.
Les stadiers indemnisés
Les stadiers, qui se plaignaient de n’avoir pas perçu leur indemnité journalière qu’ils réclamaient depuis le match MCO-USMH, ont obtenu satisfaction, hier, a-t-on appris.