Au tout début de la discussion, Réda Malék a été questionné sur l’éventuelle insolvabilité financière de sa direction envers ses joueurs, mais il répliquera en disant : «Tout d’abord, je tiens à vous informer sur un point que tout le monde connais, qu’un salaire ou une rémunération ne sont octroyés qu’en contrepartie d’un travail ou un service rendus. Cela dit, ces joueurs qui parlent de leurs salaires doivent préalablement bien accomplir leur travail. On ne peut pas payer une personne qui a mal fait ou pas du tout son travail. Un footballeur a un salaire afin de contribuer à l’épanouissement sportif de son club. Or, ce que je veux dire par là est que le paiement des salaires de ces joueurs-là passe tout d’abord par le maintien du CRB en Ligue 1. Les joueurs doivent fournir des efforts pour sauver le CRB. C’est même immoral de parler des salaires, alors que rien n’est acquis pour le moment.»
«Cela me déçoit que des joueurs évoquent toujours ce sujet, alors qu’on a trouvé un terrain d’entente»
Le président du CRB, Réda Malek, a poursuivi sa discussion en exprimant son incompréhension quant au comportement de quelques joueurs qui, parlent toujours de l’argent alors qu’«on s’est réunis samedi passé et qu’on a longuement parlé de cette question. Les joueurs ont dit ce qu’ils voulaient dire, et moi je leur ai clairement expliqué mon point de vue. Ils craignaient une ruse de ma part, mais ça, ça n’a jamais fait partie de moi. Je leur ai promis qu’ils toucheront leur argent, mais à condition qu’ils se donnent à fond pour réussir à maintenir le CRB en L1. A la fin de notre entrevue, tout le monde est sorti satisfait de nos accords, car ils savent bien que je tiens toujours mes promesses et que je n’ai absolument jamais trahi mes engagements. Donc, pour vous dire, cela me déçoit que des joueurs évoquent toujours ce sujet, alors qu’on a trouvé un terrain d’entente.»
«Pourtant, c’est bel et bien moi qui ai entièrement pris en charge les arriérés salariaux laissés par Gana»
En ayant des échos qu’un certain nombre de ses éléments disent «il y a une mauvaise gestion dans cette période de Malek, telle qu’elle a été à l’époque de Gana», le président du Chabab a tenu à affirmer que «ce n’est pas normal que de telles choses soient dites. Pourtant, c’est bel et bien moi qui ai entièrement pris en charge les antécédents financiers de Gana. A mon arrivée au CRB, j’ai eu la responsabilité de payer, à plusieurs joueurs, des arriérés salariaux de 10 mois. Je pense que cela prouve très bien ma bonne foi, mes bonnes intentions ainsi que ma bonne gestion du CRB. Jusqu’à présent, il ne reste que des arriérés salariaux de 5 mois maximum à payer. J’ai payé mes joueurs jusqu’au mois de novembre 2013, et je leur ai promis que tous les salaires de cette années seront payés, et ils savent bien que je tiendrai mes promesses. Je vous informe que les seuls légers retards qu’on accuse sont entre autres dûs à nos entrées de sponsoring qui, parfois, tardent à nous parvenir.» S. B.