En se contentant de deux victoires de prestige face à la JSK et le MOB
Cependant, elle n’a pas eu de chance en perdant le match qu’il ne fallait pas rater, mardi passé, dans son jardin contre l’USMH (mise à jour de la 23e journée de la L1 Mobilis). Hamouche, grâce à un coaching réussi face à la JSK et au MOB, avait donc signé deux précieuses victoires qui avaient réussi à faire revenir le patron du club, B. Tiab et son bras droit Redjradj, au stade de l’Unité maghrébine, après une longue absence à cause de la guerre déclarée des supporters du club qui réclament ouvertement leur départ depuis bien longtemps, les rendant responsables de la débâcle et de la descente aux enfers programmée, selon une importante frange de la famille du doyen des équipes de la Kabylie. Ainsi, l’inattendue défaite mise sur le dos de l’arbitre Saïdi, accusé d’avoir refait au club le coup du MCA, mardi face à l’USMH, en guise de justification, ne peut remettre en cause le mérite des Harrachis, conquérants durant toute la partie au point de croire que l’excellent portier international Doukha, qui jouait le match de la survie et non pour le respect de l’éthique sportive face à une équipe de la JSMB, dos au mur, dont les joueurs étaient méconnaissables, à l’image de son capitaine Brahim Zafour, contrairement au match qu’ils ont réalisé face au MOB, trois jours auparavant seulement, et deux semaines face à la JSK, trônant au passage sur la Kabylie. Cela dit, il est dommage de constater l’abandon du prometteur projet de passage de la JSMB, au rang des ténors du championnat de l’élite, initié par la direction précédente dont Batouche, Haddad, Mehleb, Baba Aissa, et que dirigeait de main de mettre une icône du football national, l’ex-international Hakim Medane. Une stratégie payante puisque durant deux années, la JSMB a raté sur le terrain le titre avec le remplaçant de Djamel Menad, l’actuel coach du MCA, Fouad Bouali, et une année après, en partageant la première loge avec le champion déclaré, l’ESS, avec le très respecté entraîneur français du club, Alain Michel, à la tête de la JS Saoura actuellement, en remplacement de Bouali limogé après l’humiliante élimination en coupe contre le MC Hessasna au premier tour de la compétition. De la composante du bureau qui a redoré le blason du plus vieux club de la Kabylie, il ne reste que les deux frères Tiab, Boualem, président du CA, et son jeune frère Hafid, à la tête du CSA, alors que le reste des membres ont gelé, depuis, leurs activités. Quant au directeur sportif du club, Hakim Medane, injustement poussé vers la porte de sortie, il a préféré quitter le club en douce pour éviter une déstabilisation du groupe, laissant derrière lui un travail de base avec une équipe U21, vainqueur du doublé, avec l’entraîneur Amine Ghimouz. Le changement de stratégie et d’hommes a tout simplement coûté cher à la JSMB, devenue quelconque. Elle ne fait plus peur au point où elle n’a enregistré que quatre victoires depuis le début de la saison, dont deux signées Hacène Hamouche, qui a fait partie du staff technique de l’équipe double vice championne d’Algérie, lequel a réussi à remettre le club sur les rails, en revenant au système de jeu qui sied le mieux à la JSMB, le 4-4-2 , qui a fait la réputation de cette formation, ces dernières années. Malheureusement, pour la JSMB, la défaite contre El Harrach a mis un terme à l’effet Hamouche puisque le club reste scotché à la dernière place avec 19 unités à 6 journées de la fin du championnat de la L1. Le club de B. Tiab peut quitter l’élite avec la mention de dernier de la classe pour la première fois de son histoire.
La défense retombe dans ses travers après avoir réussit son meilleur match de la saison en résistant à la pression de l’une des plus bruyantes galeries Algériennes, celle des Crabes. La défense de la JSMB, avec un duo axial des grands jours Mebarakou-Coulibaly, le réveil de l’arrière garde béjaouie n’aura duré que le temps d’un match derby puisque la JSMB a perdu en encaissant deux buts à la suite d’erreurs de marquage et de positionnement du duo axial, et des bévues des deux reconvertis en latéraux de fortune : Zafour-Boukmacha. Une défense statistiquement la plus mauvaise du championnat avec 33 buts encaissés, constitue le maillon faible de la JSMB.
Benmansour l’oublié
Le jeune latéral de métier de l’équipe espoir de la JSMB, Farouk Benmansour, n’a pas eu la chance de signer son baptême du feu dans le onze rentrant contre l’USMH. Il s’attendait à jouer le match puisqu’il figurait dans la composante type. Le coach Hamouche a préféré garder la stabilité de la défense en reconduisant le quatuor qui s’est illustré contre le MOB. Ce qui explique la reconduction sur le coté de la défense de Boukmacha, dominé par le virevoltant ex-Jsmbiste, Mebarki Billel. Benmansour aura certainement terminé la saison dès la rétrogradation de son club.
Bouabta ne comprend pas sa marginalisation
Titulaire indiscutable avec l’ex-entraîneur de la JSMB, l’émigré Kamel Djabour, le jeune défenseur Tarek Bouabta, a perdu son statut de titulaire au niveau de l’axe de la défense aux côtés de Mebarakou. L’actuel coach Hacène Hamouche lui a préféré le défenseur malien, Moussa Coulibaly. L’ex-Harrachi Bouabta n’arrive pas à comprendre les raisons qui ont amené l’entraîneur à le reléguer au second plan alors qu’il s’entraîne le plus normalement du monde et qu’il ne soufre pas de blessure, selon des sources concordantes.
Aggoune à la place d’Aït Fergane, le choix étrange de Hamouche.
La reconduction du quatuor de la défense : Mebarakou-Coulibay-Zafour- Boukmacha , après avoir rempli sa mission contre le MOB, s’explique par le souci du coach de garder la stabilité de l’arrière garde contre une très bonne équipe de l’USMH, contrairement à sa décision de reconvertir le latéral gauche Fares Aggoune en demi-récupérateur en manque de compétition, qu’il a associé à son jeune camarade Abdel Malek Saighi, qui a réussi avec le très dynamique Aït Fergane lors du derby bejaoui. L’absence de Nabil Aït Fergane, qui a suivi le match sur le banc des remplaçants, a surpris beaucoup de monde, d’autant plus que l’enfant de l’OM Ruisseau est en pleine forme et que son remplaçant Aggoune a tout simplement raté son retour à la compétition.
Chekal Lyes