En prévision du match contre la JS Saoura, reprogrammé pour le 25 avril, le coach Hamouche a programmé une séance de travail foncier ce matin. Le coach compte juger la réaction de ses capés l’après-midi lors du match amical face au RC Bougaâ (14e de la régional I), avec 17 unités, après une importante charge de travail le matin. Un bon test pour les camarades de Niati.
Reprise
Les joueurs Messara et Challali ont repris hier comme annoncé dans notre édition d’hier. Nous avions parlé de leur absence prolongée pour des raisons qui sont désormais connues, puisque le duo a repris hier matin les entraînements avec le groupe. Le staff technique de la JSMB nous a fait savoir que le duo a été retardé par la réservation de leurs billets d’avion. La présence hier matin de Challali et Messara a mis un terme à la spéculation.
Au complet
Excepté la défection du Franco- Congolais, David Louhoungou, le retour du portier Laurent Messara et de l’attaquant Mohamed Challali a permis au coach Hamouche de travailler désormais avec un groupe au complet depuis hier matin.
Repos
Le driver béjaoui a programmé une dernière séance d’entraînement demain à 10 h au stade de l’Unité maghrébine arabe, puisque H. Hamouche va libérer son groupe vendredi pour une journée de repos amplement méritée après une semaine de travail chargée.
JSD en amical maintenu
Le cycle de préparation se poursuivra la semaine prochaine sur un rythme aussi soutenu, puisque la reprise de la compétition est programmée le 25 avril. Hamouche nous a confirmé la programmation de la joute amicale au milieu de la semaine prochaine contre la JSD au stade de l’Unité maghrébine arabe avec la possibilité de programmer une troisième joute en prévision du match contre la JS Saoura.
C. L.
En solo
L’emblématique capitaine de la JSMB, Brahim Zafour, n’est pas allé au bout de la séance d’entraînement hier. Le joueur a renoncé à poursuivre les efforts fournis sur conseil du staff médical qui l’a pris en charge au niveau de l’infirmerie du club.
Il souffre d’une tendinite
Le diagnostic du staff médical a révélé que l’enfant d’Ath Yenni souffre d’une tendinite qui nécessite un repos d’une semaine. La participation de l’expérimenté axial de la JSMB ne sera pas remise en cause contre la JS Saoura, le prochain adversaire de la JSMB à cause du report de ladite rencontre au 25 avril. Ainsi, Zafour aura le temps nécessaire de se remettre de sa blessure.
C. L.
Aller sans retour
Le Franco-Congolais, David Louhougou, est le seul joueur de l’équipe qui manque à l’appel. Le joueur ne semble pas prêt à reprendre du service avec le groupe. Interrogé sur son cas, l’entraîneur Hamouche nous a confié qu’il ne connaît pas les raisons de l’absence du joueur, estimant que son absence prolongée n’arrange pas ses affaires. Ce qui justifie la décision de son entraîneur qui ne compte pas sur lui, car il ne s’est entraîné sous sa coupe qu’une seule semaine.
Problème de visa
L’absence de Louhoungou, selon une source généralement bien informée, est purement administrative, du fait que le joueur ne savait pas que la date d’expiration de son visa était arrivée à terme, il l’a su au niveau de l’aéroport de France, selon sa version.
C. L.
Le CS Sfax suit Saighi de près
Le club tunisien détenteur de la coupe de la CAF, le CS Sfax, suit de très près l’évolution du jeune international de la JSMB, Abderahmane Saighi, via un agent tunisien qui travaille pour le compte du CSS. Ce dernier ne tarit pas d’éloges sur le jeune Béjaoui, qui a failli, pour rappel, opter pour le noir et blanc tunisien après avoir passé les tests avec succès. La transaction a buté sur la durée du contrat à signer. La direction du CSS a exigé cinq années alors que le joueur était prêt à signer pour trois seulement. De retour au pays, Saighi a opté pour la JSMB, jusqu'en 2016.
Bouabta Tarek : «Je respecte le choix de Hamouche, à moi de le convaincre»
Accosté par nos soins hier, à la fin de la séance d’entraînement, le jeune axial Tarek Bouabta qui fait partie de la classe biberon du plus vieux club de la Kabylie a accepté de parler de la situation du club et du projet de sauvetage en cours. L’enfant de Dar El-Beida, en professionnel, nous a confié n’avoir aucune gêne du changement de son statut avec l’entraîneur Hamouche. L’ex-Harrachi Bouabta, dans l’entretient qu’il a accordé à Compétition, a regretté la déperdition des jeunes au niveau de l’USMH puisque seul son ex-camarade Abid fait partie de l’équipe fanion d’Essafra.
Comment ca va Tarek, comment est l’ambiance au sein du groupe ?
Comme vous l’avez constaté, la reprise se déroule dans de très bonnes conditions, le groupe s’est bien reposé lors de cette trêve qui est venue au bon moment, laquelle nous a permis de dépasser le cauchemar vécu contre l’USMH, lors de la dernière journée.
Justement, vous êtes un produit de l’école de l’USMH, comment avez-vous atterri à la JSMB ?
J’ai rejoint l’USMH, après avoir fait mes premiers pas au sein d’un club de Dar El-Beida, Le Conor, suivi par le passage obligatoire des enfants de Dar El-Beida, avec le CRBDEB. J’ai passé cinq années avec Essafra sous la coupe de plusieurs entraîneurs dont l’ex-duo de l’USMH, Rahem-Herabi. Durant deux années, j’ai alterné les entraînements avec l’équipe espoir et les seniors. Sur conseil de mon manager, j’ai opté pour la JSMB, qui m’a donné la chance d’évoluer avec l’équipe fanion, contrairement à l’USMH.
Pouvez-vous être plus explicite ?
Vous n’avez qu’à compter le nombre de joueurs formés au club dans l’effectif senior de l’USMH, pour avoir une idée de la déperdition. Il n’y a qu’Abid qui a bénéficié de la confiance de Charef, alors qu’on était nombreux à participer aux entraînements avec l’équipe fanion. Pour ce qui me concerne, j’ai passé deux années avec lui, mais à aucun moment j’ai senti qu’il était prêt à me donner une chance, il est tellement imprévisible que les joueurs ne savent pas ce qu’il pense réellement, ce qui n’enlève en rien de sa compétence dans le domaine. C’est un véritable bosseur qui aime son métier.
Le temps vous a donné raison puisque vous avez signé votre baptême du feu avec l’équipe senior de la JSMB, sous Solinas, un commentaire…
Bien avant Solinas, le mérite revient à Alain Michel, c’’est lui qui m’a mis en confiance en étant derrière ma promotion en senior. L’année passée, il m’a assuré que je ferais partie de l’effectif senior, après le retour du stage de Tunisie auquel seuls mes camarades Cheheima et Laribi ont participé. Malheureusement pour moi, lorsqu’il s’apprêtait à me lancer dans le bain, il est parti. Son successeur Solinas m’a aligné contre la JS Saoura, un match qui m’a révélé au grand public.
C’est avec Djabour que vous avez joué le plus cette année, regrettez-vous son départ d’autant plus que vous avez perdu votre statut avec son successeur Hamouche ?
Saâdi, tout comme Alain Michel, était prêt à me donner la chance de jouer puisqu’il m’avait conseillé de jouer avec l’équipe espoir en officiel pour gagner en confiance et en expérience. Mais son départ hâtif m’a privé de la chance de jouer. La venue de Djabour m’a permis de renouer avec la compétition. C’est un entraîneur courageux qui m’a lancé à la surprise générale contre le MOB. Il a été satisfait de mon rendement, il m’a fait confiance jusqu'à son départ. Actuellement, j’ai perdu mon statut, j’accepte la situation avec un esprit sportif, l’entraîneur Hamouche a le droit de choisir les joueurs qu’ils jugent capables de remplir leur mission sur le terrain. Je vais continuer à travailler durement pour le convaincre. Il reste six rencontres avant la fin de la saison et une année de plus pour moi à la JSMB, puisque mon contrat court jusqu'en 2015, donc je ne me fais pas de souci.
Mais votre situation est tellement complexe que les plus optimistes ne croient plus que vous soyez capable de renverser la vapeur à six journées de la fin, que dites-vous ?
Personne ne peut nier que le club vit une crise des résultats sans précédent, qui lui ont fait perdre son statut de club habitué au podium avec cette dernière place inédite qu’il occupe, malheureusement. C’est une passe difficile qui nécessite la communion de toute la famille du club. Les joueurs et le staff technique sont comptables des performances réalisées sur le terrain, mais ils ont besoin de soutien pour réussir le projet de sauvetage difficile du fait que le club est lanterne rouge, mais pas impossible. On a trois matchs à jouer à domicile que nous sommes condamnés à gagner, et un match en déplacement contre le CRAF à huis clos que nous pouvons négocier à notre profit, ce qui nous laisserait encore en vie. Je pense qu’avec un entraîneur comme Hamouche qui connaît bien la maison, les choses commencent à bouger. On fera tout pour réaliser l’objectif.
C. L.