USMH : Le climat interne pousse les joueurs à quitter

Les cadres de l’USMH sont, à l’approche de la fin de saison, de plus en plus convoités par plusieurs clubs. Pas moins de 10 d’entre eux se retrouveront en fin de contrat dès le prochain mercato estival.

Cela dit, la direction de la SSPA/USMH doit faire vite et prendre plusieurs donnes en considération afin d’éviter la saignée au sein de son effectif. Des éléments très important, tels que le gardien de buts Doukha, le défenseur Azzi, le milieu défensif Aït-Ouameur et l’attaquant Sylla sont tous convoités.

 

Formation L’USMH a offert à ses jeunes la chance de faires valoir leurs qualités. C’est un club qui a permis à beaucoup de joueurs d’avoir une renommé nationale. Demou, Touahri, Lagraâ ou même Bounedjah, ont tous été propulsés par l’USMH. Cette équipe, avec la stabilité de son staff technique a été et demeure le paradis pour les jeunes talents algériens. N’étaient les soucis administratifs et financiers que connaît régulièrement le club, l’USMH aurait tiré un grand profit des éléments qu’elle forme. Ce club devient donc au fil des ans une marque déposée de la formation de bons footballeurs. L’USMH attire tous les recruteurs.

 

Finance Ce qui poussera certainement quelques joueurs de l’USMH à changer d’air, c’est l’instabilité financière de leur club. Les joueurs ne cessent d’être freinés par tout ce qui se passe au sein du club. La SSPA/USMH n’a toujours pas tranché plusieurs sujets chauds. Présidence, changement de statut de la SSPA, ressources financières sont tous des faux problèmes qui irritent les joueurs harrachis. Jusqu’à ce jour, la direction doit à certains joueurs entre 4 et 6 mois de salaires. En outre, quelques membres du staff technique de Charef sont en désaccord avec les dirigeants à cause des salaires impayés. Cela dit, le climat actuel de l’USMH pousse les joueurs à aller respirer sereinement du bon oxygène ailleurs.   

 

Sylla La meilleure illustration de l’insolvabilité financière de la direction de l’USMH est la tension qu’il y a actuellement entre la direction et l’attaquant guinéen, Sylla. Ce dernier n’arrête pas de demander d’une façon correcte son argent, mais la direction fait la sourde oreille. Sylla affirme : «J’essaie toujours de contacter le président, en vain. J’ai encore plusieurs salaires qui sont suspendus et cela me dérange beaucoup. En plus, je devais avoir une augmentation dès le mois de janvier tel que le stipule l’avenant dans mon contrat. Mais la direction n’a jusqu’à présent rien fait pour régler ces problèmes.» Sylla est donc un exemple de ce que vivent au quotidien les joueurs de l’USMH. L’instabilité dans la gestion et financière, ainsi que la surdité des dirigeants peuvent être la cause du départ des meilleurs éléments.

 

Charef N’étaient la rigueur et la clairvoyance de l’entraîneur en chef, l’USMH aurait chaviré depuis plusieurs mois. Ce coach a su trouver le meilleur remède pour son groupe, pourtant souffrant de plusieurs soucis, afin de le maintenir loin des problèmes internes quotidiens. A contre-courant, Charef a construit un effectif qui a du mental et l’un des plus compétitifs de la L1. A l’heure actuelle, le coach est donc la seule motivation des joueurs. D’ailleurs, beaucoup d’éléments lient le prolongement de leur bail à la stabilité du staff technique.

S. B. 

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