Les medias belges ont apporté cette réponse hier puisque les deux parties, bien que satisfaites de leur juteuse collaboration, n’ont pas rédigé cet accord sans réfléchir à une clause de départ. Il est en effet stipulé dans le contrat de Marc Wilmots que les deux parties peuvent décider de se séparer à tout moment, moyennant une compensation financière mentionnée de manière contractuelle.
Clause
Au vu de l’augmentation salariale de Marc Wilmots (Ndlr : un salaire qui aurait quasiment doublé), le montant de cette clause se compterait en centaines de milliers d’euros. Ce montant variera selon la durée de contrat restante au moment des négociations de cessation, soit beaucoup de calculs qui détermineront la somme d’indemnisation en cas de départ précipité du coach.
Marc Wilmots a obtenu également, via sa prolongation de contrat, un pouvoir croissant au niveau de la Fédération, une note qui n’est pas explicitée dans les documents en tant que tel, mais pour les connaisseurs et les spécialistes, il s’agit là d’une évolution naturelle au vu de la satisfaction affichée par l’Union belge suite aux résultats obtenus par les Diables rouges.
L’exemple
Ces prérogatives donneront plus de liberté à Wilmots sans doute au niveau de la DTN, un peu comme cela est en train de se concocter au niveau de notre propre fédération, qui prépare la période d’après-Mondial et bien évidemment, le départ d’Halilhodzic, par une arrivée attendue de Gourcuff à qui on aurait proposé des prérogatives similaires, car comme on vous l’a récemment expliqué, le projet des JO 2016, ainsi qu’un droit de regard au niveau de la DTN, pourraient faire partie des projets qu’essayera l’actuel coach de Merlus, de mener à bon port, le tout contre une assez alléchante contrepartie financière, un peu comme celle que touchera Wilmots chez lui en Belgique.
S. M. A.