Le rapport qu’il a remis à Vahid le concernant était plu tôt élogieux. Nous avons contacté le joueur hier en fin d’après-midi dans l’espoir de connaître le contenu de sa conversation avec l’adjoint de Halilhodzic et de savoir dans quel état d’esprit se trouve ce jeune joueur à quelques semaines de l’annonce de la liste finale, le moins que l’ont puisse dire est que l’ancien joueur du Havre a été prudent et très avare en paroles. «Je ne peux hélas pas vous dire ce qui a été dit à ce propos. Je refuse même de communiquer sur ce sujet, du moins pas avant qu’il y ait quelque chose de concret. Le jour où je recevrai une convocation ou des assurances ou une promesse de la part du coach, je vous parlerai de mes sentiments ou de mon avis sur la question. Mais pour l’instant, je n’ai rien. Je suis un joueur algérien, comme il y en a des milliers. Je suis sélectionnable, point», nous dira le lutin algérien. Clair et net.
«Mon profil»
Interrogé sur ses qualités et ses faiblesses et surtout sur ce que Mahrez Ryad peut apporter à la sélection algérienne dans un poste où l’Algérie compte pas moins de 7 joueurs tous excellents et postulant à une place parmi les 11, notre interlocuteur répondra avec beaucoup d’humilité. «Je n’aime pas parler de mes qualités. Je préfère laisser les gens me juger. Si vous faites le tour de mes déclarations, vous allez remarquer que je ne parle jamais de ça. Vous-mêmes vous pouvez le faire. Regardez mes matchs et jugez-moi !», nous dira Mahrez. A propos de son poste de prédilection, l’attaquant de Leicester nous dira : «Je suis un ailier. J’aime jouer sur les côtés, recevoir le ballon dans les pieds et déborder. J’aime aussi recevoir les ballons dans les espaces…, je peux aussi évoluer en 10, derrière l’attaquant…à vrai dire je peux jouer partout devant…» Ryad Mahrez est donc dans la catégorie des Djabou, Feghouli, Brahimi, Soudani et autre Kadir.
A. B.