Après deux jours de repos amplement mérité, le driver Hamouche a rappelé, avec succès, hier ses troupes au stade de l’Unité maghrébine en prévision de la 25e journée de la L1 Mobilis, face à la JS Saoura, samedi. En effet, excepté la défection de quelques joueurs blessés, Megatli, Zafour et Aït Fergane, le reste du groupe s’est entraîné dans une très bonne ambiance.

Le premier responsable de la barre technique de la JSMB a décidé de réduire la charge de travail pour cette dernière ligne droite pour l’aborder dans de très bonnes conditions afin de passer l’écueil de la JS Saoura. En effet, les camarades de Meddahi se contenteront, à partir d’aujourd’hui, d’une seule séance d’entraînement.

 

Mebarakou rétabli

L’axial de la JSMB, Zidane Mebarakou, ménagé lors de la dernière séance d’entraînement à cause des douleurs ressenties au niveau du dos, a bénéficié de deux jours de repos qui lui ont permis de reprendre ses esprits et le travail hier.

 

Cheheima : «Battre la Saoura est indispensable»

 

D’abord, comment se déroule la préparation en vue de votre prochain match??
Très bien, après deux journées de repos, on a repris le chemin du travail afin de préparer le prochain face à la JS Saoura. L’ambiance n’est pas au top après notre dernière défaite, mais je tiens à vous dire quand même que tout le monde est concentré sur l’avenir. La page de l’amère défaite contre l’USMH est tournée, on a eu le temps nécessaire pour reprendre nos esprits.

 

Vous avez l’air déçu après cette défaite, n’est-ce pas ?
Une défaite, ça fait toujours mal au cœur, nous avons raté une occasion en or pour quitter la dernière place et confirmer notre précieux succès contre le MOB, trois jours auparavant. Cela dit, nous sommes condamnés à réagir avant qu’il ne soit trop tard. On n’a plus droit à l’erreur, on doit gagner le match contre la JS Saoura chez nous. 

Comment expliquer cette crise des résultats qui perdure depuis le début de l’année ?
Je pense que le fait d’enchaîner deux ou trois mauvais résultats a semé le doute au sein de notre effectif composé de bon nombre de jeunes joueurs qui manquaient d’expérience, sans oublier les blessures à répétition, qui ont fait que les entraîneurs qui sont passés par le club ont trouvé d’énormes difficultés à aligner le onze rentrant. Cette situation a pesé lourdement sur nos résultats, on a perdu beaucoup de points, surtout à domicile.

Cette situation risque même de vous perturber en prévision de votre prochain rendez-vous, n’est-ce pas ?
Certes, perdre des matchs à domicile a toujours des effets négatifs sur l’équipe, mais je pense vraiment qu’il faut mettre ce match aux oubliettes et ne plus y penser. Désormais, on tourne la page, on doit se concentrer sur le reste du parcours. On fera de notre mieux pour récolter le maximum de points, à commencer par le match de ce samedi contre la JS Saoura.

Comment s’annonce ce match ?
Ce sera un match à six points. Ce sera donc très difficile contre une équipe qui se présentera sans pression aucune du fait que la JS Saoura a déjà assuré son maintien. Notre situation nous oblige à renouer avec le succès. Notre public, qui nous a soutenus dans les moments difficiles, ne tolérera aucun autre faux pas. C’est pourquoi la victoire est impérative ce samedi.

 

Votre retour de blessure avec succès en amical vous assure-t-il une place de titulaire contre la JS Saoura ?

Je me réjouis d’avoir repris du service après la blessure qui m’a privé des derniers matchs de mon équipe. J’ai retrouvé mes repères lors des matchs amicaux, je me sens bien, je voudrais bien évidemment jouer, mais le dernier mot revient au coach Hamouche. L’essentiel pour moi est que mon équipe gagne samedi.

L. C.

 

Il parle des jeunes pépites qui ont gagné la confiance de Hamouche

 

Younsi : «Ils sont l’avenir de la JSMB»

 

De notre correspondant

Lyès Chekal

 

Hakim Younsi, l’entraîneur de l’équipe espoir, fait partie des plus anciens et fidèles techniciens formateurs de la JSMB.

 

Il a contribué à la réussite du produit de qualité de l’école du plus vieux club de la Kabylie, avec les Djabaret, Dehouche, Boulaïnser, Mebarakou et Hamouche, et tout récemment, Zeghli. Ils comptent parmi les plus convoités sur le marché des transferts cette année. Respecté de tous, Hakim Younsi s’est vu confier l’antichambre de la JSMB, l’équipe espoir, en compagnie d’un autre technicien avéré, Aïssat Yahia, avant que la direction de Tiab ne lui fasse appel pour assurer l’intérim d’une semaine à la tête de la barre technique de l’équipe première juste après le limogeage de Hamid Talah et son remplacement par l’ex-entraîneur émigré Kamel Djabour. Une expérience riche en enseignements pour l’enfant du club, Younsi. Joint par nos soins, hier, il nous a parlé de la nouvelle génération de la JSMB, les joueurs promus en seniors : Kacem, Saïghi, Benmansour et Zeghli, ainsi que de cinq de leurs camarades de l’équipe espoir, plus jeunes d’une année : Aït Mohand, Mezghiche, Bouzeraâ, Slimani, nés en 1994, et Hamouche Syphax né en 1995.

 

Kacem

Le premier espoir sur lequel mise cheikh Younsi est incontestablement la révélation de la saison, à savoir le jeune portier Sofiane Kacem. L’enfant de Tixeraïne, après avoir débuté avec l’équipe espoir, n’a pas raté l’occasion de saisir sa première chance avec l’équipe fanion dans le derby de la Kabylie face à la JSK. Younsi, dira : «Le recrutement de Kacem est une très bonne pioche réussie par la direction. C’est un très bon gardien, il a une forte personnalité, il est sûr de lui. C’est un garçon de bonne famille, il sait ce qu’il fait et ce qu’il veut. Il a débuté la saison avec moi, c’est un travailleur, sérieux et assidu, il a joué six matchs avec l’équipe espoir sans encaisser le moindre but. Il est toujours le même malgré le changement de son statut, c’est un bon signe pour la suite de sa carrière.»

 

Saïghi

C’est un pilier sur l’échiquier de la JSMB, dirigé par Djabour. Son successeur, Hamouche, l’a reconduit. Il s’agit de l’enfant d’Aïn Beida, Abderrahmane Saïghi, le digne représentant de la nouvelle génération béjaouie. C’est le plus ancien élément de l’équipe nationale olympique. C’est un modèle de réussite, un exemple à suivre pour les jeunes, selon notre interlocuteur Hakim Younsi, qui ne tarie pas d’éloges sur son jeune lutin Saïghi. Il estime que ce dernier n’a plus rien à prouver en équipe espoir. C’est un élément doté d’une très bonne base tactique, pétri de qualités techniques, son sérieux et sa grande moralité feront de lui le futur patron de la JSMB.

 

Zeghli 

L’avant-dernière pépite de la classe biberon de la JSMB, des joueurs nés en 1994, n’est autre que l’enfant d’IHaddadene, Kamel Zeghli. Titulaire indiscutable depuis son retour au bercail lors du mercato hivernal, après une mésaventure du côté du plus vieux club de l’est du pays, le CSC, il est incontestablement la nouvelle force de frappe de l’attaque béjaouie. Younsi, qui connaît bien les qualités de Zeghli pour l’avoir eu sous sa coupe en juniors, estime que sa reconversion en arrière gauche est une erreur dans le sens où il est un attaquant de formation, capable de faire la différence seul. Son retour au club est une très bonne chose pour la JSMB. Le coach Hamouche a vu juste en lui faisant retrouver son statut d’attaquant. C’est un pur produit de la JSMB, qui possède une marge de progression très importante.

 

Bensaha

Billel Bensaha est la nouveauté de l’actuel entraîneur de la JSMB, Hamouche, qui, sur conseil de l’entraîneur de l’équipe espoir, Hakim Younsi, qui ne tarie pas d’éloges sur les qualités intrinsèques de son jeune joueur, qu’il a ramené deux années auparavant du WAB. Hakim Younsi estime que Bensaha est un projet de bon joueur pour la JSMB, encore plus, il sera le futur maître à jouer de la JSMB, s’il est pris en charge convenablement. C’est un élément doué techniquement, courageux et très percutant. Bensaha, qui entame ses premiers pas avec l’équipe première grâce à la confiance de l’entraîneur Hamouche, qui mérite tous les égards pour sa coopération au même titre que Noureddine Saâdi.

 

Ils arrivent

En plus des joueurs d’avenir, l’entraîneur formateur de la JSMB, Hakim Younsi, estime qu’il y a d’autres éléments plus jeunes au niveau de l’équipe espoir, qui poussent derrière, quatre éléments nés en 1994, à savoir le capitaine d’équipe Aït Mohand Ahmed, un demi-récupérateur de métier, le duo axial : Adel Mezghiche-Fouad Bouzeraâ, en plus de l’attaquant Brahim Slimane et du jeune baroudeur, Syphax Hamouche, né en 1995. Younsi espère que la direction prendra en charge ces éléments en leur faisant signer un contrat, histoire d’éviter leur déperdition.

L. C.