Kasperczak : «Le Mali, l’équipe à battre»

Le sélectionneur franco-polonais des Aigles du Mali Henri Kasperczak a accordé hier des déclarations au site officiel de la CAF ainsi qu’à Radio France International à travers lesquelles il a donné son avis sur la composante temporaire du groupe B au lendemain du tirage au sort effectué à la CAF.

L’ancien entraîneur des Aigles de Carthage considère que le groupe B est intéressant : «Je crois que, pour le Mali, ce groupe est intéressant. On sait que tous les matches sont difficiles et surtout que certains vont nous considérer comme des favoris. En conséquence, toutes les équipes vont se préparer contre nous. Il faut avoir un état d’esprit et dire que c’est difficile parce que nous sommes avec l’Algérie, l’Ethiopie et les vainqueurs des deux autres oppositions Sao Tomé ou Bénin – Malawi ou Tchad», a-t-il déclaré.

 

«Il nous faut de bons résultats contre l’Algérie et l’Ethiopie» 

Récemment installé à la tête des Aigles, Kasperczak sait qu’il doit jouer la qualif’ à fond. Il sait ce qui l’attend et trace déjà la feuille de route qui lui permettra d’atteindre ses propres objectifs et ceux qui lui seront tracés : «Je crois que c’est jouable, on verra par rapport à nos objectifs, il faut absolument qu’on arrive à faire de bons résultats, contre l’Algérie, l’Ethiopie et l’autre équipe qui rejoindra notre groupe.»

 

«Le premier match chez nous sera décisif»

Le coach du Mali pense que le premier match à domicile sera décisif pour son équipe : «Le premier match qu’on jouera chez nous contre un des qualifiés des premiers tours sera très important», a-t-il dit.

«Pas facile de jouer en Ethiopie, mais on connaît l’Afrique» 

Le sélectionneur des Aigles n'a pas caché son respect pour certains
adversaires, comme l'Algérie et l'Ethiopie, qu'il considère comme de «sérieux concurrents» dans le groupe : «On doit s'appliquer à évoluer avec un certain état d'esprit, en se transcendant à chaque match, car ce sera difficile, notamment contre l’Ethiopie, un pays qui nous obligera à jouer en altitude. Ce n’est pas toujours facile, mais on connaît les terrains en Afrique, on connaît les problèmes. Il faut donc se préparer pour y faire face.»

 

«La balle est dans notre camp» 
Kasperczak a prévu dès maintenant certaines dispositions pour parer au pire, notamment en appelant ses joueurs à rester prudents et surtout à préparer chaque match comme il se doit. «Il faut que les joueurs prennent conscience de leurs responsabilités
et de l'ampleur de la tâche qui les attend. Ils doivent se préparer dans les
meilleures conditions possibles, car ce sera à eux de tout mettre en application sur le terrain et de démonter leurs qualités», conclut-il.

S. M. A.

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