EN : Les réelles chances des Verts au Brésil

Encore une fois, Vahid a évoqué les chances de l’EN au Brésil, et encore une fois il a été fidèle à ses premiers propos et à son discours, certes, réaliste, mais qui ne suffit pas pour allumer un public très enthousiaste.

 

 

L’équipe nationale aborde le dernier virage avant la Coupe du monde, et la pression monte dans les villes algériennes. Tout le monde parle des chances des Verts dans ce tournoi, car les choses ont changé, il y a plus d’atouts. Vahid reste objectif, mais cette fois il s’est permis de dégager cette lueur d’espoir réclamée par le peuple, voire par ses responsables, à leur tête le président Raouraoua qui rêve d’un second tour : «J’ai commencé la préparation après le tirage au sort, et les gens commençaient déjà à jubiler, certains évoquaient même le ¼ de finale, ça risque de m’énerver. Ce qui est sûr pour moi, c’est qu’on n’ira pas au Brésil pour jouer seulement, on ira pour tenter quelque chose, on n’a rien à perdre et on partira au Brésil pour réaliser l’exploit.»

«L’exploit, c’est d’aller gagner 1 match et revenir ou 3 et passer au 2e tour»

Pour Vahid, le mot exploit a deux significations : «L’exploit, c’est d’aller gagner 1 match et revenir, ou 3 et passer au 2e tour, mais est-ce qu’on en est capables ? Tout est possible, mais il faut se préparer.» Et d’enchaîner : «Aucune génération auparavant ne l’avait fait.»

«Je ferai le max’ pour que cette équipe fasse dignement sa Coupe du monde»

Vahid n’apprécie pas la pression exercée par les médias, voire certains dirigeants du football, il pense que seul le travail va être payant et promet un visage attrayant de l’EN au Brésil : «Quelques personnes se sont montrées un peu trop enthousiastes et optimistes, je ferai mon possible pour que cette sélection fasse dignement sa Coupe du monde. J’aurais aimé, comme avant la dernière CAN, disposer d’un an de plus de travail. C’est ce qui me manque.»

«La plus petite équipe du groupe, c’est nous»

Au moment où on croyait que le coach était en train de changer de discours vers le positif, il a subitement changé de cap, rappelant le statut de l’EN dans son groupe H au Brésil : «Il ne faut pas oublier que la plus petite équipe du groupe, c’est nous, mais on joue avec beaucoup de fierté, et puis, moi, je suis un battant, je ne me laisse jamais faire, et je transmets ça à mes joueurs.»

«Je n’ai aucune pression sur mes épaules»  

Le coach pense que son principal objectif a été atteint, même si, au premier jour lors de la signature de son contrat, l’un des objectifs qui lui ont été tracés, c’était le second tour du Mondial : «Malgré tout ce que j’ai enduré, j’ai atteint mes objectifs, et aujourd’hui je n’ai aucune pression sur mes épaules. Cela va m’aider à faire quelque chose de bien, je ne veux surtout pas que ça vire au cauchemar», conclut-il.

S. M. A.

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