Après avoir raconté ses premiers pas dans le monde du foot, l’international algérien a évoqué son choix de jouer pour l’Algérie qu’il avait fait l’année passée pour satisfaire sa maman. «Personne n’a influencé mon choix, j’avais deux possibilités, et j’ai opté pour l’Algérie, car je savais que ça allait faire énormément plaisir à ma maman, je crois que c’est ce qu’aurait fait n’importe quel joueur, sachant que ce choix pouvait apporter la joie à sa maman.»
Taïder, qui affirme que le moment de son entrée sur le terrain contre le Bénin était magique, étant donné que c’était la première fois qu’il se produisait devant le public algérien, un match qu’il n’oubliera pas de sitôt étant donné qu’il a même réussi à scorer, avoue avoir souffert, par contre, juste après à l’occasion des deux sorties au Bénin et au Rwanda : «La chaleur dans ces pays est suffocante, c’est vrai qu’on a tout fait pour revenir avec les points des deux parties, mais je n’oublierai jamais le climat et surtout la qualité médiocre du gazon dans ces pays-là qui rendent difficile la circulation du ballon», et d’ajouter : «On a beaucoup de chance chez nous en Algérie d’avoir le CTN, c’est un centre qui nous offre tout ce dont on a besoin et on ne remerciera jamais assez Dieu de nous avoir offert une telle infrastructure.»
Efficacité
Taïder a évoqué ensuite le match contre le Burkina Faso, d’abord celui disputé à l’aller, il avoue que la chaleur lui a joué un mauvais tour, pour ensuite enchaîner avec la rencontre décisive à Blida : «Le coach nous a dit d’éviter de jouer trop technique, il fallait surtout marquer, car la défaite de l’aller a mis la pression sur nous, et on devait absolument inscrire ce but qui est fort heureusement venu.»
A quelques heures de ce match historique, une affaire Taïder avait explosé. Le joueur avait menacé de quitter le stage des Verts, après avoir eu vent de sa mise sur la touche, il y revient : «Je ne veux pas trop en parler, mais ce qui est sûr, c’est que je suis un joueur qui aime jouer, même lorsqu’il s’agit d’un simple tournoi inter-quartiers, mais au même temps, il y a des décisions que je dois absolument accepter. L’essentiel, c’est que les choses ont repris leur cours normal.»
Incompatibilité
Concernant les chances de l’EN au Brésil, Taïder préfère ne pas s’aventurer pour le moment, il dit qu’il a encore la tête en Italie, mais se permet de commenter le choix de préparer la compétition mondiale avec des équipes différentes des prochains adversaires en match officiel. «On aurait aimé préparer une équipe comme la Corée du Sud avec un adversaire évoluant dans le même registre, comme le Japon par exemple, mais ce n’est pas une science exacte, les matches sont différents, on doit bien étudier le jeu de cette équipe et des autres adversaires aussi, on ne doit rien laisser au hasard.»
Taïder, qui a salué l’ancienne génération et le travail effectué par les aînés, n’a pas tari d’éloges sur le nouveau venu, à savoir Bentaleb. «C’est un joueur talentueux qui va apporter un grand plus à l’EN», et d’enchaîner concernant Mahrez : «J’ai entendu parler de lui, mais je ne le connais pas personnellement.»
Optimisme
Même s’il n’a pas joué avec son équipe pratiquement durant toute la phase retour, Taïder est presque sûr d’aller au Brésil. «J’ai tout de même continué à bosser sérieusement aux entraînements, et je crois que je mérite d’y aller, ça serait un rêve d’enfance qui se réaliserait, mais le sommet, c’est de réaliser de bons résultats là-bas, ça c’est le rêve de tous les joueurs.»
A la question de savoir son avis sur le départ ou le maintien de Vahid, Saphir rétorque : « Ça ne m’intéresse pas, je ne suis qu’un simple joueur, ce genre de choses, je laisse la FAF s’en occuper.»
M.A.