Comment se déroule le stage ?
On a terminé la première phase de préparation axée essentiellement sur le volet physique, on a beaucoup travaillé et tous les joueurs ont été attentifs au discours du sélectionneur national. Franchement, le groupe est concentré sur la préparation du Mondial.
Donc, les choses se passent bien pour l’instant…
L’ambiance est excellente et le groupe est serein. On va aborder le volet technico-tactique (entretien réalisé lundi) pour préparer nos deux matches amicaux programmés en Suisse.
Justement, à propos de ces deux matches, comment se présentent-ils ?
On est en train de préparer ces deux tests amicaux avec le plus grand sérieux. Comme je vous l’ai dit, on a attaqué le volet tactique, et le plus important pour nous est de se frotter à deux bons sparring-partners.
Songez-vous déjà au Mondial brésilien ?
Pour moi, la Coupe du monde débutera en Suisse, car les deux matches amicaux que nous allons disputer constitueront un baromètre pour notre équipe.
Donc, pour vous, il est important que les deux sparring-partners soient costauds…
Je souhaite qu’on souffre tactiquement contre l’Arménie et la Roumanie pour situer nos faiblesses et nos forces. Affronter deux équipes solides est une bonne chose pour l’EN avant d’aborder le Mondial brésilien.
Vous qui avez disputé le Mondial sud-africain avec l’EN de 2010, ressentez-vous les mêmes sensations qu’aujourd’hui avec l’équipe version Halilhodzic ?
Ce n’est pas la même chose. En 2010, il y avait une grande ferveur autour de l’EN du fait que l’EN avait retrouvé le Mondial après 24 ans d’absence. Actuellement, je vois les joueurs plus sereins et le groupe moins stressé.
Donc, il y a un tout autre état d’esprit dans l’équipe…
Certes, les visages ont beaucoup changé, mais il ya toujours la même détermination et le même dynamisme.
Que pensez-vous du nouvel attaquant Ryad Mahrez ?
C’est un joueur ambitieux qui veut progresser et aller vers l’avant, il a fait une bonne deuxième partie de saison avec Leicester City. Il a montré beaucoup de bonnes choses. On verra comment il va réagir sur le terrain avec l’EN.
Le joueur a affirmé que vous l’aviez beaucoup aidé pour s’intégrer dans le groupe…
Je fais la même chose avec tous les nouveaux joueurs C’est mon rôle de les encadrer et les orienter.
Est-ce que vous ressentez que le sélectionneur national ne continuera pas sa mission à la fin de la Coupe du monde ?
Franchement, il fait son travail le plus normalement du monde. On n’a pas senti chez lui le sentiment de quitter l’équipe. Il est concentré sur son travail uniquement. Maintenant, pour dire s’il va quitter la barre technique, je ne sais pas encore.
Comment voyez-vous les chances de l’EN en Coupe du monde ?
Sincèrement, le groupe dégage une grande sérénité, ce qui augure de bonnes choses pour la suite. Il faut bien se préparer et donner le maximum sur le terrain pour ne rien regretter par la suite. On sait que notre groupe est difficile, mais on ne doit pas nourrir un quelconque complexe.
Avant de conclure, qu’en est-il de votre avenir sportif surtout après votre départ de Lekhwiya ?
Franchement, je n’ai encore rien décidé. J’ai beaucoup de propositions, mais pour l’instant je suis concentré avec l’EN sur la préparation du Mondial.
Vous préférez continuer au Golfe ou retourner en Europe…
Je n’ai pas de préférence particulière. Après le Mondial, les choses vont s’éclaircir.
K. H.
Autres intertitres
«Mon avenir, je n’ai pas encore tranché»