Maintenant que le stage effectué en Suisse est terminé, quel bilan en faites-vous ?
Ce fut un stage avec beaucoup de satisfactions. Outre le fait d’avoir bien travaillé, nous avons joué deux matchs amicaux face à de bons adversaires et nous sommes parvenus à les gagner. Bien sûr, il y a eu aussi des choses moins bonnes, mais on a encore du temps devant nous pour corriger le tir. C’est une excellente chose pour nous. En résumé, on peut dire que le stage a été une totale réussite. C’est toujours bien d’aborder une compétition comme la Coupe du monde avec une bonne dose de confiance et un moral au beau fixe.
Sur un plan personnel, vous avez joué le premier match face à l’Arménie. Comment vous êtes-vous senti ?
Je ne vais pas mentir, c’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé la joie de jouer avec l’équipe nationale. Je me suis bien senti durant cette partie, puisque, outre le fait que j’ai réussi à marquer un but, j’ai réussi aussi à accumuler un peu de temps de jeu et de confiance, ce qui est important à mon sens. C’est toujours avec un grand bonheur que l’on retrouve la compétition. Donc, pour moi, la donne ne change pas, j’ai essayé de faire de mon mieux pour répondre présent et apporter ce que le coach attendait de moi.
Surtout que ça faisait longtemps que vous n’avez pas joué en équipe nationale…
Effectivement, je n’ai plus rejoué depuis le match aller face au Burkina Faso. Il me fallait du temps pour revenir dans le rythme de la compétition, car j’étais blessé. Cependant, comme je l’ai dit, c’est toujours avec un grand plaisir et surtout une grande fierté que je retrouve le terrain avec l’EN.
Justement, on a remarqué qu’il n’y avait pas une bonne entente avec Halliche. Comment expliquez-vous ça ?
Excusez-moi, je ne suis pas d’accord avec vous sur ce point. Ça fait longtemps qu’on n’a pas joué un match ensemble avec Rafik. Les automatismes ont mis du temps pour revenir. De plus, je ne pense pas qu’on était mauvais au cours de la rencontre. C’est vrai que nous avons commis des erreurs, mais ce n’était pas fatal pour l’équipe. Le but arménien est venu d’une faute individuelle, mais, dans l’ensemble, je pense qu’on n’a pas été aussi mauvais.
Malgré cela, les inquiétudes sont bel et bien présentes chez les supporters et observateurs…
Nous avons encore du temps pour procéder aux réglages en défense. Il nous reste encore dix jours pour faire notre entrée dans la compétition. On va bien prendre le temps pour aller corriger les lacunes et montrer un bien meilleur visage que lors des deux joutes amicales.
Ne craignez-vous pas pour votre place ?
Déjà, pour moi, c’est un honneur de me retrouver dans la liste des 23 joueurs retenus pour la Coupe du monde. Je travaille et me je donne à fond. Après, il y a un entraîneur en place qui prend des décisions et quoi qu’il arrive, je suis dans l’obligation d’accepter ses choix.
A dix jours de votre premier match, pensez-vous à la Belgique ?
Bien sûr qu’on y pense. Je pense que tout le monde s’est mis en condition pour ce premier match. On sait qu’on est dans la dernière ligne droite avant de faire notre entrée en lice dans la compétition.
Comment se présente pour vous cette rencontre ?
Cela va de soit, ce sera vraiment une rencontre compliquée, et ce, sur tous les points. La Belgique est une grande équipe qui repose sur de belles individualités et des joueurs de classe mondiale. Pour notre part, on est conscients de la difficulté, mais aussi de nos forces. Pas question de se laisser intimider. Nous allons jouer crânement nos chances et tenter de faire le nécessaire pour honorer le maillot national.
K. H.