Le gardien de but de la sélection algérienne Raïs Ouaheb Mbolhi se dit prêt à garder les bois des Verts contre la Belgique, mais il affirme que pour l’instant, il ne sait pas encore s’il sera titulaire ou non pour le premier match. Pour lui, peut importe qui gardera les bois, le plus important c’est que celui qui jouera aura le soutien de ses coéquipiers. A propos de l’adversaire de mardi à Belo Horizonte, le portier du CSKA Sofia estime que la Belgique n’est plus à présenter, ce qui fait que le match sera certainement difficile et compliqué, mais il reste tout de même confiant et surtout serein, car il pense que la sélection algérienne a beaucoup d’atouts à faire valoir.

Comment se déroule la préparation depuis votre arrivée au Brésil ?

Elle se déroule bien et dans d’excellentes conditions .Le cadre est agréable et tout le monde est concentré sur le premier match .On travaille beaucoup depuis notre arrivée en appliquant le programme établi par le coach.

Est-ce que vous sentez déjà la pression monter à quelques jours du rendez-vous de mardi prochain ?

 Non, il n’y a pas de pression, on travaille bien avec un maximum de concentration .On aborde le match très sereinement et sans aucune pression.

Comment vous vous sentez personnellement ?

Je me sens très  bien, El Hamdoulilah. Je me suis bien préparé pour ce Mondial. J’ai eu la chance  déjà de jouer une  Coupe du monde en  2010, ce qui fait que je sais comment aborder dans les meilleures conditions une Coupe du monde .De ce côté, je suis serein et tranquille dans ma tête.

  Est-ce que le fait que vous ayez participé à la Coupe du monde 2010 vous donne l’avantage de jouer titulaire dans cette Coupe du monde ?

Non,  ça ne me donne aucun avantage. Nous les gardiens, on tire dans le même sens. Il y a un entraîneur en place et c’est lui qui décide en dernier lieu .Nous, on travaille et on attend sa décision,  celui qui va jouer, on sera derrière lui,  c’est notre devise. On est tous solidaires entre nous.

En parlant de concurrence, est-ce que vous vous considérez  comme numéro un ?  

Il n’y a pas de number one   ou de numéro deux. Nous, on se prépare tous.  Celui qui  sera choisi pour être titulaire, les autres seront derrière lui pour le soutenir.

Est-ce que la Belgique est déjà dans la tête ?

Forcément, car  il ne reste que quelques jours avant ce premier rendez-vous .On est sereins  avant d’aborder cette rencontre .On verra sur le terrain comment les choses vont se passer.

Quel est votre avis sur la Belgique ?

C’est une équipe solide bien en place qui est venue au Brésil avec de grandes ambitions. On sait que notre mission s’annonce compliquée, nous sommes conscients de cela,  mais  nous allons faire le maximum pour réussir un résultat positif.

La sélection belge renferme en son sein des attaquants redoutables ?

Il n’y a pas que ces deux joueurs, il ne faut pas  focaliser sur ces deux joueurs uniquement, car la Belgique est un ensemble de joueurs percutants, ça serait une erreur de penser uniquement à Lukaku et Hazard.

Est-ce que vous avez commencé à visionner les matches des Diables rouges ?

Pas encore, mais ça va se faire dans les prochains jours, c’est-à-dire avant notre rencontre de mardi contre la   Belgique.

Pour vous, la Belgique est l’adversaire le plus dangereux du groupe ou bien vous avez un autre avis ?

Vous savez, dans une Coupe du monde, toutes les sélections se préparent à fond, ce qui fait qu’on doit faire attention à tous nos adversaires. Pour moi, la Belgique est une équipe  costaude, mais il ne faut pas oublier la Corée du Sud et la  Russie qui restent quand même des équipes respectables.

On vous sent très serein, est-ce que tout le groupe est dans le même état d’esprit ?

Si on se stresse maintenant,  qu’est-ce que ça va donner le jour du match,  donc ça   ne sert à rien de se mettre la pression  pour rien. Il faut qu’on reste sereins afin d’aborder le match de la Belgique avec une grande confiance.

Vous êtes parmi les anciens du groupe. Est-ce que  vous allez essayer de transmettre votre expérience aux jeunes joueurs de l’équipe qui vont vivre leur première expérience en Coupe du monde ?

Si je peux aider mes jeunes petits frères en EN, je suis là pour leur transmettre ce que j’ai déjà vécu lors du Mondial 2010.  Il y a beaucoup de jeunes en EN,  mais je ne fais pas beaucoup de soucis pour eux, car ils jouent dans de grands clubs et connaissent   la pression des grands matches.

Qu’en est-il de votre avenir sportif. Est ce que vous allez quitter le CSKA Sofia ?

Pour l’instant, je suis concentré sur le prochain match de l’EN face à la Belgique et sur la Coupe du monde. Après la fin du Mondial, je parlerai de mon avenir sportif.